Voilà un article retoqué par la modération, je me permet de le placer sous votre trait d’humour pour y entrelacer la diplomatie d’un monde politique au frontière de la pensée inique , plus qu’unique.
Merci.
LA CRISE BANCAIRE ou le casse du siècle !
Derrière les façades centenaires des institutions de Wall street, de Londres, de Paris, de Hongkong, une nouvelle organisation bancaire s’est mis en place imperceptiblement au milieu des années 70. Les fondements du commerce de l’argent codifiés après le Krach de 29 pour les besoins du capitalisme industriel se sont effrités, puis ont explosé, sous la pression d’une force brute nommée finance. En moins d’une décennie, les frontières nationales et les chaînes législatives qui reléguaient les établissements de crédit au troisième rang économique derrière les Etats et les grandes entreprises ont tour à tour été brisées. Le marché planétaire de la pensée unique appelait un système bancaire global.
La politique monétaire, rouage central du gouvernement économique, fut soustraite au monde politique et placé sous le contrôle d’une Banque Centrale « indépendante » (FED, Federal Bank au E-U et BCE Banque Centrale Européenne en Europe), cad proche des milieux d’affaire. Après quatre ans de tempête financière, un regard sur les ruines de l’économie mondiale inspire une question qui peut sembler triviale :
Au fait, A QUOI DEVAIENT SERVIR LES BANQUES !
De la monnaie comme valeur d’échange aux banques d’investissement.
Une Manière de voir.
Que la faillite, en septembre 2008, d’une seule institution financière, Lehman Brothers, ait pu conduire le monde au bord du gouffre indique, sans ambages, la centralité des banques dans la vie économique. Que celles-ci aient ensuite forcé les Etats à échanger en partie leurs dettes « pourries » contre de l’argent frais (cad contre l’économie productive et entrepreneuriale : le travail) du contribuable, suggère, cette fois, l’ampleur du problème : Le rouage a domestiqué la machine, le moyen s’est transformé… métamorphosé en fin.
A cela rien d’étonnant… mais aujourd’hui bien détonant !
Hasta Siempre
sur 9 novembre 2011 à 23 h 24 min
Au gré de leur expansion, les banques ont projeté dans tous les domaines de l’activité humaine leur logique (celle, asservissante, du crédit, et celle, tutélaire, du profit), leurs intérêts (j’y reviendrai plus tard en développant le sujet, en quelques commentaires, et largement décliné par Marc Roche dans son bouquin La Banque : comment Goldmann Sachs « dirige » le monde, Ed A Michel – les anciens de G S hantent les coulisses de Wash in tongue), leurs us et pratiques, (au cœur du savoir, jouant des conflits d’intérêt, au cœur du système, comme conseiller et spéculateur) et leurs produits (ô dettes douteuses titrisée et dispersées aux quatre vents !).
Qui veut remonter aux racines d’une crise immobilière en Espagne, d’une opération de blanchiment en faveur d’un homme d’état chilien, de l’endettement de pauvres au Bangladesh, tombe à coup sûr sur une banque ; celui qui cherche à démêler les pratiques opaque d’une chambre de compensation tombe en revanche sur un os…
Manière de voir 119.
… » L’affaire Goldmann Sachs,
elle aura néanmoins rendu possible la réforme du système financier des E U. (Doit-on en sourire aujourd’hui ?) – La loi Dodd-Frank, qu’il est convenu d’appeler « la plus vaste réforme du secteur financier jamais opérée depuis la grande dépression » a été voté par le Sénat américain le 15 juillet 2010. Assurément claire sur les grands principes, elle vise à empêcher l’effondrement des grandes institutions financières et leur sauvetage par les contribuables, à minimiser la spéculation des banques sur leurs fonds propres, à imposer plus de transparence au marché des produits dérivés échangés de gré à gré et, enfin, à protéger les consommateurs contre les pratiques prédatrices et usurières.
Mais le lobby bancaire se battra sur tous ces terrains.
IL MISE SUR LA DISPARITION PROGRESSIVE DE LA RANCŒUR PUBLIQUE ENVERS LES INSTITUTIONS FINANCIERES POUR RETROUVER TOUTE SA LIBERTE D’ANTAN .
Belle gageure…
Pour affûter votre impatience…
Au moment même où G S incitait ses clients à s’engager sur le marché de l’immobilier, elle mettait au point un produit financier, « Abaccus », lui permettant de spéculer sur la baisse du secteur. Accusée de fraude, elle parvenait, ce même 15 juillet 2010, à blanchir son équipe dirigeante contre une amende de 550 Millions de $ : l’équivalent de deux semaines de ses profits, soit 3% de l’enveloppe des primes qu’elle a distribué en 2009. Source : M de V Oct-Nov 2011 Ibrahim Warde, Monde Diplo.
… «
A vous lire avant d’aller plus avant, et (de) pénétrer au cœur des institutions financières du monde et des banques d’affaires ou de conseil.
Hasta Siempre
sur 9 novembre 2011 à 23 h 25 min
je me permets…
Hasta Siempre
sur 9 novembre 2011 à 23 h 43 min
la raison invoqué par la modération:
[i]ce texte a été repris en partie du livre ci-dessous ,
« Bâtisseurs de ruines » de Pierre Rimbert
c’est une pratique interdite sur c4n , que vous auriez connue si vous aviez pris la peine de lire notre charte éditoriale …[/i]
et d’un article, en partie évoqué, d’ibrahim, dois-je préciser.
amen
Hasta Siempre
frep
sur 10 novembre 2011 à 17 h 37 min
Merci à Hasta Siempre pour ce commentaire intéressant !
Voilà un article retoqué par la modération, je me permet de le placer sous votre trait d’humour pour y entrelacer la diplomatie d’un monde politique au frontière de la pensée inique , plus qu’unique.
Merci.
LA CRISE BANCAIRE ou le casse du siècle !
Derrière les façades centenaires des institutions de Wall street, de Londres, de Paris, de Hongkong, une nouvelle organisation bancaire s’est mis en place imperceptiblement au milieu des années 70. Les fondements du commerce de l’argent codifiés après le Krach de 29 pour les besoins du capitalisme industriel se sont effrités, puis ont explosé, sous la pression d’une force brute nommée finance. En moins d’une décennie, les frontières nationales et les chaînes législatives qui reléguaient les établissements de crédit au troisième rang économique derrière les Etats et les grandes entreprises ont tour à tour été brisées. Le marché planétaire de la pensée unique appelait un système bancaire global.
La politique monétaire, rouage central du gouvernement économique, fut soustraite au monde politique et placé sous le contrôle d’une Banque Centrale « indépendante » (FED, Federal Bank au E-U et BCE Banque Centrale Européenne en Europe), cad proche des milieux d’affaire. Après quatre ans de tempête financière, un regard sur les ruines de l’économie mondiale inspire une question qui peut sembler triviale :
Au fait, A QUOI DEVAIENT SERVIR LES BANQUES !
De la monnaie comme valeur d’échange aux banques d’investissement.
Une Manière de voir.
Que la faillite, en septembre 2008, d’une seule institution financière, Lehman Brothers, ait pu conduire le monde au bord du gouffre indique, sans ambages, la centralité des banques dans la vie économique. Que celles-ci aient ensuite forcé les Etats à échanger en partie leurs dettes « pourries » contre de l’argent frais (cad contre l’économie productive et entrepreneuriale : le travail) du contribuable, suggère, cette fois, l’ampleur du problème : Le rouage a domestiqué la machine, le moyen s’est transformé… métamorphosé en fin.
A cela rien d’étonnant… mais aujourd’hui bien détonant !
Au gré de leur expansion, les banques ont projeté dans tous les domaines de l’activité humaine leur logique (celle, asservissante, du crédit, et celle, tutélaire, du profit), leurs intérêts (j’y reviendrai plus tard en développant le sujet, en quelques commentaires, et largement décliné par Marc Roche dans son bouquin La Banque : comment Goldmann Sachs « dirige » le monde, Ed A Michel – les anciens de G S hantent les coulisses de Wash in tongue), leurs us et pratiques, (au cœur du savoir, jouant des conflits d’intérêt, au cœur du système, comme conseiller et spéculateur) et leurs produits (ô dettes douteuses titrisée et dispersées aux quatre vents !).
Qui veut remonter aux racines d’une crise immobilière en Espagne, d’une opération de blanchiment en faveur d’un homme d’état chilien, de l’endettement de pauvres au Bangladesh, tombe à coup sûr sur une banque ; celui qui cherche à démêler les pratiques opaque d’une chambre de compensation tombe en revanche sur un os…
Manière de voir 119.
… » L’affaire Goldmann Sachs,
elle aura néanmoins rendu possible la réforme du système financier des E U. (Doit-on en sourire aujourd’hui ?) – La loi Dodd-Frank, qu’il est convenu d’appeler « la plus vaste réforme du secteur financier jamais opérée depuis la grande dépression » a été voté par le Sénat américain le 15 juillet 2010. Assurément claire sur les grands principes, elle vise à empêcher l’effondrement des grandes institutions financières et leur sauvetage par les contribuables, à minimiser la spéculation des banques sur leurs fonds propres, à imposer plus de transparence au marché des produits dérivés échangés de gré à gré et, enfin, à protéger les consommateurs contre les pratiques prédatrices et usurières.
Mais le lobby bancaire se battra sur tous ces terrains.
IL MISE SUR LA DISPARITION PROGRESSIVE DE LA RANCŒUR PUBLIQUE ENVERS LES INSTITUTIONS FINANCIERES POUR RETROUVER TOUTE SA LIBERTE D’ANTAN .
Belle gageure…
Pour affûter votre impatience…
Au moment même où G S incitait ses clients à s’engager sur le marché de l’immobilier, elle mettait au point un produit financier, « Abaccus », lui permettant de spéculer sur la baisse du secteur. Accusée de fraude, elle parvenait, ce même 15 juillet 2010, à blanchir son équipe dirigeante contre une amende de 550 Millions de $ : l’équivalent de deux semaines de ses profits, soit 3% de l’enveloppe des primes qu’elle a distribué en 2009. Source : M de V Oct-Nov 2011 Ibrahim Warde, Monde Diplo.
… «
A vous lire avant d’aller plus avant, et (de) pénétrer au cœur des institutions financières du monde et des banques d’affaires ou de conseil.
je me permets…
la raison invoqué par la modération:
[i]ce texte a été repris en partie du livre ci-dessous ,
« Bâtisseurs de ruines » de Pierre Rimbert
c’est une pratique interdite sur c4n , que vous auriez connue si vous aviez pris la peine de lire notre charte éditoriale …[/i]
et d’un article, en partie évoqué, d’ibrahim, dois-je préciser.
amen
Hasta Siempre
Merci à Hasta Siempre pour ce commentaire intéressant !