Le bilan s’alourdit en Afghanistan. Samedi, un mort français était à déplorer (ainsi que deux blessés) portant à cinquante-quatre le nombre de tués dans ce pays depuis le début de l’intervention étrangère en 2001.
A l’heure où beaucoup de pays du Proche-Orient sont en proie à des révoltes quotidiennes avec leur nombre de morts inacceptables, le but annoncé par les forces de l’OTAN (même si elle "préparerait" sa sortie...) était d’instaurer la "démocratie".
Tous les soldats morts prouvent que notre présence en Afghanistan n’a pas plus lieu d’être :
Ainsi que le démontrent les récents évènements dans les pays arabes, la démocratie "à l’occidentale" n’est pas le modèle souhaité par certains pays arabes.
L’ère d’internet a fait naître de nouvelles aspirations dans divers états ; même si le fond est le même : plus de libertés, du travail, une vie décente, de quoi nourrir leurs familles mais avec une démocratie tenant compte de leurs diversités.
La guerre en Irak dans laquelle le président Chirac avait eu l’intelligence de ne pas nous entraîner ainsi que l’Afghanistan sont des pays que l’on doit laisser maîtres de leur destin.
Or, "le ministère de l’intérieur depuis 2003, aide "l’Afghanistan à se doter d’une police efficace, professionnelle, soucieuse de respecter certains fondamentaux". A lire sur Wikiepdia : Forces françaises en Afghanistan
Malheureusement, maintenant nous savons quel savoir-faire nous transmettons à ces états :
Exemples :
Michèle Alliot-Marie propose une aide sécuritaire à la Tunisie (vidéo)
Des policiers français ont formé les forces antiémeutes de Bahreïn
Question : Avec une économie en panne en partie liée à la stratégie politicienne , un manque d’innovation et d’inspiration favorisant les investissements à l’étranger pour nos puissants du CAC 40 avec un Euro trop fort,  n’y aurait-il donc plus d’autre savoir-faire que celui de la sécurité à transmettre ? 

Au lieu d’agir en cinquième puissance du monde (sur le déclin), paradant pour la galerie, ne pourrait-on faire preuve, pour une fois, d’anticipation en rappelant nos troupes d’Afghanistan dont l’histoire nous a appris que ce pays progressera à son rythme et lorsqu’il sera prêt, lui aussi, pour de profonds changements.
Combien de vies pourrions-nous épargner y compris celles des civils qui n’ont rien demandé et qui ne comprennent plus rien à ce qui leur arrive. 
Et pour les encore incrédules, l’aspect bassement mercantile peut être évoquer : combien d’économies ferions-nous si le bon sens l’emportait  ?
Laissons donc ce pays à son destin, l’argument des terroristes est devenu fragile puisqu’ils se sont "éclatés" sur les frontières limitrophes rendant plus difficile leur identification et location.

Sources : Liberation, RMC, Interieur.gouv, Wikipedia, Le Point