Les insultes proférées par le joueur de Chelsea à l’égard de son sélectionneur confirment qu’il n’a plus sa place en Equipe de France.

 

Tous les jours, on en apprend encore un peu plus sur l’ambiance au sein des joueurs de l’Equipe de France. Ainsi, on a appris aujourd’hui que Nicolas Anelka aurait insulté très gravement le sélectionneur des Bleus Raymond Domenech à la mi-temps du match contre le Mexique. Alors que son entraîneur lui disait de moins décrocher, d’être plus présent dans la surface de réparation, d’un ton ferme et agacé mais poli, le joueur de Chelsea lui aurait répondu : "Va te faire enc…. sale fils de p…". Domenech aurait donc fait le choix de le remplacer par Gignac. Un comportement inadmissible, mais pas surprenant pour un joueur réputé ingérable. Lui qui s’est souvent posé en victime lorsqu’il n’était pas sélectionné, a aujourd’hui montré tout le mépris qu’il mérite des supporters et de certains de ses coéquipiers.

 

Pourtant, depuis plusieurs mois, son attitude sur le terrain était scandaleuse. Elle l’a également été contre le Mexique. Son but décisif contre l’Irlande en match de barrage avait un peu gommé ses carrences. Mais le joueur de Chelsea n’a jamais changé. A force de marcher sur le terrain, de n’effectuer aucun pressing sur la relance adverse, en redescendant sans cesse alors qu’on lui demande de rester en pointe de l’attaque, Anelka a énervé. Avec Ribéry, il a constamment cherché à avoir la tête de Gourcuff, trop poli, trop gentil, trop beau.  A la fin du match contre le Mexique et alors que Gourcuff répond aux questions des journalistes, ce dernier s’efface pour laisser passer ses "bourreaux" Ribéry et Anelka. Pas un mot pour le premier, un sourire moqueur et provocateur pour l’autre. La non-titularisation du meneur de jeu breton leur a donné raison, tout du moins dans leurs pauvres petites têtes. Car sur le terrain, le jeu s’est même liquéfié. Anelka a été nullissime et Ribéry, en position de 10, qui se prend pour Messi dont il n’a ni le talent ni l’humilitié, n’a rien montré. 

Certains n’ont rien fait également comme Govou. Mais lui au moins ne se prend pas pour Zorro. Il ne crée pas des embrouilles au sein de l’effectif. Laurent Blanc qui prendra la succession de Domenech a beaucoup de travail. Sur le terrain, et en dehors…