Successeur d’Eric Besson qui était Ministre de l’industrie, Monsieur Arnaud Montebourg, aura la lourde charge de relever l’industrie Française au Ministère du redressement productif. Ce membre actif du parti socialiste depuis 1980 est licencié en droit de l’université paris1 Panthéon-Sorbonne. Il se fait remarqué en politique pour sa lutte contre la droite et l’extrême droite et son opposition à l’immunité du président de la république. Il crée en 2005 un nouveau mouvement politique au sein du PS qu’il nomme: « Rénover maintenant ». Il publie en 2011 un essai dénonçant la mondialisation et appelle « à une conversion écologique et sociale du système productif et à une révolution industrielle verte ». Il est par ailleurs favorable au démantèlement des agences de notation.


 Lors des primaires socialiste ou il s’est placé en troisième position, devant Mme Ségolène Royal, Arnaud Montebourg prône la transformation de la gauche en la voyant plus écologique. Il propose de transformer notre économie en « tenant compte de l’urgence environnementale ». Ses grandes orientations sont : la dé-mondialisation – une Europe forte – une protection commerciale aux frontières européennes – introduire des principes écologiques dans notre économie – meilleur répartition des profits des entreprises – réduction des écarts de salaire entre salariés et patrons – Passer à la 6ème république en transformant nos institutions qui seront plus transparentes et qui redonneront du pouvoir aux citoyens.

Ses idées de redressement industriel sont affirmées comme : « passer des accords de stratégie industrielle avec l’Allemagne » – « allier les forces publiques et privées » – « mettre un terme aux pratique des stock-options » – «  supprimer les actions gratuites » – « investir dans l’économie de l’avenir » – «  développer les investissement pour la production des énergies propres, individuels ou de voisinage ». Des idées à foison, donc, pour notre nouveau ministre du redressement productif. Nous serons présents pour constater les prochaines mises en place de ses réformes, pour les critiquer si nécessaire mais aussi pour les encourager si elles suivent une véritable politique de redressement de notre industrie. Bon courage Monsieur le Ministre.