Ressenti au fil d’un docu-fiction
Et les souvenirs, pour ceux qui en ont de cette période, raviveront les bonheurs et les angoisses du moment. Que de frissons. D’une espérance ou du déclin. Mais le plaisir des commémorations dont nous sommes friands ne doit pas nous faire oublier le présent ou les craintes d’avenir.
Dans un an, nous allons affronter ce spectacle d’une nouvelle élection présidentielle. Trente ans ont passé et le monde a énormément changé. Et si nous regardons ce documentaire en y mettant la tête des futurs acteurs, force est de constater que nous avons besoin d’un homme d’Etat. Et que nous en manquons cruellement, de quelque côté que nous tournions notre regard.
Qui peut voir MLP dans ce rôle ? Où est la gravité, la réflexion construite sur une expérience qui diffère du populisme trop étreint ?
Nous avons depuis quelques années l’image d’un homme pressé, Morand ou Delon. Un ludion nourri à l’émotionnel, au compassionnel sans vision qui dépasse la semaine, sauf dans le domaine international où il perpétue (presque) la politique de ses prédécesseurs. Sa logue vue n’arrive pas à dépasser l’horizon pour prendre de la hauteur.
Et c’est peut-être le mérite du quinquennat. Nous devrons donc attendre que surgisse d’un côté ou de l’autre celui qui semblera être capable de « changer la vie » alors que plus personne ne le croit possible par nos dirigeants.
La mondialisation a dévoré les hommes d’Etat pour ne laisser que des hommes d’état de la dette. La nostalgie n’est pas de mise si nous sommes capables de placer notre espérance dans un renouveau à imaginer.
je voudrai rebondir à ta feuille – honorablement ciselée – en replaçant ici 2 commentaires que les sens_sûrs de notre nouvelle pamphlet_aire, cf. [url]http://www.come4news.com/a-quand-la-beatification-de-fran-ois-mitterrand-233157[/url] , auréolée de mille feu par une cours, à l’extrême sensibilité, et dévoyant sous tutelle toute expression de la raison sous le feu couvert de leur frustration émotionnelle dont l’humaine condition, toujours désorientée par ses propres peurs amalgamées à tous ses désirs – éros et thanatos -, se saisit pour, toujours et encor, vilipender l’autre: le différent et/ou les travers de la complexité de notre humanité en l’autre. Pamphlé_taire disais-je, s’éloignant de son rôle de reporter citoyen , axant un discours nausé_à_bond soutenu à l’extrême (de tout égotisme) et le copinage d’un artefact d’un temps obscur retrouvé – qui parle de recherche ? sourire chair Jacques .
Sous une vidéo postée par siempre faisant résonance ironique au fil de l’incandescence obscure de dame soph(t)y, le rassemblement en liesse à Bastille du 10 Mai 1981 tu trouveras ci_dessous l’objet de cette censure faisant office ici de ma réponse à ton article.
sourire
[quote]Hasta Siempre a dit:
…
Aaah.. le sens de la fête et de l’instant de liesse…
l’Homme s’explique en son espérance, et celui qui l’incarne peut jusqu’à revêtir les habits du par_être sans s’affubler de l’être pensant à son avoir. l’humaine condition est ainsi faite, il en est des incantations et des rîtes, des prières et des lamentations, des pleurs et des renonciations pour canaliser cette hubris qui nous caractérise tant.
LOST IN TIME
LUI
I’ve done a lot
God knows i try
To find the truth
I even lie
But all i know
is down inside
I bleeding
ELLE
I’m a super heroe
Come to feast
To taste the flesh
Now leave to cease
And all I know
Is still the beast feeding
And…
crowling on the planet face,
some insect, call the human race,
lost in time and lost in space
& meaning !
PS: Le spleen de la bête – vitupérant sa lithanie indolente…
car nul n’ignore plus que nous vivons une période de rupture, de recomposition chaotique: géostratégiques, sociales et culturelles.
Partout, alarme et désarroi succédent à la grande espérance d’un “ordre réparti”. Celui-ci, on le sait, est mort-né. Et nos sociétés, comme lors de précédentes époques de transition, se demandent si elles ne s’acheminent pas à grand pas dans le chaos de toute honorable bien pensance.
A l’aube du 10 Mai, chacun peut constater que l’incertitude est devenue l’unique certitude. Nos sociétés occidentales ne se voient plus clairement dans le miroir du futur… affectées par le choc de nouvelles révolutions, assujetties par la mondialisation de l’économie, hantées par le chomage, gagnées par la précarité, impuissantes devant la dégradation de l’environnement et fortement démoralisées par une corruption galopante.
Dans ce sombre contexte, quelle est la responsabilité de la culture?
Pris en main par le marché, sa pensée unique et sa loi d’airain: celle de l’offre et de la demande , le modèle culturel a dérapé dans l’insignifiant, le sensationnel, ou le vulgaire.
Les créateurs peuvent-ils laisser faire ? Les usurpateurs de toute bien pensance droitière ou gauchère, aisé(e)s ou mal_aisé(e)s en droitisant leur souffrance, gauchisant leur: hein… posture! – niant leur propre angoisse en leur probe: hein…satisfaction! – sauront-ils se mobiliser pour qu’en cette aube avancée du IIIème millénaire, notre civile translation – NOUS/MOI/ JE – sombre dans la fascination du chaos.
vote -vote + Abus
10 May 2011
Votes: +0[/quote]
[quote]Hasta Siempre a dit:
…
Il semble paradoxal d’évoquer actuellement quoi que ce soit qui soit en rapport avec la duplicité en lieu et place de réalité.
Sourire: TIME blaster is over …. ô douleur intime!
The INSTANT is over your suffering
Le monde, ou plutôt l’homme semble en effet traverser une période de crise de plus en plus profonde, tant moralement que religieusement, socialement et politiquement.
Chaque jour le fait divers informatif nous apporte la révélation que quelques crimes odieux, des enlèvements, des hold-up, des tortures infligées à des adversaires politiques et de toute société civile.
Nous sommes là, plutôt rarement des témoins, pleins de bonne volonté qui révèle nos frustrations notoires et silencieuses… mais incapables de résoudre pratiquement, dans l’immédiat, les problèmes urgents qui se présentent à notre rapport à l’humain.
Cependant, il existe une vision des choses très différente de celle que nous venons d’évoquer. Un sens des valeurs, tout autre, préside au comportement de l’engagement, à son sens de l’action. Il ne s’évade pas du monde en délirium très mince – (tes sources absente tjrs et encore), tes souffrances présentes eyes wide shut. Je souris amusé à ton infortune, ta vie n’est, sans doute, plus qu’un calvaire, fait davantage l’amour, et évite de tremper ta plume dans ton encrier nauséabond. Pâques n’est s’en doute pour toi qu’un Noel solitaire et les cloches de ton insatisfaction sonnent déjà le glas ou le toccin de ton pathos_logique.
Par engagement, ici nous n’entendons pas le rêveur prisonnier de ses propres créations mentales ou de celles suggérées par un système organisé. Il s’agit plutôt de l’être qui a pris pleinement conscience de la nature véritable des choses : multitude expressive de la diversité incarnée toujours en mouvement de sa propre nature. Dans cette perspective, il s’est dégagé de ce que les sympathisants de la « Gnose de leur JE tutélaire, MOI illusoire » appellent « l’aspect surfaciel des choses ».
Elle se tait… LA DOULEUR !
– no more comment
[u]NB:[/u] je vote (-) pour cette feuille qui ne comporte aucun discernement, et à toute les interventions de notre Buster_Keaton
vote -vote + Abus
09 May 2011
Votes: +0[/quote]
Prendre conscience de nos problèmes est un premier pas. Les résoudre est une autre affaire. Ne pas les reconnaître conduit aux extrêmes.