Appel à témoins de la connerie. « Qu’est-ce que vous n’avez pas fait le 9 novembre 1989? »

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Personne ne l’ignore, il y a une semaine avait lieu la commémoration du 20ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin. Un événement planétaire en somme. Alors que le monde célébrait cette journée chargée de symboles, nos dirigeants, une fois n’est pas coutume, ont réussit comme à leur habitude à faire parler d’eux. Comment? En suscitant un débat pour le moins vide et saugrenu. Encore…

 
 
En fait c’est l’histoire d’un petit arrangement de dates qui tourne à l’affaire d’Etat. Tout commence par une note du Petit Nicolas, dimanche 8 novembre, sur sa page Facebook. On y apprend qu’il a participé à l’ouverture des frontières de la RDA, muni de son marteau, ce fameux 9 novembre 1989. Seulement problème de taille, la version présidentielle est truffée de conneries plus grosses les unes que les autres.
 
 
La supercherie dévoilée, certains quittent le navire, d’autres préfèrent périr avec. Ainsi, ceux qui étaient censés être de l’escapade allemande avec lui (Juppé en tête) le contredisent en douceur sur la teneur des dates, mais à quelques jours près seulement (il ne faut pas faire paraître le "Maître" pour plus con qu’il ne l’est déjà). Tous sauf le valeureux Fillon, qui n’hésite pas à convoquer un témoin imaginaire en la personne d’Ulysse Gosset, avec qui il aurait diné le soir de la chute du mur à Berlin. Manque de bol, le journaliste était à Moscou ce soir-là!
 
 
Bref, tout ça pour dire que l’effet recherché a connu encore une fois un grand succès: le Petit Grincheux fait la Une…et l’Histoire. On en est arrivé tellement bas, que les médias vont bientôt nous annoncer que ce jour là, Roseline se faisait vacciner contre la grippe à bière à l’hôpital de Béthanie, Brice tentait de relancer les Jeunesses hitlériennes ou encore que Jean-Louis était affalé au comptoir du Wein-Bar Rutz à siroter une bonne pinte de houblon. En ce qui me concerne, les souvenirs sont flous. La faute à une forte odeur de couche-culotte. Et pour cause, je n’avais que 5 ans. Mais une chose est certaine, je n’ai pas eu la chance de François, à savoir croiser mon futur patron un jour si important. Sinon sûr que j’aurai tout fait à sa place pour donner une autre tournure à mon destin.
 
 
On dit que la connerie est humaine, et force est de constater que l’exception n’est pas française. Alors alimentez la et faîtes preuve de civisme vous aussi à l’image du Président, en répondant à cette question d’importance nationale: "Qu’est-ce que vous n’avez pas fait le 9 novembre 1989?" 
 
 
Il en va de l’avenir de la nation! Ok