Qu’y a-t-il de plus important que de donner la vie ? Certaines personnes décident de donner la vie en fondant une famille, un foyer ampli de joie et d’amour, d’autres pensent à ce qu’il pourrait encore faire après la mort, et si je pourrais encore donner la vie lorsque je ne serai plus de ce monde ?! Voici déjà deux semaines que je porte avec moi, ma carte de donneur d’organes et de tissus. A 18 ans on ne pense pas à tous ça, se disent généralement les gens, et bien si, chaque jour on s’approche un peu plus de la fin, la vie peu s’arrêter à n’importe quel moment, il ne suffit parfois de rien.

 

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Plus jeune, je pensais que mon corps n’appartenait qu’à moi, et que si on m’enlevait un organe c’est comme ci ce je n’étais plus vraiment la personne que je suis, à vrai dire je crois que je voulais surtout faire comme mes parents, qui eux sont totalement contre le don d’organes. Ma mère m’a souvent dit qu’elle gardait tout pour elle, et qu’elle préférait garder ce qu’elle a pour nous plutôt que de les donner à un ou plusieurs inconnu, je ne l’ai jamais compris, et je ne l’a comprends toujours pas.  Si un jour elle part, et que nous n’avons pas besoin d’un de ses organes, finalement elle peut éviter à plusieurs personnes de revivre à nouveau. C’est difficile de parler de ce sujet en famille, ils connaissent mon choix et c’est tout. Je pense que c’est en grandissant qu’on se fait vraiment son propre opinion, quand on commence à ce confier à d’autres personnes que la famille …

  Si un jour elle part, et que nous n’avons pas besoin d’un de ses organes, finalement elle peut permettre à plusieurs personnes de revivre à nouveau. C’est difficile de parler de ce sujet en famille, ils connaissent mon choix et c’est tout.

 

 

Tout d’abord, il y a de nombreuses choses à savoir. Il n’y a pas de profil type pour un donneur ;  l’âge et l’état de santé importe parfois peu face à la compatibilité entre le greffeur et le malade. On ne s’arrête pas à la santé, à l’allure que l’on a, le corps ou autre banalité, on ne s’arrête pas aux préjugés. Le don d’organes concerne donc tout le monde.

Etre donneur d’organes peut sauver jusqu’à 4 vies ! Tout dépend de l’état des organes et de la compatibilité encore une fois.

 

On peut également donner la vie de son vivant, cela représente 5 % des greffes, c’est encore très peu, mais ce n’est pas un chiffre à ignorer ! Par contre cela concerne des personnes proches, de même famille,  et les exigences sont fortes. Généralement il s’agit d’un foie, d’un rein, et parfois même d’un don de moelle osseuse.

La carte de donneur d’organes de suffit pas à sauver des vies. Les médecins ne sont pas au courant de notre décision, et même s’ils trouvent la carte sur nous, ils sont obligés de consulter le registre des refus puis de demander l’avis de la famille.

 

C’est pourquoi il est très important de faire connaitre son choix, d’en parler, de se faire comprendre. La décision de la famille est donc obligatoire, la médecine n’a aucun droit sur le corps et dans aucun cas n’a le droit de se servir seule. Le don d’organes reste tout de même très rare, car elle n’a lieu seulement si le greffeur est décédé à l’hôpital. C’est très compliqué en somme, c’est pourquoi il faut en parler, se renseigner.

Combien de personnes de votre entourage ont été sauvé grâce à ces dons ? Une personne peut sauver de nombreuses vies, et pour cela il suffit juste de savoir communiquer.

 

 

Pour toutes personnes contre, il est important de s’enregistrer sur le registre national des refus  !

Je ne remercierai jamais assez les personnes qui ont permis à ma grand-mère de recevoir un cœur tout neuf et puis un nouveau rein, cela fait déjà 8 ans et elle est en pleine forme.

Si vous avez des témoignages n’hésitez  surtout pas, c’est important de communiquer, c’est la clé pour devenir un jour le héro d’une autre vie.

Vous pouvez demander votre carte ici .

Au nom de la vie, le don d’organes je suis pour !

Il n’y a rien de plus beau que de voir la joie de vivre sur un visage, un enfant,  un adolescent, un adulte, une personne agée, tout le monde mérite un seconde chance.