1er février 2007 est la date à partir de laquelle la « clope-plaisir » de fin de soirée, après un bon repas au restaurant ou à la brasserie du coin, durant le café ou le thé, sera réprimandable et hors la loi dans les lieux publics !

Il en sera de même dans les écoles, collèges, lycées et magasins.

En cas d'infraction, les contrevenants devront s'acquitter d'une amende forfaitaire de 75 euros, contre 150 euros pour les responsables d'établissement. Policiers, gendarmes et douaniers seront habilités à dresser des procès-verbaux en cas de non respect de l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

Pour les bars, pubs, hôtels, restaurants, casinos et discothèques, il faudra attendre le 1er janvier 2008.

Ce délai supplémentaire de 11 mois pourrait permettre aux responsables de ces espaces publics, s’ils le souhaitent, d’aménager des mini-espaces hermétiquement clos.

Bien sûr, il sera toujours possible de fumer dans les rues et lieux privés.

Cette loi anti-tabac devrait entraîner des répercussions bénéfiques et quasi immédiates sur la santé.

Il faut savoir que dans tous les États membres de l’Union Européenne, des mesures juridiques diverses sont en vigueur pour limiter le tabagisme dans les lieux ouverts au public.

N’oublions pas que le tabac est responsable d'environ 60 000 morts chaque année, dont 5 à 10% correspondent au tabagisme passif. L'infarctus du myocarde et les attaques cérébrales sont les premières causes de mortalité liées au tabagisme passif. Suivent les cancers du poumon et les maladies respiratoires chroniques.

Alors finit les gênes respiratoires (toux, essoufflement, irritation de la gorge et des yeux…), asthmes, et vêtements qui sentent la clope alors qu’on a rien demandé.

Le temps est venu de garantir le respect du droit à la santé des non-fumeurs.