Le ministère de la Sécurité intérieure des États-Unis a averti le FBI, qui en a aussitôt informé les autorités new-yorkaises, de possibles attentats perpétrés par Al-Quaeda dans le métro de cette ville durant les fêtes de fin d'année. Ce risque serait renforcé par la relative vulnérabilité des services de sécurité américains en cette période de changement de gouvernement.

Selon un communiqué du FBI révélé par la chaîne de télévision CNN, l'agence de sécurité serait en possession de documents attestant les conversations qu'auraient eues différents membres d'Al-Qaeda à propos d'attaques coordonnées contre plusieurs stations du métro new-yorkais.

Ces attaques seraient réalisées soit sous forme d'attentats-suicides, soit à l'aide d'engins explosifs placés judicieusement dans le métro new-yorkais. Pour lutter contre cette menace, le nombre de policiers accompagnés de chien spécialisés dans la détection d'explosifs patrouillant dans le métro a été augmenté, et on a demandé aux usagers de signaler tout colis ou comportement suspect. Espérons que ces mesures de sécurité ne se convertiront pas en paranoïa conduisant à la mort d'innocent… comme l'assassinat de Jean Charles de Menezes, ce jeune brésilien abattu de sept balles dans le métro de Londres le 22 juillet 2005 par des policiers qui l'avaient pris pour un terroriste.

D'un autre côté, même si Al-Qaeda n'a plus perpétré d'attentat d'envergure sur le sol américain depuis ceux du 11 septembre 2001, et bien qu'aucun lien n'ait encore été établi avec ce groupe terroriste, les récents événements en Inde appellent à une vigilance accrue, car les réseaux terroristes islamiques sont encore très actifs. 

Les attaques contre les moyens de transport publics sont souvent très meurtrières, souhaitons que jamais ne se reproduiront des événements comme les attentats qui ont frappé les trains et les gares de Madrid le jeudi 11 mars 2004, tuant près de 200 personnes. En moyenne, le métro de New-York transporte cinq millions de passagers tous les jours… on imagine aisément le carnage en cas d'attentats terroristes.