La Bande de Gaza vient de vivre l'une de ses journées les plus meurtrières depuis sa prise de contrôle par le Hamas en juin 2007. On dénombre à l'heure actuelle pas moins de 33 morts et une centaine de blessés, dont des femmes et des enfants, suite à des frappes israëliennes.

 

Mahmoud Abbas, le président palestinien, n'a pas hésité à employer le terme d'holocauste pour qualifier l'offensive de l'armée israëlienne, et appelle officiellement a une "protection internationale du peuple palestinien".

 

Cette offensive particulièrement violente qui a débuté mercredi dernier et se poursuit à l'heure actuelle, se veut une réponse aux tirs de roquette incessants effectués par les miliciens palestiniens qui occupent la zone frontalière autour des villes de Beit Hanoun et de Jabaliya.

 

David Becker, le porte-parole du gouvernement israëlien, à déclaré que l'Etat hébreu était "obligé de prendre ses mesures défensives" pour protéger son peuple et accusé les islamistes d'utiliser "leurs propres civils comme boucliers humains".

 

Des propos auxquels son homologue auprès de la branche militaire du hamas, Abou Obeïda, a immédiatement réagi : "les forces sionistes ont échoué à Gaza par le passé. Nous répondrons à toute agression (…) par les moyens disponibles".

 

Parmi les victimes civiles, les services médicaux palestiniens font état d'au moins quatre enfants et trois femmes. Douze activiste du Hamas et du Jihad islamique auraient également péri au cours des frappes israëliennes.

 

Selon un bilan établi par l'AFP, le nombre total de victimes du conflit israëlo-palestinien s'élèverait à plus de 6200 depuis l'année 2000.