Améliorez C4N… en soulageant son serveur !

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Attention, ce qui suit n’est pas exempt de « réclame »*(voir notre « déclameur » plus bas). Cela étant précisé, nous (enfin, moi, surtout) allons vous suggérer d’alléger fortement les visuels que vous hébergez sur les serveurs de C4N afin de ne point trop les engorger avec des images de jeunes filles à la forte poitrine (donc, aux seins lourds de leurs poids de pixels). Et ce, gracieusement grâce à Irfanview et de la bibliothèque de liens dynamiques Riot®, l’outil radical d’optimisation d’images de Lucien Sabo.

Lucian Sabo (Denver ? date de naissance non communiquée) est le programmeur de Riot®, actuellement en version 0.3.3.x (voire 0.3.4, si ce n’est 0.4.0), module additionnel s’entant, sourdement et sans couture, sur le logiciel IrfanView® 425 (dit aussi 4.2.5), voire versions antérieures.

 

Prenons une image au hasard. Zut, c’est le communiqué de Presse Infos, un support « concurrent » de C4N dont le communiqué est arrivé dans ma boîte de pourriels (courriers indésirables) d’Outlook Pro (Microsoft® Office Outlook® 2003 SP3). Remarquez par ailleurs (car je vous en cause par ailleurs à propos de GoTo et de son filtre de pourriels) que le même communiqué m’est arrivé à l’identique dans ma boîte de réception. Ce qui se produit aussi pour des communiqués de « vente privée » (nouveau-mode-magasinage-commercial) et du support L’Internaute. C’est un peu n’importe quoi au petits heurs et malheurs la chance ou la sérendipité, voire l’aléatoire fortuité de la combinatoire de sujets de conversation et autres.

 

De quoi est-il question ? De réduire une JPEG pesant ses 136 kb et des poussières de pixels à l’origine en une GIF de moins de 20,5 kilobits (et non octets, mais on n’est pas loin). Comme ce fait-ce ? D’un coup de vent. J’ai d’abord cliqué sur cette image et toute image sur mes station de travail et mes écrans est associée à IrfanView depuis sa version 1.0.x. Je ne suis pas d’ailleurs peu fier d’avoir été le premier en France à localiser IrFanView sur un CD-ROM « offert » avec un magazine informatique. Non, non, ne me remerciez pas, remerciez plutôt Irfan Skiljan, génial développeur bosniaque qui fait encore la fierté de l’université viennoise de technologie. IrfanView est une gâterie viennoise graticielle qui vous affiche ou « exécute » (au sens musical, aussi) pratiquement tous les médias (images, textes, échantillons de polices de caractères, fichiers visuels animés et sonores, &c.) avec une foultitude d’options et modules additionnels de l’auteur et d’autres.

 

D’autres, justement, tel Lucian, lequel a commencé par programmer sous DOS (celui de Digital Research, le seul, le vrai), tout comme moi j’ai renoncé à le faire sous CPM (l’ancêtre du DR-DOS et d’autres DOS, genre le Microsoft 6.22), alors, l’assembleur, ne m’en parlez pas. Son graticiel Riot est accédé via le menu Fichier et son entrée « Enregistrez pour le Web » (Ouaibe). Soit Fichier > Enregistrez pour le Web (PlugIn).

 

Si je tirais à la ligne en étant rétribué au signe ou au feuillet, là, je ne digresserai point en vous parlant des formats de fichiers non destructifs et des autres, qui dégradent la qualité de l’image. On va plutôt évoquer le format Jpeg 2000 pour s’inquiéter : mais où est-il donc passé ? Et le JBIG (le gros « geai ») alors ? Ben, ils existent toujours. Trouvez-les sur le site du Consortium JPEG et oubliez-les.

 

On va imaginer que vous utilisez le format de photographie numérique que seule Carmen Cru emploie avec son Instamatic numérique (on a réussi à lui en fourguer un, elle emploie le RAW par erreur). Oubliez-le aussi, ce fichier RAW, il est trop lourd pour que votre image soit « montée » par l’interface de téléchargement ascendant de C4N.

 

En c’est quoi donc que vous allez enregistrer votre image en extension .raw. En .png, en .jpg ou en .gif ? C’est au choix. Les formats PNG et JPG sont dits peu destructifs (voire aucunement si vous ne compressez pas davantage vos données), le GIF est dit destructif, la qualité d’image ne s’en ressentant pas vraiment à l’affichage sur écran si le nombre de couleurs initial est le même et en raison de tas de trucs techniques dont vous allez me parlez en commentaires. Bon, la simplification pédagogique est toujours mensongère, j’assume !

 

Que faisais-je auparavant ? Prenons le cas d’une capture d’écran (le module gratuit de Vista vous permet d’en faire une, IrfanView aussi, tout plein de logiciels de traitement d’images aussi, mais perso j’utilise SnagIt, que je recommande aux autres pros, mais aussi FireShot Pro car je suis aussi fat que cuistre que verbeux). Bon, allez, lançons FireFox ou MSIE équipés de FireShot, que vous trouverez facilement via les sites de Mozilla ou ici (enfin, pas loin). Ailleurs, je vous donne un exemple de page HTML entière (parties visibles ou non à l’écran) capturée avec FireShot.

 

Or donc, avec SnagIt ou FireShot, j’obtiens une .png à 96 ppp (points par pouce). Parce que j’utilise un IBM-PC compatible ou parce que, bon, bref. On vous a dit que 72 ppp suffisent pour afficher correctement une image sur un périphérique informatique. « On » n’a pas eu tort. « On » pourrait réduire la définition (dite aussi « résolution ») de quelques points supplémentaires : les gros nénés de la jeune fille à forte poitrine que vous allez montrer dans la rubrique « pipeule » ne vont point frémir (ou alors, vous avez utilisé un format gif animé, et procédé à un petit montage).

 

Ce qu’il faut retenir : « rééchantillonnez » d’abord votre image ou capture à 72 ppp. Comment ? Débrouillez-vous. En général, vous voyez, en dessous de la largeur ou de la hauteur de votre image, une indication chiffrée. Genre 1 600 pour une image destinée à un livre d’art, 300 pour une impression offset ou autre courante, 150 pour une sortie sur votre imprimante N&B laser, 96 ou 72. Si c’est 72 indiqué, vous pouvez en restez là.

 

Retaillez l’image ensuite. Gaffe, si vous avez réduit de 1 600 à 72 ppp sans cocher la case idoine (sans « renseigner » en cliquant là où il faut, bouton ou carré généralement), il y a fort à parier que vous avez réalisé un truc de la taille d’une banderole masquant toute la façade du cinéma Le Grand Rex à Paris ou de la hauteur d’un immeuble haussmannien. Inversement, votre 13 × 18 cm à 150 ppp va se réduire à la taille d’une icône si vous « poussez » la réso trop haut et à une tête de semence (un clou de tapissier) si vous la hissez trop fort.

 

Je n’ai jamais compris à quelle taille je devais fixer la largeur d’une image pour quelle s’affiche « plein pot » sur le site de C4N. Merci de me le signaler en commentaire. En général, si la photo le mérite et son format le permet, je fixe la largeur vers 21 cm.

 

Et puis, je lançais Adobe®Photoshop™ CS4 (soit la 11.0.1) via l’entrée (sur clic droit sur Vista) « ouvrir avec ». Ensuite Fichier > Enregistrer pour le Web et les périphériques. Enfin, pour vous. Pour moi, c’est Alt+Maj+Ctrl+S. Ce depuis la ver… laquelle déjà ? Merci de me le dire en commentaire, mais je peux vous donner une indication : c’est depuis qu’ImageReady n’est plus empaqueté avec ‘ToShop.

 

La suite n’a pas d’importance puisque désormais vous allez, comme moi, utiliser IrfanView. Or donc, vous avez associé tous les formats d’images à IrfanView et utilisé l’entrée Retailler/Réajuster l’image du menu Image. L’option Garder les proportions est utilisée, Voyez le résultat. Pour une publication informative sur C4N, cela devrait passer. Notez que, dans le menu Options, vous avez les entrées Transformation JPEG sans perte (de qualité) et Retaillage JPEG. Cette seconde option vous oblige à avoir sélectionné une zone de l’image. En voilà une idée qu’elle est bonne ! Sur C4N, vous ne faites pas des œuvres d’art, vous cherchez à communiquer, à informer par l’image (les mensurations et le bonnet de la jeune fille à forte poitrine ne suffisent pas : rien ne vaut une bonne image). Franchement, avez-vous besoin de montrer les oreilles décollées de cette jeune personne ? Si leurs lobes sont plus écartés que les rondeurs de la jouvencelle, n’hésitez pas : essorillez, essorillez !

 

Donc, ayant essorillé lors de la sélection, je passe la commande Ctrl+Maj+J et j’obtiens un fichier JPEG retaillé sans perte (de qualité ; pour la chair, c’est autre chose, mais l’info c’est de la viande, et il faut savoir la parer). Enfin, oui et non. Car cela ne fonctionne qu’avec des fichiers .jpg. Si j’ai utilisé un .png ou un .gif, ou un .pdf (car IrfanView permet de lire les Adobe® PDF et d’autres formats), cela ne le fera pas.

 

Ensuite, vous passez à Riot DLL version Lite. Vous avez trois choix : png, gif, jpeg. Là, j’ai une image qui, apparemment, n’utilise que deux couleurs. Pourquoi ne pas la réduire, de 256 couleurs en .gif, à seulement deux ? Parce que si mon noir est bien noir, mon rouge n’est qu’un rouge, et il vire au grenat. Remarquez, le lectorat de C4N a-t-il vraiment besoin de voir le rouge d’origine aussi écarlate qu’il le parait ? Pas forcément. Surtout pour une telle image dont le texte importe bien davantage que la couleur employée. Mais bon. En réduisant à quatre couleurs seulement, le résultat, en .gif, est satisfaisant. En .png, 16 suffisent. Et en .jpg, réduire la qualité à 4 % est convenable. Je vous passe les détails quant aux avantages respectifs de la compression en méthodes Xiaolin Wu ou NeuQuant (dite à réseau neuronal).

 

En tout cas, partant d’un poids de 139 818 octets, je suis passé à 86 459 en conservant les 256 couleurs du format .gif puis à moins de 21 kb en descendant à quatre couleurs. Quant à la présente capture d’écran, en png, elle pesait moins de 49 000 octets. Une misère, qu’écris-je ? une splendeur par rapport au mastodonte de départ ! J’ai bien dit « pesait », car une nouvelle optimisation, via Adobe®Photoshop™ l’a, cette fois, de nouveau alourdie. Bon, la différence étant ce qu’elle est, j’ai laissé tomber. Mais en l’occurrence, le plus cher (litote), n’est pas le meilleur, très, très loin de là…

 

Lucian Sabo héberge ses clients de CriosWeb sur ses serveurs de Bucarest. À partir de cinq euros par mois pour 100 megs de données. Pour C4N, c’est plus cher, évidemment. À cause de vous qui ne savez pas réduire le poids des photos de rondeurs de vos girondes effigies. À au cause aussi de mon pesant verbiage. Car, franchement, j’aurais pu vous expliquer tout ce qui précède en quelques lignes et trois-quatre captures en niveaux de gris. Mais cela m’aurait pris trois à quatre fois plus de temps. Or, je dois aussi vous parler de Maurice Joffo dont j’ai retrouvé le livre, Pour quelques billes de plus ?, de l’exposition de Catherine Ursin et Béatrice Meunier à la galerie MarassaTrois, d’Assortiment pour une vie meilleure, de Thomas Gunzig, que je tiens pour l’un des meilleurs livres de nouvelles de cette rentrée, de la comparution du controversé Dr Michel Dubec devant le Conseil de l’Ordre des médecins, et que sais-je encore…

 

Bref (humm… si j’ose…), bientôt, quelqu’un de C4N vous fera sans doute un beau tutoriel ou didacticiel avec tout plein de belles captures d’écran, des phrases courtes, des alinéas, tout cela et encore ça. Et même moins que davantage. Concision exige. Veuillez cependant considérer que le présent texte ne pèse que 12 (oui, douze) octets à tout casser. Suis-je pardonné ? Vous me le direz en commentaire(s).

 

* « Déclameur » (désengagement de responsabilité).

Nous ne pouvons garantir que nos contributions sur C4N soient totalement exemptes de réclame. En effet, comme nous le clamons et rabâchons et radotons ici et ailleurs, le cirque médiatique, c’est le Grand Cirque Barnum, et comme le proclamait son propriétaire, Mister Barnum, P. T. (prononcez « piti »), lui-même : « il n’y a pas de mauvaise publicité du moment que le nom est bien orthographié ». Sur l’effet Barnum, expression déposée, consultez le site des Sceptiques du Québec. À propos des déclameurs™ (expression déposée par moi-même), consultez le site du Jargon français. À propos du vrombruissage™ (idem), faites de même et astroturfez avec modération. À propos de rientoutourien™ (ibidem), ne gaspillez pas votre temps à consulter le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.

Adobe®, Photoshop©, CS4™, sont des marques déposées d’Adobe Systems Inc. (Nasdaq : ADBE). Toutes les autres marques sont les propriétés exclusives de leurs propriétaires respectifs, dont moi-même.

 

À voir aussi :

Presse Infos, Le Couac… : concurrence ou émulation pour C4N ?

 

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

6 réflexions sur « Améliorez C4N… en soulageant son serveur ! »

  1. Jef,

    J’ai passé mon temps à rire (vos parenthèses sont succulentes) alors pas facile de garder son sérieux et retravailler ses images tout en riant !

    Le Irfanview, j’en ai un souvenir d’il y a plusieurs années. Allez, il y a 10 ans, il devait surement être encore qu’en version alpha 0 point des poussières, parce que j’en ai pas gardé de bons souvenirs (trouvé dans un CD-ROM estampillé Micro Hebdo ou tout autre mensuel informatique). Promis, si vous dites que c’est bien maintenant, je vous crois !

    Tout comme je promets aussi ne pas surcharger les serveurs de C4N, mes images sont toutes déjà hébergées ailleurs ! (coulons les concurrents de C4N, mais gardons la tête hors de l’eau !)

    Cordialement
    Gosseyn

  2. Pour Sophy :
    Non, ce n’est pas pour les pros. Téléchargez IrfanView (se trouve partout), voyez comment faire pour réduire le poids d’un fichier, et vous comprendrez tout. Mon jargon, c’est pour faire mon cuistre. En fait, tout est très simple.
    Pour Gosseyn :
    M’étonnerait que ce soit dans _Micro Hebdo_ (auquel j’ai collaboré deux semaines en ses locaux : fallait bien croûter, et je ne m’en plains pas…). Moi, c’était dans les CD de [i]Création numérique[/i]. Par ailleurs, Michel Kelif avait créé un programme de visualisation d’images, histoire de faciliter la tâche des lectrices et lecteurs…

  3. Moi aussi [b]Gosseyn[/b], j’ ai utilisé [b]Ifranview [/b]dans mon jeune temps d’ informaticien en herbe!
    C’ était avant d’ utiliser des outils graphiques un peu plus poussés et axés web.
    C’ est un très bon soft, à compléter avec [b]VSOimageresizer[/b], pour le traitement d’ images en « lot ».
    Attention pour une optimisation parfaite, un .gif est prévu pour ne contenir que des couches de couleurs « dessinées » alors que .jpeg est parfait pour les nuances des photos.
    Super article, bien agréable à lire [b]Jef[/b]! ;D

  4. Salut Jef,

    En farfouillant sur Internet pendant ma pause ptidej, chui tomber sur ce site.
    J’ai reconnu là ta verve légendaire et ton goût immodérés pour les mots.
    je me suis régalé à te lire. ;D

    Comme tu le sais peut-être je vis actuellement à RIO (Brésil).
    Les pixels couleurs ici font 35° à l’ombre.

    Je t’envoi un grand bisou entre tes 2 pixeleyes.

    Michel Kelif
    ;D ;D >:(

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