Bien que la manifestation anti-islam de ce 11 septembre ait été interdite, quelques dizaines de personne se sont rendues dans la capitale belge pour cette occasion, et une cinquantaine d'entre eux ont été arrêtées par les services de police, particulièrement déployés en prévention de leur venue.
C'est vers 10 heures que des petits groupes sont arrivés devant les journalistes. Une partie des manifestants, blousons noirs et crânes rasés, arbhorait des écussons aux couleurs de la Flandre et a été aussitôt emmenée du fait de l'interdiction de la manifestation, et devrait être libérée dans 24 heures.
Si la SIOE avait décidé de maintenir l'appel à la manifestation, la LAE y avait renoncé suite à l'interdiction par le bourgmestre de toute manifestation ou contre-manifestation, et les services de sécurité ont été fortement déployés dans le secteur des institutions européennes, en vue de cette journée.
L'association avait espéré réunir 20000 personnes. C'est 10000 signatures que le député européen et souverainiste britannique a pu remettre dans une pétition dénonçant l'interdiction de la manifestation.
Tandis que tout cela se déroulait, au conseil de l'Europe, le secrétaire général terry Davis dénonçait le sectarisme de l'association, qualifiant le mouvement "d'honteuse démonstratration de sectarisme et d'intolérance", allant jusqu'à exprimer que le danger pour l'Europe et ses valeurs ne viennent en rien de l'islam, mais bien de ses groupements islamophobes ou bien islamistes…
Plus loin il ajoute que la liberté de réunion et d'expression peut "être restreinte pour protéger les droits et libertés d'autres citoyens, y compris la liberté de pensée, de conscience et de religion".
En complément de cet article, 154 personnes auraient été interpelées, mais ne devraient pas êter retenues plus de 24 heures. Les manifestants et la police se sont affrontés durant une demi heure dans le centre de Bruxelles, les policiers usant de canon à eau.