Quelle que soit les enseignes de distribution, Ikea, Leroy Merlin, Fnac, Auchan, Carrefour, vous entendez régulièrement lors de votre passage en caisse : « Avez-vous la carte du magasin » « Est-ce-que vous la voulez », vous savez elle est simple à obtenir et elle vous offre de nombreux avantages : réductions, offres promotionnelles.
Méfiez-vous des cartes de fidélité.
Mais très souvent, ce n’est pas une simple carte de fidélité que vous avez, mais c’est aussi une carte de crédit. Sous couvert d’une carte de fidélité ou de paiement en plusieurs fois sans frais, de nombreux consommateurs se voient attribuer à leur insu, un crédit revolving. C’est-à-dire une réserve d’argent mise à votre disposition par un organisme de crédit que le consommateur peut utiliser comme il le souhaite. A chaque remboursement la réserve se reconstitue, c’est donc un crédit permanent. Le seul problème c’est que les taux d’intérêt de ces crédits varient entre 15 et 20 % et ils sont calculés à chaque retrait, donc plus le crédit est utilisé, plus ces taux d’intérêt sont très élevés, plus ils pèsent sur les mensualités et plus la durée de remboursement s’allonge. Au final, l’utilisateur de cette réserve d’argent finit par payer plus d’intérêts qu’il n’a emprunté d’argent.
Difficile de résister à cette facilité de trésorerie à des moments où vous avez besoin d’argent, pour faire des cadeaux à vos proches.Les cartes de fidélité des magasins sont donc à double tranchant ; elles permettent d’avoir des réductions, mais elles incitent aussi à la dépense. Cette pratique est très coûteuse et conduit malheureusement trop souvent au surendettement.
Quelques conseils pour éviter les ennuis.
Quelle que soit la carte de fidélité qui vous est proposée, il faut, avant de signer lire attentivement les documents qui vous sont remis et interroger le vendeur sur la nature même de cette carte de fidélité. Donne-t-elle simplement droit à des avantages au sein du magasin ou est-elle jointe à une forme de crédit ? Si oui lequel ? A quelles conditions ?Avant d’utiliser une forme de crédit revolving, il faut voir si d’autres solutions de financement plus intéressantes, tel que le crédit à la consommation qui peut vous être accordé par votre banque et dont le taux d’intérêt varie entre 6 à 8 %.De plus, au moment de passer en caisse, ne vous trompez pas sur la touche qui vous permet de choisir votre mode de paiement, à savoir : « au comptant », « en différé à la fin du mois » ou « en plusieurs fois ». Si vous vous engagez de payer en plusieurs fois, vous souscrivez d’office un crédit qu’il faudra obligatoirement rembourser avec des intérêts. En cas de problème, il est toujours possible de demander le report des mensualités ou le rachat de vos crédits. En cas de surendettement tous les crédits sont rassemblés en un seul avec des mensualités moins élevées sur une durée plus longue. Ce qui devrait changer en matière de carte de fidélité. A partir du mois de mai prochain les consommateurs seront davantage protégés contre les crédits à la consommation ; c’est à cette date qu’une loi devrait être mise en place. Les commerçants devront proposer le choix à leurs clients : carte de fidélité seule ou carte associée à un crédit revolving. Le client porteur d’une carte de fidélité paiera désormais ses achats au comptant, sauf s’il demande lui-même à bénéficier d’un crédit. Fini ainsi les réserves d’argent surprise ; la publicité pour ces différentes cartes devra donc préciser clairement si un crédit est associé ou non à la carte.De plus, un fichier pourrait être mis en place pour recenser les prêts, leurs montants et les mensualités de chaque consommateur. Cela éviterait que certaines personnes se retrouvent à rembourser des sommes exorbitantes suite à une multitude de prêts successifs, comme c’est le cas actuellement pour une bretonne de 52 ans qui a réussi a contracté 69 prêts pour un montant de 2 millions d’euros.
Le conseil à suivre, c’est de toujours lire l’intégralité d’un contrat quel qu’il soit, lorsque vous signez pour un paiement en plusieurs fois sans frais ou lorsque vous demandez une carte de fidélité.
Bon bah la je viens de lire un article qui une fois de plus infantilise le consommateur, en effet, nous savons que nos cartes de fidélité ont pour certaine une réserve d’argent, d’ailleurs comme de plus en plus de CB des banques (CA LCL …). Il suffit simplement de ne pas l’utiliser, quand je vais à la fnac en fin de moi et que je vois le dernier ecran lcd, je ne fais pas un chèque en fremant les yeux et espérant que la banque ne le rejettera pas, je ne paie pas non plus avec ma carte fnac… je reflechis et evalue les differents moyens de réaliser mon projet, il ne faut donc pas crier au loup, mes carte de fidélité m’offre diffèrent moyen de paiement je ne les utilise pas tous, ma voiture peut allez à plus de 200 mais je reste à 130 sur l’autoroute
Malheureusement, je crois que le consommatuer est un vraiment infantilisé… Il n’y a qu’à voir tout ce qui se passe en commission de surendettement ! Perosennellement je suis très favorables aux demandes des associations de consommateurs pour dissocier complètement la fonction de crédit de la fonction de fidélité. N’oublions pas que de nombreuses enseignes disposent de cartes de fidélité sans aucune fonction crédit… il faut privilégier ces enseignes ! Je refus systématiquement les cartes de fidélité adossées à du crédit et j’ai quand même des cartes dans des enseignes de tous secteurs…
C’est vrai que cet article donne l’impression d’infantiliser les consommateurs, mais à y regarder de plus près, beaucoup d’entre nous agissons comme des enfants en consommant d’ue manière irresponsable et parfois impulsif. Dans le cas contraire, il n’y aurait pas autant de surendettés! Ceci dit, cet article à au moins le mérite de rappeler quelques précautions de base qu’il est toujours bon d’avoir en tête avant d’aller faire nos emplettes! Je suis d’accord avec Agnès sur la disctinction des cartes de crédit et/ou de fidélité.
Et en plus ca permet de suivre et les clients a la trace et de connaitre leur besoins mieux qu’eux-mêmes…