Après les algues vertes en Bretagne, les algues bleues ouvrent un nouveau front en Lozère….L’invasion a donc bien commencé.

Avant de commencer à écrire cet article, je me suis renseigné auprès des autorités compétentes à savoir les observateurs de la vie extra – terrestre. Ils m’ont affirmé, qu’aucune invasion n’avait été décelée. Et pourtant, elle a bel et bien commencé.

Il y a quelques années, les algues vertes envahissaient les côtes bretonnes, rendant les plages impropres à la consommation.  Certes, ce n’était pas très alléchant ni ragoutant pour les habitants, mais encore moins pour les touristes.  On soupçonnait déjà à l’époque deux coupables présumés : l’azote et les nitrates. Or, ces deux agents avaient été aperçus en grande quantité chez la quasi-totalité des éleveurs de porc breton. Utilisés dans ces élevages de porc (je ne sais pas si une telle industrie peut encore prétendre au nom d’élevage, mais bon là est un autre débat), l’azote et les nitrates seraient donc responsables de la prolifération des algues vertes en Bretagne. On a commencé à réellement s’inquiéter , lorsqu’un cheval a succombé après son passage sur l’une de ces plages. Puis, lorsque plusieurs chauffeurs se sont retrouvés pris de malaise en travaillant à proximité de cette laitue de la mer, on se disait bien que quelque chose d’anormal se produisait.

L’affaire a pris une autre tournure, le 22 juillet 2009, lorsque M Thierry MORFOISSE, chauffeur, a été retrouvé mort au pied de son camion, après avoir déchargé sa cargaison d’algues vertes en état de décomposition  (C’était son 3ème voyage de l’après midi) . Bien qu’attribué à un malaise cardiaque, ce décès n’a été révélé – c’est un langage politiquement correct, pour éviter d’affirmer, qu’il a été masqué – que le dimanche 5 septembre. Là, l’affaire des Algues vertes est devenue une Affaire d’Etat, et le gouvernement, alors que la saison touchait à sa fin, s’est dit mobilisé sur le sujet. Mobilisé pour ramasser les algues vertes à la pelle, et non pas pour traiter l’origine du problème (souvenez-vous des deux suspects du départ). 2010 a été une année faste pour l’algue verte mais aussi pour les bretons. En fait, pas pour tous les bretons, mais pour ceux, louant des pelles et des camions, susceptibles de pouvoir évacuer les algues vertes des plages. Ainsi, des mois durant, un ballet de camion a égayé le paysage breton, passant et repassant devant les porcheries. 2011 est arrivé, et avec le printemps chaud, que l’on a connu, le ballet de camion a repris, mais plus tôt qu’en 2010 (Les loueurs espèrent bien pouvoir, à très court terme, bénéficier de cette manne tout au long de l’année).

Mais cette année, l’algue verte s’est attaquée aux sangliers, décimant le cheptel breton, au désespoir des chasseurs.  La Bretagne devient, petit à petit, la zone noire, pardon verte, de la France, pourtant réputée si touristique.

Cela effraie et nous fait prendre conscience des dangers, que nous causons à notre environnement. On a aussi l’impression de marcher sur la tête, lorsque l’on entend les écologistes clamer, que ce n’est en rien la faute des éleveurs de porc, qui n’ont fait que ce qu’on leur demandait.  Dont acte.

On croyait pouvoir contenir la propagation de l’algue verte et on a eu raison. Mais, en ce mois d’Aout, subrepticement, on apprend qu’un nouveau foyer décime non plus les sangliers mais les chiens. L’algue verte aurait encore servi. Pas du  tout, il s’agit de l’algue bleue, cette fois ci, et cela n’a rien à voir, puisqu’en cas de forte chaleur l’algue bleue devient dangereuse à cause des cyanobactéries. Donc, l’algue verte, devenue bleue, attaque non plus les sangliers mais les chiens. On croit marcher sur la tête.

La Bretagne serait donc le territoire des algues tueuses. Comment cela ce n’est plus en Bretagne mais en Lozère dans le lit du Tarn…Difficile à croire en effet. Donc, désormais, les choses sont claires. Après une épidémie d’algues vertes tueuses de chevaux, d’êtres humains, et de sangliers, l’algue bleue sévit désormais en Lozère, s’en prenant aux chiens.  A part cela, rien n’est déréglé sur notre planète, puisque les Verts nous le garantissent. Bleues ou vertes, les algues sont donc dangereuses.

Pour le moment en Bretagne et en Lozère. C’est les loueurs de camions de Lozère, qui vont être contents. Non, même pas, puisque l’algue bleue est invisible, et que les autorités ont fait mettre des panneaux « Baignade interdite aux chiens » (La c’est les fabricants de panneaux, qui se frottent les mains). Oui, car selon les dernières indications, un danger existe pour les jeunes enfants (il faut donc changer les panneaux) ; D’ici quelques jours, on apprendra bien avoir repéré un ou plusieurs suspects, même si aujourd’hui l’enquête est au point mort.

Voila donc l’actualité de la France aujourd’hui. Rien de bien conséquent donc à en croire les autorités compétentes (sic !). Les mêmes, qui en 2009, nous promettaient de s’attaquer au problème des algues vertes, et qui au bout du compte, n’ont fait qu’enrichir les entreprises bretonnes de travaux publics .

Il vaut mieux traiter ces informations sur le ton de l’humour, tant elles apparaissent irréalistes et surtout incompréhensibles. Mais surtout ne vous inquiétez pas ,Messieurs dames, un nouvel appel au centre anti O.V.N.I me confirme bien, qu’il n’y a rien de surnaturel la dedans, mais juste les conséquences de politiques contre – nature.