Les pirates du Web savent désormais à quoi s’en tenir avec la mise en place de la loi Hadopi, votée par le Parlement en mai 2 009,  dont les derniers décrets d’application viennent d’être publiés. L’objectif de cette loi est de lutter contre le téléchargement illégal parfois abusif.

De nombreux internautes téléchargent illégalement et de manière abusive de la musique et des vidéos sur internet, de façon à se procurer à moindre coût, le dernier tub à la mode ou un clip détonnant, voire même un film passionnant.

 

S l’on en croît certains sondages, plus de 70 % des personnes concernées par cette pratique sont prêtes à arrêter de télécharger illégalement.

 

Certaines personnes pensent qu’il serait souhaitable de bloquer l’accès aux sites illégaux qui permettent un téléchargement gratuit. Ils avancent même que la mise en place d’un système d’abonnement mensuel permettant un téléchargement légal permettrait de régler le problème. Pourquoi pas si le montant de l’abonnement reste  tout à fait abordable,  à un tarif de 10  à 15 € par mois !

 

Et vous qu’en pensez-vous ? Faîtes-vous partie des internautes irascibles qui ne se sentent pas concernées par ce nouveau dispositif, ou au contraire défendez-vous la protection des droits pour la diffusion des œuvres sur internet ?

 

Quoi qu’il en soit, à l’avenir dès que le gendarme du Web qui défend les droits des auteurs, recevra des plaintes vis à vis des internautes qui fréquentent des sites illégaux, il adressera aux intéressés un mail d’avertissement. En cas de récidive un deuxième mail accompagné d’une lettre recommandée sera transmis, avec un risque de poursuite judiciaire pour infraction aux droits d’auteur.

 

A ce niveau là, la sanction risque d’être salée puisque l’internaute pirate est à la fois passible d’une amende de  1 500 € et d’une suspension de sa connexion internet.

 

Cela doit nous amener à réfléchir sur malheureusement une pratique trop facile et souvent répandue, qu’il est possible de tout faire et de tout obtenir sur Internet, même en marge de la légalité.

La création des œuvres  est un travail de longue haleine et coûte très chère, essayons de faire un effort solidaire pour participer à son financement et développer pleinement l’activité de création.