L’organisme humain recèle toujours de nombreux secrets que les médecins et les scientifiques n’ont pas encore réussi à percer à jour. Et l’histoire étonnante de la jeune Anna Bagenholm en est un exemple flagrant. Sans le savoir, cette étudiante en médecine allait être à l’origine d’une formidable découverte..

En 1999, alors qu’elle faisait du hors-piste au ski, la jeune femme fit une terrible chute et sa tête s’est retrouvée immergé sous la glace et ceci, durant quarante cinq minutes. Sachant qu’un humain décède à la suite de dix minutes maximum si son cerveau manque d’oxygénation, autant dire que les secouristes, arrivés sur les lieux, ne donnaient pas cher de sa vie.

.

.

.

Mais, contre toute attente, son coeur a fini par repartir et, après avoir passé quelques temps en rééducation, Anna n’a gardé que peu de séquelles de son accident.

Depuis ce petit miracle, les chercheurs se sont penchés sur son cas et les scientifiques d’Edimbourg, en Ecosse, viennent de trouver un moyen qui pourrait limiter fortement les dégâts des patients après une attaque cérébrale.

En effet, il semblerait qu’en diminuant la température du cerveau, alors que celui-ci manque de sang, pourrait réduire fortement les dommages..

L’hypothermie thérapeutique avait déjà donné des résultats satisfaisants sur le corps humain mais, maintenant, les scientifiques veulent concentrer cette méthode sur le cerveau. Cela permettrait de réanimer les patients, voire de carrément leur enlever les douloureuses séquelle de l’attaque cérébrale.

Si les résultats sont prometteurs alors nous pourrons affirmer que c’est une formidable avancée pour l’humanité en ce qui concerne la médecine. N’oublions pas que, chaque année, l’attaque cérébrale tue énormément. Et si on échappe à la mort, la plupart du temps, la victime est fortement diminuée..

Espérons donc que l’hypothermie thérapeutique soit la solution afin de garder plus longtemps nos proches auprès de nous…