Eh ! oui, ils reviennent à Montbéliard, dans le Doubs. Les vrais, énormes et laineux comme ce mâle de 360 mètres de hauteur. Mais rassurez-vous, il s’agit seulement d’une reconstitution à l’identique de cette bête impressionnante par le Muséum d’Histoire naturelle de Montbéliard. Ouf !!!

Une ville qui a eue la bonne idée d’exposer des pièces rares concernant l’univers impitoyable des mamouths. Et croyez-moi, une visite s’impose !

 

Dés l’entrée de cette exposition, les visiteurs vont découvrir un environnement pas comme les autres, celui de cet animal imposant qui a disparu il y a 12 000 ans de la planète.

Ce gigantesque cousin de l’éléphant vivait à l’époque de l’ère glaciaire dans les immenses steppes herbeuses ventilées par des vents incessants et  le gel.

L’épaisse fourrure de l’animal n’était pas superflu vu les conditions météorologique de l’époque, tout comme ses minuscules oreilles. Mieux valait avoir une bonne protection isolante pour survivre dans un climat rude et hostile. D’ailleurs, les saisons n’existaient pas…

 

Le mamouth était reconnaissable par ses longues défenses pouvant atteindre 4 mètres, parfois plus. Les Néandertaliens et les premiers Homos Sapiens ont cohabité avec lui dans les contrées gelées d’Europe. C’était le temps des petits au Pays des géants…

 

 

L’exposition est vraiment surprenante avec des pièces rares et exceptionnelles, à l’instar de cette reproduction du bloc de Jarckov :  un pavé de 23 tonnes extrait du pergélisol et conservé dans une cave de -12°C. Impressionnant !

D’ailleurs, il faut savoir que les scientifiques qui l’ont décongelés n’en finissent pas de l’étudier avec minutie. Il faut dire que tous les indices deviennent importants pour eux : os, poils, chairs et peau préservés par le froid. L’analyse de tous ces morceaux devrait permettre d’avoir des informations importantes sur l’animal, bien sûr, et son environnement de l’époque.

 

Les scientifiques, toujours eux, sont même parvenus en 2005 à isoler de l’ADN de mamouth. Rien que ça !

Le décodage de son génome relance bien évidemment l’espoir de le faire revivre un jour. Les résultats d’une telle expérience est aussi périlleuse que peu probable… mais pas totalement impossible !

Vous voilà donc prévenu ! Un bon conseil : si vous passez dans le Doubs, à Montbéliard, prenez la peine de vous y arrêter pour découvrir les charmes de la ville, son musée et son exposition.

 

(Au temps des mamouths, parc scientifique du Près-la-rose. Ouvert au public jusqu’au 4 septembre 2011.)

Bonne visite !