On dit que le monde dans lequel nous vivons est devenu fou, et que les fraudes en tous genres sont légion, même au sein de du secteur médical, où pourtant, nous serions en droit d’attendre la perfection, même si bien sûr, une erreur humaine est toujours possible.


Eh bien sachez que 6 cliniques pourtant réputées, de Tours, Agen, Avignon, Béthune, Rennes et Bayonne, viennent d’être "épinglées" par l’Ordre national des infirmiers.
En effet, pour des raisons d’économies plus que pour un manque de personnel dit-on, ces six cliniques n’auraient pas hésité à faire procéder à des soins médicaux par des "faux infirmiers" (des aide-soignants mais bien plus grave, par des membres du personnel d’entretien !)
Christophe Boyer, avocat des plaignants (car il semble déjà y en avoir bon nombre) a déclaré devant les caméras d’Itélé, je cite : "Ce sont des personnes qui n’ont pas de diplôme d’infirmier et exercent des actes normalement dévolus aux seuls infirmiers diplômés".

Ce que l’on sait, c’est qu’à ce jour six plaintes contre des cliniques des villes citées plus haut auraient été déposées.
Ce qui paraît incroyable, c’est que d’autres agents d’entretien et aides-soignants, auraient déjà pratiqué des soins infirmiers, alors qu’ils ne sont bien entendu pas qualifiés pour, et auraient fait l’objet de plaintes pour "exercice illégal de la profession d’infirmier", émanant de l’Ordre national des infirmiers, via leurs avocats en 2011.
Selon Itélé, ils étaient 14 !

Ce qui fait trembler, c’est le risque encouru par les patients de ces "faux infirmiers" en matière d’hygiène et en particulier d’infections nosocomiales, car ces derniers ignorent tout des procédures à employer pour les éviter.
De plus cette pratique semblant se généraliser dans bon nombre d’établissements, l’Ordre national des infirmiers, se poserait d’ores et déjà la question de savoir combien de cliniques seraient "truffées" de faux infirmiers.

Il va devenir de plus en plus difficile de trouver des professions où la fraude n’a pas encore étendu ses ailes, mais dans le cas présent, quand on joue avec la santé, ou même la vie des patients, il y a vraiment de quoi s’insurger !

(Sources Medisite)