L'excision ce terrible drame subit par les femmes Africaines.
Ce fléau, qui mutile nombre d'entre-elles, au nom d'une pratique ancestrale, est un motif de plus en plus prisé par les communautés africaines de France et sans papiers, dans le but d'obtenir ceux-ci très facilement.
Ces petites filles mutilées par la force et excisées avec l'accord ou non des parents est intolérable. Il faut dénoncer ces pratiques qui font souffrir dans leur chair ces jeunes filles. Sans parler de la difficulté à se reconstruire après un tel acte.
Sans aucune préparation, sans aucune hygiène, des adultes les attrapent, les maintiennent et d'un coup de rasoir donné d'une main vive, les excisent.
Elles n'ont aucun traitement après cette mutilation, aucun suivi médical. On ne dit pas combien d'entre-elles meurent chaque année, suite à une grave infection.
Et maintenant, c'est un motif de plus en plus couru en France pour obtenir des papiers et pouvoir rester légalement en France.
Mais, sous le motif d'empêcher cette excision, se cache aussi le fait de vouloir ne plus risquer l'expulsion à tout instant.
Alors la rumeur circule, elle s'amplifie dans la communauté malienne de France et bien au-delà. Les Guinéens également sans papiers, en font à présent la demande pour le même motif. C'est un bien que de vouloir éviter à ces fillettes de se faire exciser, c'est une idée noble, mais dans la réalité, combien exactement ne le seront jamais.
C'est une tradition qui à la tête dure, et qui est ancrée dans ces communautés depuis des temps ancestraux. Il ne faut pas oublier, que la majorité de ces jeunes filles d'origine malienne ou autre, se font exciser lors d'un séjour pour des vacances dans leur pays d'origine. Alors, qui peut assurer que ces jeunes filles ne se feront pas exciser, une fois les papiers obtenus.
L'obtention de papiers français pour ce motif, protégera-t-il ces jeunes filles?
Je ne le pense pas, mais si cela peut en aider quelques unes alors, ce sera déjà un pas de fait, une petite victoire sur le drame qu'elles subissent. En effet les demandes "d'asiles justifié" (pour ce motif), ont explosés elles sont passées de 117 en 2206 à 1000 dans les huits premiers mois de l'année 2008.
Ce sont en général, des familles qui vivent en France depuis plusieurs années et dont l'un des deux parents est sans papiers.Et tous dans leur demande, invoque le risque d'excision de leur fille, s'ils retournaient au pays.Devant cet afflut des demandes, les doutes assaillent les autorités française. Il sera donc demandé dorénavant un certificat de non-excision.
Mais la pratique des faux-certificats est courante.
Monsieur Jean-François Cordet, Directeur Général de l'Ofpra précise :
– "Nous sommes très gênés, le risque d'excision des fillettes est réel. C'est une pratique très courante en Afrique et surtout au Mali où l'acte est souvent pratiqué contre la volonté des parents. De là, à penser que toute les demandes que nous recevons sont sincères……".
Espèrons qu'un jour cette pratique cesse.
Très bel article, qui a le mérite de nous alerter, une fois de plus, sur ce problème de l’exision…
Malheureusement, si cette pratique barbare est interdite au Mali et au Sénégal, elle est, malgré les peines encourues (la prison à perpétuité sans aucune rémission pour les parents et pour les exciseurs), elle est encore tenace…
Mais, là ou le bât blesse, c’est quand elle est pratiquée en France !
Qu’attendent les Africains pour aider celles et ceux de leur Continent qui luttent sans défaillir contre l’exision ? On préfère assassiner Katouchka (excusez l’orthographe), cette styliste modéliste sénégalaise, qui avait pris fait et cause dans la lutte contre l’exision…
Bref, il convient d’agir avant qu’il ne soit trop tard, ce, de manière à ce que cette pratique barbare et inutile cesse !
Non a Excision m.s.f.
Qu’on régularise les filles seul, Pour faire comprendre le Non à l’excision, et en même temps donner une instruction complet selon leur choix, Elle sont les moins scolarisé, et avantager l’agriculture, dans ce domaine il manque énormément, En Afrique il faudra surtout compter sur les femmes pour développer l’agriculture, elle sont presque les seul à pouvoir composer des regroupement entre quelque village (coopérative) avec une structure économique, de manière à pouvoir s’équiper et mécaniser l’agriculture, dans le cas contraire la majorité des Africain auront pas assez à manger pour longtemps, sans instruction comment voulons nous quelles y arrive.
Dominique
En effet vous avez raison, elle est pratiquée en France.
Ce terrible mal que l’on fait subir à de jeunes filles, à des enfants. Cessera-t-il un jour ?
L’exision est une pratique qu’il faut absolument abolir.
GBGB Dominique.
Andréa.
Bonjour Adhemar
Vous avez raison, il faut donner de l’instruction à ces femmes.
Mais ils savent que s’ils le font, l’instruction est source de révolte.
On ne se révolte que lorsque l’on est instruit, que lorsque l’on comprend les choses.
C’est pourquoi, ils préferent maintenir ces femmes dans l’ignorance.
Amicalement. Andréa.