Assistance Publique des Hôpitaux de Paris : restructurations et suppressions de postes

L’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris représente un des plus gros systèmes de soins publics en France.L’Ap-Hp représente 37 hôpitaux pour un total de 670 services de consultations et de soins. Ce service médical public regrouperait  92000 personnes pour permettre son fonctionnement.
 
Chaque année, c’est environ 1 million de prises en charge en court séjour, un peu plus de 4 millions de consultations et  million d’urgences par an. Ce système médical, à la française, regroupant la plupart des grands chirurgiens et professeurs de renommés mondial et en passe d’être restructuré. En effet, la plupart de ces hôpitaux sont vétustes car datant majoritairement du 19ème siècle et pour certains datant même du temps des hospices de Paris.
 
Faute de budget ceux-ci ont été peu rénovés. C’est pourquoi le directeur de l’assistance publique, Monsieur Benoît LECLERCQ , estime par exemple que "la seule mise aux normes de l’Hôtel-Dieu coûterait ainsi 280 millions d’euros, alors que la création de 450 nouveaux lits à Necker ne représente que 180 millions d’euros" et qu’il serait plus judicieux que "du fait de la vétusté de certains locaux, moderniser en regroupant revient souvent moins cher que de rénover".Espérons que cette façon de voir les choses augmentera t’elle le nombre de lits, surtout que pendant ces dernières années certains syndicats ont protestés par le manque flagrant de chambres d’hospitalisation disponibles.
 
En plus de cette logique de regroupement économique et géographique, Monsieur Benoît LECLERCQ  souhaite aussi dans  souci probable de rétablissement d’équilibre budgétaire supprimer 3000 à 4000 postes dont la plupart seraient des professionnels de santé.Au mois de Décembre dernier, la direction de l’Ap Hp avait du faire face à 900 responsables médicaux qui menaçaient de démissionner suite à une perspective de suppression  de 1000 emplois pour 2010.Certes le fonctionnement de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris a un coût. Mais quel est le prix pour une prise en charge optimale face à la maladie. Les infirmières qui sont déjà peu nombreuses et peu payées pourront-elles encore réaliser des soins et un suivi post opératoire en étant encore moins nombreuses.
 
Souhaitons nous avoir une politique de délocalisation du personnel paramédical en le faisant venir d’autres pays du monde et en les payants encore moins ?Le système de santé, en plus de la sécurité sociale, est entrain de s’effondrer sur de pseudos économies. La restructuration est une bonne chose, mais soyons vigilants à ce que notre « service public de santé » ne se dégrade pas.