Quelle audace! Quel panache! Ferraillant seul contre tous, voilà que MONSIEUR Allégre à l’ego surdimensionné se prend, excusez du peu, pour Galilée! A l’interpellation de Valérie  Masson Delmotte, hier soir, qui lui faisait remarquer qu’un millier de scientifiques météorologues internationaux n’avait pas la même analyse que lui, il répondait ( à peu prés) : " Galilée disait qu"il vaut mieux un seul qui ait raison que des milliers qui ont tort"!!!! Et, il enfonce le clou en les traitant tous de "nullards" – peut-être pas en ces termes, mais à peu près- qui ont  fait des erreurs de calcul sur toute la ligne!

"Syndrome du génie incompris" lui a rétorqué Valérie, et il a approuvé d’un sourire condescendant!

Bravo, MONSIEUR Allégre! Vous aurez, c’est sur, du succès, de nombreux lecteurs rassurés et vous gagnerez beaucoup d’argent.

Pensez donc, voilà  que vous ne niez pas un "léger" réchauffement climatique mais surtout vous nous assurez que nous n’y sommes pour rien et que nous pouvons continuer à polluer la planète sans remord car ça ne changera rien!

Ouf! On avait craint pour notre petit confort d’occidental privilégié! Toute cette liste de petits gestes quotidiens tellement  contraignants comme :

Penser à éteindre derrière nous, acheter ces foutues ampoules à économie d’énergie qui n’éclairent même pas, enfiler un pull pour ne pas avoir froid chez soi ( impensable!)  Plus besoin, nous n’y sommes pour RIEN!!

Merci M.Allégre! Après tout, comme vous dites, l’homme s’est toujours adapté…surtout les nantis! Qu’il y ait bientôt des millions de réfugiés climatiques,  qu’il y ait de la famine et de la désolation en Afrique, en Asie et dans tous ces pays qui  souffrent plus que nous du dérèglement climatique, ce n’est pas de notre faute! Nous voilà déculpabilisés! Foutaises, balivernes  que ces discours "écolo" qui ont failli nous obliger à changer nos si chères habitudes!!

Nous sommes heureusement nombreux à penser que la solidarité n’est pas un vain mot et que nous sommes responsables de la pollution ailleurs que chez nous.  Même si nous ne sommes pas certains qu’il n’est pas trop tard,  nous ferons de notre mieux pour changer "nos si chères habitudes" avec l’espoir d’atténuer les effets désastreux  du changement climatique.