Vous aimez les tomates ? Quel délice que ces fruits, en été, dans des salades et bien d’autres mets…surtout quand elles sont bien mûres !! Mais à défaut de les manger, savez-vous que les espagnoles (encore eux !!) ont choisi d’en faire une fête. Et pas n’importe laquelle, puisqu’ils se battent à coup de tomates bien mûres, et plus qu’à point parfois, c’est près de 4000 personnes qui se sont affrontées à coup de tomates! Inutile de vous dire qu’il leur aura fallu plus de 120 tonnes de ces fruits pour se les jeter à la figure!! Je trouve cela abominable, quand on pense à tout ces enfants qui meurent de faim . La TOMATINA.. c’est son nom et elle a débuté à l’Est d’un petit village espagnol, nommé Bunol.
Si vous avez envie de voir vos vêtements se colorer de rouge, ainsi que toute votre petite personne, il vous suffit de vous rendre très tôt le matin dans ce village pour participer à cette gentille petite guerre. Il parait que c’est très amusant, et que personne ne ressort blessé de ce jeu un peu stupide. Croyez-moi vous ne risquerez pas de m’y rencontrer. Retournons donc à cette fête…
les camions qui livrent la marchandise ont souvent du mal à atteindre le centre du village, car non seulement le sol est glissant, il y a foule, et la sangria coule à flots. Je ne vous fais pas de dessin, vous imaginez bien la suite. Même nos amis japonais se délectent de ce genre d’amusement et font le voyage jusqu’en Espagne pour pouvoir y participer.
Les plus sages préfèrent de loin, assister à cette bataille en regardant tout simplement de leur terrasse ou balcons, en acclamant les joueurs qui vont se rincer par la suite dans la rivière. La Tomatina ne date pas d’aujourd’hui puisqu’elle a débuté en 1944. Deux adolescents se sont réellement battus à coup de tomates volées sur les étalages des primeurs. Finalement, elle a été interdite en 1950 et de nos jours c’est la mairie du petit village qui l’organise !!
Drôle de jeu que ces espagnolades, entre la tauromachie et la guerre des tomates, !! je préfère de loin voir ces petites boules rouges dans mon panier et sur ma table.
J’espère aussi que pour ces espagnols, les tomates ne sont pas trop…blettes!
Bonjour Gaz
Pourtant Espagnole de coeur (marié depuis 1997 à un Madrilen et vivant 2 mois par an à madrid) je dois dire que je n’accueille pas non plus cette nouvelle idée avec plaisir. Tant de personnes meurent encore dans ce bas monde qu’est le nôtre comme vous le souligner fait que cela m’exaspère autant que vous et sûrement autant que d’autres qui liront votre bel article informatif.
Cependant vous écrivez : « [b][i]Mais à défaut de les manger, savez-vous que les espagnoles (encore eux !!) ont choisi d’en faire une fête.[/i][/b] » C’est la parenthèse qui m’interroge…Pourquoi « [i][b]encore eux[/b][/i] » ?
José (mon mari) n’apprécie pas et milite contre les corrida et trouvera sûrement aussi débile que moi cette nouvelle fête quand je vais lui en parler quand il se réveillera tout à l’heure (il travaille la nuit).
Vous mentionnez que la sangria (boisson phare chez nous) coule à flot et dites que vous imaginez la suite. La sangria est moins forte que notre niole française ne l’est…Tout est question de quantité.
Bonne après-midi
Chrystèle
ayant des origines espagnoles, ayant pratiquée le Flamecno pendant des années, et ayant passé plusieurs années en vacances en Espagne, j’ai écrit ici assez d’articles sur l’Espagne! voilà pourquoi mon « [b]encore eux[/b] »
Quant à la sangria, merci je connais , j’en ai assez bu en Espagne et je connais fortement les désagréments que cela me procure
merci Gaz de votre réponse. De quel coin d’Espagne êtes-vous originaire ?
Mon mari est de Madrid. Ses grands-parents vivaient à la Pedriza (environ de Madrid) un coin magnifique que je vous ferai sûrement des éloges un jour en article.
Bonne Après-midi