Amélie Nothomb

Fabienne Nothomb, plus connue sous le nom d’Amélie Nothomb est né le 13 août 1967 à Kobé au Japon. C’est une écrivaine belge à succès mais qui écrit en français. Elle partage son temps entre la Belgique et Paris.

Elle est issue d’une famille noble de Belgique. Son père, Patrick Nothomb, est baron, ambassadeur de Belgique à Rome et écrivain.
Amélie Nothomb a séjourné au Japon (où elle est née), en Chine, aux États-Unis (New York), en Asie du Sud Est (Laos, Bangladesh, Birmanie). Elle ne découvre la Belgique qu’à l’âge de 17 ans. Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans ses romans Métaphysique des tubes, Le Sabotage amoureux et Biographie de la faim ainsi que dans Ni d’Eve, ni d’Adam. A 33 ans, elle se dit « malade de l’écriture » et se confie en disant qu’elle a déjà écrit 37 romans. Jusqu’aujourd’hui, elle n’en a publié que 20 (à hauteur d’un par an depuis 1992). Les autres sont rangés dans un carton et refuse de les publier disant qu’ils sont trop personnels. Comme dit le journaliste Simon Marty : « Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l’Amélie est à l’heure ». Avec Amélie Nothomb, chaque année pour la rentrée littéraire, le show est assuré. En guest-star, elle publie chaque an un livre. Ce livre est attendu par tous. Chaque sortie de livre est un véritable évènement. Amélie Nothomb, c’est un peu un mythe. Elle a fait son entrée fracassante de le monde littéraire en 1992 avec son livre Hygiène et l’assassin et depuis elle est courue par tous. La preuve, ses livres sont traduits en 37 langues à travers le monde.

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MON AVIS

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Amélie Nothomb suscite la polémique auprès de certains écrivains du fait de son succès. Certains décrivent son travail et son excentricité comme des arguments de vente avant toute chose.

Elle se défend néanmoins : « Je suis ce que je peux être. Je ne maîtrise pas ce que je suis et encore moins les regards que les autres posent sur moi »

Certes, Amélie Nothomb joue de son image mais il n’y a pas que ça.

Amélie Nothomb a un vrai talent : un talent à la hauteur de Katherine Pancol ou encore d’une certaine Anna Gavalda. Mais elle est encore un cran en dessus. Quand on ouvre un de ses livres le titre reste un mystère. Tous ses titres sont énigmatiques sans réels significations au départ. On commence à se faire une idée.

Et puis aux premières lignes de l’incipit, toutes nos idées se chamboulent. Chaque incipit se fait in medias res. Les métaphores, les comparaisons, les hyperboles… s’enchaînent rendant un peu son univers magique. Chaque histoire se distingue par son originalité. Le style est souple, fluide, simple à lire. La recherche des bons mots est un réel travail pour Amélie Nothomb. L’action vive : il ‘y a pas de lenteurs propres à certains écrivains. Donc rien à dire sur cette écrivaine. Mais le réel plus par rapport à Katherine Pancol ou Anna Gavalda. Le dénouement de l’action n’est pas prévisible et le suspens est conservé jusqu’aux dernières pages du roman.

 

Au début comme beaucoup de personnes, j’avais des a priori sur cette écrivaine et ses romans de part son image, son excentricité.

Je n’avais jamais ouvert un de ses romans jusqu’à ce que notre professeure de français nous donne à lire en terminale : Stupeurs et tremblements.

Et là, j’ai été scotché.

 Note : 18/20

Je recommande vivement ce livre qui malgré le dramatique de la situation est raconté avec légèreté et humour. C’est un livre inclassable comme la personnalité de l’auteur. C’est une bouffée de fraicheur. Histoire – Stupeur et Tremblements : L’héroïne qui est ici l’auteure elle-même est employée pour un stage de un an dans une grosse entreprise japonaise. Elle change de service au gré de sa supérieure hiérarchique jusqu’à se retrouver en bas de l’échelle, « Dame Pipi ». Elle dit dans le livre, « Je voulais devenir Dieu mais consciente d’être trop ambitieuse, je décidais de devenir martyre et cette situation ne me dérangeait pas ». Attrait du livre – Stupeur et Tremblements : Ce livre est excellent car celui qui ne connait rien à la civilisation japonaise va de surprise en surprise. Tout cela est raconté d’une manière humoristique un peu corrosive qui nous entraine complètement dans l’histoire. On attendrai bien une suite.

 

Les livres d’Amélie Nothomb sont simples à lire et en plus vous ne vous prenez pas la tête car l’histoire n’est pas compliquée. Donc lancez-vous !


J’espère vous avoir convaincu de lire du Amélie Nothomb.

Cependant, on aime ou on aime pas : pas de choix intermédiaire.

Le style excentrique ira un peu avec vos goûts personnels.

Je vous recommande aussi :

  • Le Sabotage Amoureux
  • Métaphysique des tubes
  • Hygiène et l’assassin
Bonnes lectures estivales à tous !

 

 

3 réflexions sur « Amélie Nothomb »

  1. « C’est une écrivaine belge à succès mais qui écrit en français  » : excellent ! J’ai cru un moment que je m’amuserai ainsi tout au long de ce texte, dommage.

  2. Doublement étrange, l’écriture et souvent le Japon qui ne nous est pas coutumier pour le moins. Du coup ça me donne envie de lire au moins 1 ou 2 livres …

  3. J’ai commencé par « Métaphysique des Tubes », qui est un livre surprenant, drôle, et très intéressant. Je viens de finir « Mercure », que j’ai lu d’une traite ! J’ai adoré sa vision de l’amour: c’est exceptionnel et si rare !! J’ai hâte de me plonger dans ses autres œuvres.

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