Arthur Villette est arrivé septième ex aequo à l’émission de TF1, hier soir. Cette expérience l’a conforté dans son choix de devenir cuisinier.
La cité de Brennus serait-elle un vivier de futurs chefs cuisiniers ? Depuis tout petit, Arthur Villette, 11 ans, cuisine chez lui, pour sa famille et ses amis. Cette passion lui a valu de se classer septième ex aequo à l’émission MasterChef Junior, diffusée hier soir sur TF1. Il s’agit du deuxième Sénonais qui participe à l’émission, après Valentin Sieuw.
Aujourd’hui décontracté, le jeune cuisinier raconte son aventure devant les fourneaux de l’émission, sous la pression des chronomètres. « Le matin, on était interviewés et l’après-midi, on faisait les épreuves en cuisine. Le plus dur a été cette grosse horloge, qui rythmait notre travail. Je n’aime pas être chronométré. Je suis d’accord pour le refaire mais sans l’horloge ! Mais je suis content d’y avoir participé. »
Il a eu peu de temps pour se préparer
« Je suis très fière de lui, il a très bien représenté l’école de cuisine. Je crois que j’étais aussi stressée que lui. Le plus important, c’est qu’il en a profité et qu’il a eu un avant-goût de son futur métier », confie Cécile Puechbroussoux, chef cuisinier au Crieur de vin et professeur d’Arthur. Un peu stressé au début, il a su prendre ses marques malgré ses débuts dans une vraie cuisine professionnelle. « Je n’ai pas eu le temps de le préparer à tout ce matériel. C’est très impressionnant pour des adultes, alors imaginez-vous pour des enfants », remarque Cécile.
Le Sénonais et les sept autres candidats ont aussi subi le regard rigoureux des trois membres du jury : Frédéric Anton, Yves Camdeborde et Sébastien Demorand. Le tournage de l’émission s’est déroulé pendant les dernières vacances de la Toussaint.
Une semaine chargée en émotions et en rencontres pour l’apprenti-cuisinier, qui s’est fait de nouveaux amis. « Le groupe d’enfants a été très sympa », précise la mère d’Arthur, Céline. « On s’appelle toujours pour faire des sorties ensemble. Tout le monde a été agréable et le jury aussi. Sébastien Demorand était mon préféré », ajoute-t-il.
Pour arriver à l’émission, le Sénonais a passé de nombreuses épreuves, avant d’être retenu parmi 3.600 autres jeunes de France et de Belgique. Sa candidature n’a pas été conventionnelle puisque ce sont les équipes de TF1 qui ont contacté la chef cuisinier. « Ils m’ont demandé de donner des noms d’élèves avec plus de 12 cours de cuisine. J’ai nommé Arthur parmi cinq autres jeunes apprentis », indique Cécile.
et le dessert au chocolat ! »
Le candidat a été prévenu trois jours avant le début du tournage de l’émission, ce qui lui a laissé peu de temps pour se préparer. « On n’a pu travailler que très brièvement les produits », ajoute la marraine. « Ah oui ! Le fameux saumon et le dessert au chocolat et il fallait être original », s’empresse de préciser le jeune cuistot, tout en regardant sa professeure, avec qui il partage visiblement une grande complicité.
Arthur pense continuer l’aventure gastronomique et créer ses recettes : « Je cuisine autant le salé que le sucré mais je préfère quand même les recettes salées. Pour le moment je pense en faire mon métier. J’aimerais bien avoir un restaurant et pourquoi pas en Espagne ».