Tout le monde se souvient bien des exploits établis par Andreï chevtchenco. Personne ne peut contester son talent. On a même vu ce joueur démontrer qu’il avait encore de beaux restes lors du précédent championnat des nations européennes, il y a quelques mois de cela. L’Euro 2012, qui se déroulait conjointement dans son pays et l’Ukraine et la Pologne, a été l’occasion pour lui de mettre un terme à sa carrière en équipe nationale. Il a été le fer de lance de l’Ukraine qui a même pu battre la Suède, de Zlatan Ibrahimavic, d’entrée de jeu. Andreï Chevtchenco contre toute attente a décidé de donner une orientation nouvelle à sa carrière. Une information véhiculée par le biais de son club actuel le Dynamo de Kiev prétend que le joueur aimerait orienter sa carrière vers la politique.

  

Une reconversion  presque risquée

 

Je perçois réellement ce choix d’Andreï Chevtchenco comme très risqué. Andreï Chevtchenco est un modèle pour beaucoup de personne dans ce pays. Il est une référence pour les jeunes joueurs de son équipe. Si j’avais appris qu’il voulait devenir entraineur de sa sélection nationale, j’allais me réjouir. Mais cette information diffusée par le Dynamo de Kiev me faire peur pour le sportif. La politique ne rime jamais avec l’unanimité cela tout le monde le sait désormais. Certes Chevtchenco est quelqu’un de très apprécié et aimé dans son pays mais il finira par se créer des ennemis parmi ces fans à coup sûr.

 

 

La déception peut être au rendez-vous

 

L’histoire que s’apprête à vivre Andreï Chevtchenco me fait penser à celle du footballeur Georges Weah. Georges Weah a réorienté sa carrière aussi vers la politique. Il pensait bien faire en se présentant aux élections présidentielles de son pays. Son pays le Libéria a connu de nombreuses années de guerre et est encore instable jusqu’à présent. Georges Weah demeure jusqu’à ce jour un modèle de réussite pour de nombreux jeunes dans son pays et en Afrique. Mais, il n’est pas parvenu à remporter les élections présidentielles. Andreï Chevtchenco pourrait aussi connaitre cette déception car l’amour du peuple dans le sport n’est pas entièrement reconvertible en politique surtout. Il faudrait que cette décision soit analysée une fois de plus par le joueur.