C’est le souhait de beaucoup de gens qui essaient dans une spécialité qui leur est chère, de se surpasser pour voir jusqu’où ils sont capables d’aller. Toujours plus haut, toujours plus loin au risque de mettre leur vie en jeu, mais pour eux, à fond dans leur projet ils veulent tout simplement réussir un défi personnel.
C’est ce que vient de faire ce week-end un funambule américain âgé de 33 ans, qui a réalisé son rêve de gosse en traversant sur un fil les chutes du Niagara. Cela paraît incroyable, quand on voit la perspective de ce site magnifique qui sépare les deux rives situées à la frontière entre le Canada et les Etats-Unis.
C’est la première fois que quelqu’un a osé traverser les 550 m de vide sur un fil d’acier et cela si près du vacarme du gouffre. Bien sûr, il est issu d’une famille d’artistes de cirque et il a commencé à marcher sur un fil à l’âge de 2 ans, mais il a fallu tout de même qu’il s’entraîne pendant de long mois à ce type d’épreuve à la fois sur le plan de la résistance physique et surtout mentale. Il a réussi son formidable exploit en moins de 30 minutes, sous les acclamations de milliers de spectateurs qui s’étaient massés sur les deux côtés des cascades. Bravo l’artiste !
Mais il n’est pas le seul dans ce genre de registre, vous connaissez probablement Alain Robert, surnommé Spider Man qui s’est mis au défi, d’escalader à mains nues et sans aucun matériel de sécurité des dizaines de gratte-ciel dans le monde, avec un record en poche. Il a réussi à escaler la tour de Dubaï de près de 830 m en 6 heures. Le plus dur pour lui à chaque exploit c’est de défier la vigilance des équipes de sécurité qui l’empêchent de réaliser ses exploits.
Actuellement, il y a aussi un homme hors du commun, Philippe Croizon, amputé des deux bras et des jambes, et équipé de palmes tente de relier à la nage les cinq continents.
Tous ces aventuriers modernes, généralement très sportifs, réalisent des prouesses qui font vibrer le coeur des milliers de personnes, ils incarnent à la fois le goût de l’effort et du mérite et sont pour nous de véritables héros que l’on ne peut qu’admirer à défaut de pouvoir les imiter.