Choses vues, choses non entendues…
Dans ce spectacle à la française que nul nous envie, une fois de plus nous avons eu droit à une caricature de la politique.
Le salon Murat convenait parfaitement à cette absence de combativité des journalistes. D’autant que le maillon faible fut écarté sans ménagement, que ça faisait de la peine. Météo brumeuse pour Claire Chazal.
Nous eûmes droit à bonne demi-heure de fillonades, une surprise telle qu’il fallait lui passer d’autant plus la brosse à reluire que Libération avait osé un titre iconoclaste : « Fillon garde Sarkozy ». Il fallut ensuite un bon coup d’encensoir pour enfumer l’écologie et J L Borloo. De changement ou en était venu au remaniement pour ne pas nous donner le tournis avant 2012. Un pschitt !
Il fallut aussi un quart d’heure d’autocritique modeste et souriante qui avait pour but de montrer que sa faible popularité prouvait la justesse de ces décisions. Qu’on le suive ou le récuse ne change rien, il a toujours raison.
Peu auront sans doute remarqué son lapsus, à la mode cette année. Il a dit :« … ma détermination n’a rien changé… »
Venons-en à l’inouï. Le chômage, traité par-dessus la jambe, l’emploi des jeunes itou, pour doubler les embauches de jeunes en alternance, il faut des employeurs qui en aient besoin, ce qui n’est pas dans le sens du vent d’hiver.
Avez-vous entendu les mots recherche et développement, je doute qu’ils aient été prononcés !
L’Education Nationale, ses problèmes et ses personnels n’ont pas été une seule fois mentionnés. Prodigieux ! Il est certain que le thème crucial de la dépendance est beaucoup plus productif électoralement (75% pour les plus de 70 ans en 2007) que de s’occuper des morveux qui osent défiler sans raison et sans bulletin de vote. Pourtant il avait eu le temps de compter les une du JT de TF1…
Le risque de « collaps » viendra peut-être d’un ex ministre de la Défense qui aurait affirmé la réalité des rétro commissions sous M. Balladur.
Aucun problème d’emploi dans l’avenir de Sarközy : il ferait un très bon METTEUR en SCENE.
Au fait, n’avait-il pas fait la mise en scène des « Diaboliques » … à moins que ce ne soit Clouzot ?
Auteur, Metteur en scène, Acteur principal, chef de régie :
Vladas DRAKULY dans les Diaboliques !!!!!
au bout du tunnel, collapsy !