Si seulement il n’y avait qu’une seule façon d’aimer, juste et magnifique en toute occasion. Mais en ce domaine, comme en beaucoup d’autres, nous n’avons pas reçu de mode d’emploi. Chacun se débrouille avec son histoire, les modèles hérités de son enfance, les images de l’amour glanées dans ses chansons, ses films ou ses romans préférés… En ce sens, on aime comme on peut, tout en voulant être aimé comme on l’a imaginé dans ses rêves les plus fous.
L’échange amoureux est donc une situation à haut risque, où l’équilibre paraît souvent impossible à trouver. Comment s’en sortir ? En se montrant prêt à changer de façon positive au contact de l’autre, en étant vraiment attentionné à la relation, on peut faire évoluer son couple. N’est-ce pas cela, justement, l’amour ?
Les liens que nous nouons dans notre enfance fondent notre vie amoureuse. Mais rien n’est jamais figé : il n’y a pas d’âge pour apprendre à aimer différemment.
Aimer, être aimé, est-ce la bonne formule ? Ce n’est pas l’un ou l’autre, donner ou recevoir, défini une fois pour toutes. C’est l’un et l’autre, variablement, à des moments différents, avec des intensités différentes.
A un moment, on est celui qui aime, celui qui donne ; à un autre, celui qui est aimé, qui reçoit. Quand deux personnes amoureuses se parlent, se regardent, se touchent, ils s’affectent. Et ce simple fait crée un autre monde : le monde d’un homme, le monde d’une femme, ensemble, créent un troisième monde, entre eux deux et au-delà d’eux.
Mais cela n’est pas uniquement vrai des amoureux. Ce monde affectif se crée quel que soit le lien : une mère et son enfant, le père, une nourice, des amis, des collègues de travail… Deux êtres humains créent un autre monde du simple fait d’être ensemble.
Un certain nombre d’amoureux sont amoureux de l’idée qu’ils se font de l’autre, et non de la connaissance qu’ils en ont. Ils sont pleins d’eux-mêmes. Mais comme l’amour est un sentiment contagieux, l’autre peut très bien accepter ce regard sur lui, le considérer comme de l’amour et s’en nourrir. Celui-là aimera parce qu’il est aimé. Mais les êtres sont en évolution constante. Vient le jour ou l’aimé peut s’agacer de l’aimant et le rejeter. D’où les déchirures de couple…
[b]Belsamira,
une vaste question en réalité, mais la réponse existe t-elle vraiment?
Amicalement
Tom[/b]
Tout le monde aime l’amour.
Tout le monde aime le chocolat.
Il existe une multitude de textes, légendes, poésies, romans, études, et films traitant de l’amour. Et cela depuis la nuit des temps.
Mais quasiment rien sur le chocolat.
Comment expliquer cette différence ?
Sinon, parce que du chocolat, il y en a dans toutes les bonnes épiceries.
Citation trouvée par hasard:
« Etre aimé profondement par quelqun vous donne de la force,
aimer quelqun profondement vous donne du courage »
Snif…
L’amour commence lorsque l’on accepte la différence de l’autre et son « imprescriptible » liberté. Accepter que l’autre soit habité par d’autres présences que la nôtre, n’avoir la prétention de répondre à tous ses besoins, à toutes ses attentes ; ce n’est pas se résigner à l’infidélité à notre égard. Non, c’est plutôt vouloir comme la plus haute preuve d’amour que l’autre soit tout d’abord fidèle à lui même ; même si cela est une souffrance, féconde. Car elle nous oblige à nous déprendre de nous même, à vivre intensément cette « dépossession » enrichissante.
Dans la plus amoureuse étreinte, c’est un être libre qui nous étreignons, avec toutes ses possibilités ; mêmes celles qui nous échappent.
bis repetita placent:
Quand l’intolérance s’arrête l’Amour peut enfin avoir de la place…
L’intolérance finit peut-être le jour ou l’on arrête de prendre pour soi et de s’identifier aux paroles et agissement de l’autre. Constater la différence sans chercher ce qui est mieux ou pire que soi-même, sans comparaison, sans envie, sans jalousie.
L’intolérance finit peut-être lorsque l’on arrête de mettre son énergie au service d’être contre et ce qui sépare mais que l’on agi pour et ce qui uni. inverser le process.
Certains sont durs à aimer et a comprendre, ils ne se laissent pas aimer, ni approcher, provoquer est peut-être leur dernière façon de susciter des réactions (d’amour ?).
l’Amour commence peut-être en reconnaissant la différence de l’autre, il est comme ça, c’est son truc à lui, c’est vrai pour lui, et alors ? Cela n’a pas à me déranger puisque (moi) je suis autrement, je fais autrement.
L’Amour semble lié à ce sentiment de respect, plus je suis humble plus j’accepte les autres, donc autant de pas vers la Tolérance.
Pas toujours facile de plonger dans ses méandres personnels et d’en revenir vainqueur… – et pas victime.
– Il y a toujours les autres en soi
Gardons_nous et Re_Gardons_nous
…