De qui parle-t-on ?

 

Nous sommes en 1947, face à un problème post guerre mondiale. Une terre, devenue d’émigration, à cause entre autres de notre culpabilité plus ou moins avancée envers le peuple juif. Le mandat britannique touche à sa fin presque dans la débandade. Les conséquences de la guerre de 14-18 n’ont pas toujours été traitées avec la clairvoyance nécessaire. La seconde guerre n’a pas amélioré les choses.

Toujours est-il que le 29 novembre 1947, les Nations Unies crée 2 Etats, l’un juif, l’autre palestinien avec pour Jérusalem ce qui sera le « corpus separatum ».  Ni aux uns, ni aux autres. Ce fait est le plus souvent ignoré.

Et depuis ce temps-là, guerres, atermoiements, conférences de « Paix », attentats, répressions, colonisations, blocus, expulsions, accords et plein d’autres termes pour tous les événements  qui n’arrêtent pas de se succéder en ces lieux. Rien n’est fini malgré les efforts d’Obama.

La leçon n’a pas beaucoup servi quand ce matin, dans le journal, est apparue une nouvelle carte fort ressemblante à celle de 1948 au Moyen Orient. Le XXI° siècle a un peu amolli les passions et quelques termes du conflit ont heureusement changé.

Il s’agit de la carte des Belgiques ( ?) avec en corpus separatum Bruxelles. Quelle ahurissante translation ! L’histoire antérieure de cette région ne permet pas d’autre comparaison que cette carte d’un autre temps. Le dépècement de la Yougoslavie a été un calvaire. Dans l’indifférence ou le goût des blagues belges, on en arrive à ce point qui sera bientôt de non retour.

L’avenir de ce pays frontalier va donc bientôt nous concerner et pour l’instant nous sommes du parti d’en rire.