Alain Duhamel tacle Ségolène Royal

Je viens d’assister à un grand moment d’ironie de la part d’Alain Duhamel, ciblant directement Madame Royal, lors de l’émission "A vous de juger" de ce jeudi 25 mars 2010.

A la base, nous avons une Ségolène Royal en plein débat avec Cohn Bendit, où on la voit inlassablement prendre en exemple sa région (Poitou Charente), afin de démontrer que c’est un endroit merveilleux, innovant dans tous les domaines, où les gens sont heureux, aidés, bref, je ne développerais pas plus. Vous pourrez trouver l’intégralité de l’émission sur le net dès demain.

Fin de l’émission, Alain Duhamel prend la parole, et commence par ironiser sur Madame Royal. Je ne peux me souvenir des termes exacts, mais en gros, il se disait heureux de constater, dans une France en pleine crise, où tout va mal, qu’il existe un lieu merveilleux, le Poitou Charente, ayant échappé à toute cette morosité.

Merci Monsieur Duhamel. J’avais déjà passé un vrai bon moment sur RTL aujourd’hui, dans l’émission de Laurent Boyer dont vous étiez l’invité. Vous avez de plus clôturé ma journée par un tacle dans les règles de Madame Royale s’auto-félicitant une fois de plus de sa gestion si parfaite de sa région. Merci !

Pour ma part, j’ajouterais juste une phrase de Madame Royale qui m’a marquée, lorsqu’elle évoquait le rejet de la taxe carbone par "le PS, moi, et tous les Français". Allez, je lui donne 6 mois maximum pour annoncer qu’elle se présentera en 2012.

7 réflexions sur « Alain Duhamel tacle Ségolène Royal »

  1. A force ça en devient lassant toutes ces « gueguerres » qui tournent autour de la politique, on ne voit plus que ça, je comprends que certains se désintéresse de la politique quand on voit que les politiciens sont plus des people qu’autre choses …

  2. Le débat a été passionnant et honore la politique.
    Ne retenir que la petite phrase bien mediocre de Duhamel, c’est vraiment ne rien comprendre à la politique (la vraie).

  3. Elle a été réélue avec plus de 60 % des voix, ça signifie sans doute sa mauvaise gestion.

  4. Cher V14, effectivement, c’est lassant. Et le fait que ça m’ait fait « sourire » n’enlève rien au fait que, au bout du compte, ça conforte un peu tout le monde dans l’idée que la politique n’est devenu rien de plus qu’une sorte de « Gala/Voici » permanent.
    Cher Zetkin, je n’ai jamais eu, ni n’aurait jamais la prétention de comprendre parfaitement les mécanismes de la politique. Et loin de me dédouaner de mon ignorance, je pense que la raison principale en est le spectacle désolant que nous donne les hommes politiques en France depuis un petit paquet d’années. Entre ce que devrait être fondamentalement la politique, et ce qu’elle est de nos jours, il y a un gouffre, dans lequel la plupart des gens, comme moi, n’ont pas envie de plonger.
    Cher Vieilleforge, je ne remets pas en cause l’efficacité de la gestion de Madame Royal en Poitou-Charente. Je me permet juste de critiquer sa communication. Elle n’a aucun problème de conscience à dire à tous les français que la France entière est dans la « merde », mais que dans sa région, c’est trop chouette ! Ce qu’elle oublie de préciser, c’est ce que représente la Poitou-Charente : 364km de côtes, avec le tourisme énorme que celà génère, et donc l’énorme manne financière que ça apporte pour le développement de la région (4,6 millions d’euros collectés en 2007 au titre de la taxe de séjour, 2,760 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel global en moyenne, quelques hauts-lieu touristique, comme les iles de Ré, d’Oléron…).
    Je serais curieux de voir ce que donnerait la « méthode Royal » dans la Creuse par exemple, ou encore dans des endroits avec beaucoup plus de conflits sociaux (quid de la région Ile de France).

  5. Certains, à votre instar, lorsqu’ils vont visiter le Louvre, ne verront que le porte-parapluie du vestiaire.

    Se focaliser sur la vacuité de Duhamel, n’apporte pas grand chose, si ce n’est votre volonté évidente de faire du tort à Ségolène Royal. Le débat a été jugé excellent par la vaste majorité des observateurs et critiques. Vous me paraissez singulièrement manquer de courage pour ne pas oser dire pour qui vous roulez et pour le bénéfice de qui vous cherchez à la rabaisser. Pour utiliser pareils procédés, pour focaliser ainsi sur un détail, ma conviction est faite que cette concurrence-là n’est pas à la hauteur de Ségolène Royal (sinon, il n’y aurait nul besoin de chercher à la rabaisser)
    Ca ressemble assez aux méthodes traditionnelles de l’UMP

  6. Avant tout, je vais devoir couper ma réponse en deux, elle est trop longue…
    Contrairement à vous, cher Elysium, je ne me revendique d’aucun bord politique. Mais si je devais vraiment, pour vous faire plaisir, désigner un penchant quelconque, je dirais que j’ai une sensibilité de gauche. Alors me cataloguer UMP… lol comme diraient les jeunes.
    Toutefois, une sensibilité de gauche ne m’interdit pas d’avoir une opinion, favorable ou non, envers un représentant de la gauche, en l’occurrence Madame Royal.
    Ce qui me pose problème dans votre réaction, c’est que vous vous complaisez dans la même schématique qui fait que, de nos jours, les gens lambda comme moi ne s’intéressent pas aux débats.
    Dans mon article, je ne fais qu’évoquer le fait que je n’apprécie pas la façon de faire de Madame Royal, mais à aucun moment je ne dis « la droite c’est mieux », et je ne la compare à personne. Vous, vous avez immédiatement comme réflexe de dire « il critique Royal, donc la gauche, donc il est un représentant camouflé de la droite ». C’est non seulement un raisonnement ridicule, mais par-dessus tout une façon de faire qui s’inscrit totalement dans la politique actuelle en France, qui revient à ne rien proposer, sinon l’inverse de ce que dit le type de l’autre bord. Si la politique doit se résumer à dire « le parti adverse dit de la merde, c’est le notre qui détient la vérité absolue », alors oui, je me refuse à comprendre et à accepter cette politique là. Ne rien proposer, ne faire que s’opposer, au détriment de toute réflexion/raisonnement, pardonnez-moi mais, selon moi, c’est de la merde.

  7. (suite)
    Vous employez de plus de façon galvaudée, à mon sens, le terme vacuité. Non, Duhamel ne fait pas preuve de vacuité, car pour moi, comme pour pleins de gens ce soir là, sa critique de Madame Royal était tout, sauf vide. L’étayer n’aurait même servi à rien tellement elle m’a sauté aux yeux, comme à pleins d’autres, ce dont je ne doute pas.
    Pour finir, je ne cherche pas à rabaisser Madame Royal, pour deux raisons. La première, c’est que j’ai toujours dis, dans d’autres articles bien avant celui là d’ailleurs, que je ne la trouvais absolument pas crédible donc, pour ma part, elle est déjà aussi bas que possible. Deuxièmement, et dans la continuité de ce que je viens de dire, elle a toujours été en mesure de se décrédibiliser sans l’aide de personne.
    Et j’allais oublier : j’ai été au Louvre très récemment, aile égyptienne, et je n’y ai pas vu de porte-parapluie. Aurais-je mal regardé ? J’y prêterais plus d’attention la prochaine fois… c’est assez incroyable de constater à quel point il est aisé, pour certaines personnes ici, de porter un jugement négatif immédiat sur une personne, uniquement car elle n’est pas d’accord avec vous… si vous ne supportez pas la critique, que faites-vous ici à participer à un site de journalisme citoyen ? Dialoguer en attaquant les intervenants de façon personnelle, est-ce pour vous une façon positive d’élever un débat que vous ne trouvez pas à la hauteur ? Vous préférez essayer de tirer les autres vers le haut, ou vers le bas ? La politique n’a-t’elle pas pour vocation première d’organiser la vie de tout le monde, pour élever un plus grand nombre vers un certain mieux-vivre, mieux-être, etc… ?

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