Mais n’y a-t-il pas une autre image de la jeunesse plus dynamique, sereine. Hier soir, je me trouvais à une soirée de Développement Durable où deux groupes de jeunes sont intervenus pour nous parler des projets de volontariat qu’ils avaient vécus. D’autres vivent dans le cadre de leurs études une césure à l’étranger.
Tout d’abord quelques chiffres sur le volontariat des jeunes
167 volontaires sont partis en 2010
60 % sont étudiants
Toilettes sèches au Pérou
Pas très loin de Lima, dans un petit village où vivent 40 familles et où il n’y a pas d’eau, un étudiant ingénieur électricité est parti dans ce village qui deux ans plus tôt après une inondation avait été rebâti par la Croix Rouge. A l’exception d’une famille, aucune ne possédait de toilettes saines. Cet ingénieur est parti avec 4 autres personnes dont un péruvien construire des toilettes sèches. Ce ne fut pas sans mal car la construction n’étaient pas leur fort. Mais l’aide locale est venue à leur secours et ils ont construits en 2 mois 18 toilettes sèches. Le maçon péruvien qui les a aidé a senti le créneau porteur et vend maintenant des toilettes sèches.
4 jeunes étudiantes amies qui étaient auparavant parties qui en Ethiopie, en Asie ou autre se sont regroupées pour aider des jeunes en Europe d’où leur choix de la Roumanie. Aidées par l’Association ADEPRO et la paroisse du Père Loan (Roumain), elles ont partagées la vie de jeunes roumains, présentant animation : le Petit Prince etc..
Césure
Olivier s’offre une année de Césure en Inde chez Schneider Electric afin de parfaire son cursus Gestion Finance à Dauphine. Ainsi découvre-t-il non seulement une autre manière de travailler mais aussi une autre culture. Les nouvelles qu’ils donnent de temps en temps sont excellentes puisqu’il a déjà contacté des indous ou des européens mariés à un ou une indou(e).
Que dire aussi de tous ces jeunes qui s’engagent dans les associations. N’est-ce pas cette image qu’il faut retenir car majoritaire sans oublier celle d’une jeunesse abîmée, déboussolée que beaucoup d’éducateurs de rue ou d’élus s’emploient à aider.
Et vivent ces jeunes de Madrid, Barcelone, Brusselles, New York, Londres Berlin, ou ailleurs qui s’indignent justement des magouilles, de la misere, des speculations, des injustices et n’hesitent pas à defier le pouvoir, à manifester malgré les coups et la repression d’un pouvoir à la bottes des banques
J’ai l’impression que certains jeunes des « banlieues » (9-3 par exemple)n’ont pas envie de se bouger: les quelques exemples que vous donnez devraient leur faire envie, non?
[b]@ colombine,
Je suis à « FOND » dans le bénévolat, pour les retraités c’est une saine occupation, et pour ma part, la transmission du savoir, reste une de mes passions.
@ Zelectron :
Bof, je crois qu’ils préfèrent trafiquer toutes sortes de matières illicites.
Dommage ![/b]
Bien Colombine pour les toilettes sèche !
Bravo Sophy pour votre engagement. C’est une minorité qui préfèrent les « matières illicites ». Le problème c’est que l’on parle constamment d’eux et peu des jeunes qui font des choses positives.
Bien sûr Zelectron, les témoignages positifs devraient les encourager.
Quant aux jeunes « les indignés » ne seraient-ils pas davantage à leur place en construisant leur avenir. Le premier des combats à mener est dans son quartier, sa ville, c’est là prioritairement que l’on doit se battre pour que la misère (financière ou intellectuelle, les injustices qui peuvent exister en local, reculent. Personnellement, je ne suis pas favorable à ce mouvement que je trouve déplacé.
[b]Bien sur qu’il y a des jeunes « idéaliste » qui veulent changer le monde!Un exemple parmi tant d’autres :le grand rassemblement de la jeunesse catholique à Rome et j’en passe…tous les médecins sans frontière ou médecin du monde ,ce sont souvent des jeunes…[/b]
Le mouvement des indignés à l’origine s’est voulu en dehors des partis politiques et comme d’habitude les « nervis » de la gôche se sont chargés de la récupération en éliminant (parfois manu militari?) les modérés et ceux qui avaient pour objectif le rassemblement « transpartisan ». La coquille vide est en train de se former, avec bannière et slogan réappropriés au PS qui tel un coucou occupe le nid des autres en le dévoyant à son seul usage.
[quote]Quant aux jeunes « les indignés » ne seraient-ils pas davantage à leur place en construisant leur avenir. Le premier des combats à mener est dans son quartier, sa ville, c’est là prioritairement que l’on doit se battre pour que la misère (financière ou intellectuelle, les injustices qui peuvent exister en local, reculent. Personnellement, je ne suis pas favorable à ce mouvement que je trouve déplacé[/quote]
Colombine, si les jeunes (et les moins jeunes) s’étaient contentés de « mener des combats »en local, dans leur quartier , l’humanité en serait encore à l’âge des cavernes.
Car je connais votre discours: le bénévolat, les efforts pour les mêmes, toujours, la charité et l’individualisme. pourquoi rêver, pourquoi s’indigner, pourquoi combattre les injustices et avoir des idéaux?
Expliquez-moi donc ce que vous trouvez de « déplacé » dans le mouvement des indignés???