Argent dilapidé dans le sport

Depuis la nuit des temps, l’argent détermine l’identité de chaque individu (Tiers État, noblesse , etc). Et aujourd’hui, avec l’ascendance des médias, l’argent est omniprésent et la différence entre les deux extrêmes – pauvres et riches – s’accentue.

On peut s’interroger sur l’explication d’un tel phénomène. Prenons un exemple: le sport.

 

Le sport moderne serait né en Angleterre durant La Révolution Industrielle. C’est à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle que les fédérations internationales ( UCI (Union Cycliste Internationale) en 1900 et la FIFA (Fédération International de Football Amateur) en 1904,…) ainsi que les grandes compétitions internationales (Jeux Olympiques en 1896, Tour de France en 1903…) voient le jour.

Le sport professionnel a toujours été considéré comme une activité économique engendrant ressources matérielles et humaines, et cela depuis les Jeux Antiques.

Mais depuis les années 1980 à la suite des 30 Glorieuses, ce dernier est entré dans la mondialisation. Le sport est devenu un business. C’est durant la période 1982-1984 que le sport de compétition est entré dans «l’aire du marché " avec la privatisation du financement en 1984 des Jeux Olympiques de Los Angeles, de l’exploitation commerciale de ces Jeux, du lancement des chaînes privées de télévision résultant de l’abandon du monopoles des chaînes publiques mais aussi du développement des équipements sportifs.

Ce développement économique a contribué à l’augmentation des masses salariales des sportifs professionnels s’accroissant année après année. À présent, les sportifs font partie des hommes les plus riches au monde. D’ici deux ans Tiger Woods, le golfeur américain deviendra le premier sportif de l’histoire milliardaire.

Les sportifs sont-ils trop payés?

 

De nos jours, certains sportifs sont soumis à des contrats qui leur assurent un salaire fixe et sûr, car il est fondé sur les résultats de l’année précédente, mais qui est nettement supérieur au salaire d’un employé dans une entreprise. C’est le cas pour tous les sports où il y a un marché de transfert des athlètes, comme les sports d’équipes (football, basket-ball mais aussi la formule 1 par le biais des écuries). Donc une grande partie des sportifs professionnels ont un salaire fixe.

En Europe, le football est de loin le sport qui rapporte le plus. En effet, en 2009 sur les vingt sportifs français les mieux payés, 16 sont des footballeurs soit 80%. Ceci se justifie car ce sport est le plus populaire et également celui qui rapporte le plus d’argent.

Mais le salaire des sportifs est nettement moins critiqué que ceux des PDG (en outre à cause de la crise financière). Surtout que les exploits sportifs sont plus appréciés du grand public que les parcours modèles de ces élites car leurs actes sont très médiatisés et ils donnent de l’espoir aux plus démunis, suivant l’exemple des footballeurs comme Didier Drogba, né en Cote d’Ivoire. Si les sportifs sont aussi bien payés, c’est parce qu’ils rapportent beaucoup d’argent.

Le salaire existe pour « récompenser la compétence » d’après Christophe Guitton. Les salaires des sportifs devraient ainsi être considérés comme des récompenses. En guise de remerciement pour nous avoir amusé, diverti. Cela semble quand même réellement excessif. Si l’on prenait tout cet argent fou du sport, nous pourrions déjà équilibrer les richesses. Certains pays de l’Asie du sud et d’Afrique Centrale manquent justement d’argent. Définis comme PMA (= Pays les Moins Avancés),ces derniers pourraient construire des buildings, des routes, faire du commerce avec les autres États…

 

 

Chaque homme sur Terre est attiré par l’argent et les sportifs ne vont pas exception à la règle. Chaque individu dès qu’il en a la possibilté s’en va en quête de toujours plus de richesse, jusqu’à l’excés.

 

 

 

 

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