Les médias nous renvoient, hélas, trop souvent une image de la jeunesse un peu déformée. Dès que l’on ouvre sa tv ou radio, on entend parler de jeunes auteurs de faits divers. Que font-ils ? Ils tabassent, volent, caillassent, font grève, dealent, roulent sans permis, agressent les chauffeurs de bus, se descolarisent, etc…. La liste est longue hélas.       

 


Mais n’y a-t-il pas une autre image de la jeunesse plus dynamique, sereine. Hier soir, je me trouvais à une soirée de Développement Durable où deux groupes de jeunes sont intervenus pour nous parler des projets de volontariat qu’ils avaient vécus. D’autres vivent dans le cadre de leurs études une césure à l’étranger.   

 

Tout d’abord quelques chiffres sur le volontariat des jeunes 42 % des plus de 18 ans font du volontariat international.

Une association « DSF » (Développement Sans Frontières) nous donne ces chiffres :

167 volontaires sont partis en 2010

60 % sont étudiants 35 % sont salariés 85 % ont moins de 30 ans.

Voici les deux projets qui nous ont été présentés hier :  

 

Toilettes sèches au Pérou

Pas très loin de Lima, dans un petit village où vivent 40 familles et où il n’y a pas d’eau, un étudiant ingénieur électricité est parti dans ce village qui deux ans plus tôt après une inondation avait été rebâti par la Croix Rouge. A l’exception d’une famille, aucune ne  possédait de toilettes saines. Cet ingénieur est parti avec 4 autres personnes dont un péruvien construire des toilettes sèches. Ce ne fut pas sans mal car la construction n’étaient pas leur fort. Mais l’aide locale est venue à leur secours et ils ont construits en 2 mois 18 toilettes sèches. Le maçon péruvien qui les a aidé a senti le créneau porteur et vend maintenant des toilettes sèches. 

 

 

Roumanie

 

4 jeunes étudiantes amies qui étaient auparavant parties qui en Ethiopie, en Asie ou autre se sont regroupées pour aider des jeunes en Europe d’où leur choix de la Roumanie. Aidées par l’Association ADEPRO et la paroisse du Père Loan (Roumain), elles ont partagées la vie de jeunes roumains, présentant animation : le Petit Prince etc..

 

Césure

Olivier s’offre une année de Césure en Inde chez Schneider Electric afin de parfaire son cursus Gestion Finance à Dauphine. Ainsi découvre-t-il non seulement une autre manière de travailler mais aussi une autre culture. Les nouvelles qu’ils donnent de temps en temps sont excellentes puisqu’il a déjà contacté des indous ou des européens mariés à un ou une indou(e).  

 

Que dire aussi de tous ces jeunes qui s’engagent dans les associations. N’est-ce pas cette image qu’il faut retenir car majoritaire sans oublier celle d’une jeunesse abîmée, déboussolée que beaucoup d’éducateurs de rue ou d’élus s’emploient à aider.