Appel du fondateur du GSPC algérien à déposer les armes

Hassan Hattab, fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, qui s’est fondu dans Al Qaïda, a appelé mardi les rebelles islamistes à déposer les armes, quelques heures après un attentat à la bombe qui a fait 43 morts à l’est d’Alger. Hattab s’est rendu aux autorités l’an dernier, après une offre d’amnistie du gouvernement destinée à tourner la page de plusieurs années de guerre civile.

« Je vous conseille de réfléchir et de renoncer à ce que vous faites, de revenir au sein de la société et de vos familles« , demande Hattab aux rebelles encore actifs dans le pays, dans une déclaration diffusée sur le site internet du journal Ennahar. « Je vous conseille (…) de ne pas hésiter et de déposer les armes« , ajoute-t-il. « Nous avons réexaminé nos actions avec sincérité et sommes arrivés à la conclusion que (la lutte armée) conduisait à une impasse et que c’était un devoir sacré de mettre fin aux combats. »

Hattab avait déjà critiqué l’attitude du GSPC et exhorté ses membres à accepter l’amnistie en mars 2006, plus d’un an avant que sa reddition ne soit officiellement annoncée. Selon les spécialistes des questions de sécurité en Algérie, son influence n’est pas négligeable dans les milieux du militantisme islamique.

Un attentat à la bombe visant une école de la gendarmerie algérienne a fait 43 morts et 45 blessés mardi à l’est d’Alger. L’attaque, qui s’est produite aux Issers, à 55 km de la capitale algérienne, est l’une des plus meurtrières sur le sol algérien au cours des dernières années. Elle n’a pas été revendiquée. Selon le ministère, 42 civils et un gendarme ont été tués dans l’explosion.

L’Est algérien a été le théâtre de nombreux attentats commis par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la branche nord-africaine du réseau islamiste. Le 10 août dernier, au moins six civils avaient trouvé la mort dans un attentat à la voiture piégée contre un poste des garde-côtes et un bureau adjacent de la gendarmerie à Zemmouri, également à l’est d’Alger.

Reuters – mardi 19 août 2008 – Inal Ersan, Tom Pfeiffer, version française Grégory Blachier et Guy Kerivel

Hassan Hattab, fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien, qui s’est fondu dans Al Qaïda, a appelé mardi les rebelles islamistes à déposer les armes, quelques heures après un attentat à la bombe qui a fait 43 morts à l’est d’Alger. Hattab s’est rendu aux autorités l’an dernier, après une offre d’amnistie du gouvernement destinée à tourner la page de plusieurs années de guerre civile.

« Je vous conseille de réfléchir et de renoncer à ce que vous faites, de revenir au sein de la société et de vos familles« , demande Hattab aux rebelles encore actifs dans le pays, dans une déclaration diffusée sur le site internet du journal Ennahar. « Je vous conseille (…) de ne pas hésiter et de déposer les armes« , ajoute-t-il. « Nous avons réexaminé nos actions avec sincérité et sommes arrivés à la conclusion que (la lutte armée) conduisait à une impasse et que c’était un devoir sacré de mettre fin aux combats. »

Hattab avait déjà critiqué l’attitude du GSPC et exhorté ses membres à accepter l’amnistie en mars 2006, plus d’un an avant que sa reddition ne soit officiellement annoncée. Selon les spécialistes des questions de sécurité en Algérie, son influence n’est pas négligeable dans les milieux du militantisme islamique.

Un attentat à la bombe visant une école de la gendarmerie algérienne a fait 43 morts et 45 blessés mardi à l’est d’Alger. L’attaque, qui s’est produite aux Issers, à 55 km de la capitale algérienne, est l’une des plus meurtrières sur le sol algérien au cours des dernières années. Elle n’a pas été revendiquée. Selon le ministère, 42 civils et un gendarme ont été tués dans l’explosion.

L’Est algérien a été le théâtre de nombreux attentats commis par Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), la branche nord-africaine du réseau islamiste. Le 10 août dernier, au moins six civils avaient trouvé la mort dans un attentat à la voiture piégée contre un poste des garde-côtes et un bureau adjacent de la gendarmerie à Zemmouri, également à l’est d’Alger.

Reuters – mardi 19 août 2008 – Inal Ersan, Tom Pfeiffer, version française Grégory Blachier et Guy Kerivel

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