pour Barack Obama.

 

Que la succession démocrate aux républicains est difficile. Huit années durant Georges W. Bush à mit le monde sens dessus dessous. Que la lutte contre le terrorisme après le 11 septembre 2001 soit une nécessité nul n’en doute, bien que des avis clament à un vaste complot dont je ne me ferais pas l’écho.

D’ailleurs cette lutte n’a pas son origine au 11 septembre, elle était une nécessité bien avant. Justifiant cet argument Georges W. Bush à engagé des forces militaires en Afghanistan espérant combattre Al-Qaeda dont l’implantation serait au Pakistan voisin et qui, par les bras Talibans prendrait, par le terrorisme le pouvoir régulier Afghan pour instaurer un régime néofondamentaliste ultra sectaire d’extrémisme et d’intégrisme. Il est probable que si un tel régime venait à avoir une légitimité nationale, son influence sur le monde musulman serait source permanente de conflits.

Parallèlement, il a développé la puissance militaire des Israéliens permettant ainsi une base militaire forte au Moyen Orient capable de faire face à toutes actions de guerre libératrice de l’emprunte hégémonique Israélienne sur la région. De ces deux actions Républicaines l’une aurait dû apporter une solution pour l’élimination des Talibans et l’instauration d’un régime fort à Kaboul capable de lutter contre ces intégristes qui ont déjà fait plier Moscou, mais elle apparait vouée à l’échec puisque même le Général Stanley McChrystal commandant l’ensemble des forces de la coalition militaire déclare, sur le Washington Post, dans une note confidentielle, cette une situation d’échecs sans l’envoi de renforts, voir mes articles ici ,et ici . Contre ces jusqu’aux boutistes qui n’ont ni foi ni loi il est bien difficile d’imposer une démocratie.

L’autre action envers Israël n’a fait que renforcer son hégémonie par une colonisation accrue des territoires Palestiniens rendant impossible toute solution de paix à ce conflit, qui dure depuis plus de 60 ans, en créant un État Palestinien indépendant libre de vivre en paix selon ce bon lui semble.

Ces deux actions sont donc conflictuelles et minent toute solution mondiale de paix.

Barack Obama hérite donc d’une situation extrêmement très difficile, voire impossible, d’une part, sur le plan intérieur il doit faire face à des groupes extrémistes très puissants qui l’accusent de socialisme, voire de communisme, mots interdits au pays de l’oncle Sam, sur sa réforme de la santé même désapprouvée par des démocrates, et d’autre part, sur la crise bancaire qui a plongé l’Amérique et le monde dans une récession profonde conséquence de la politique capitaliste des banques soutenue par les Républicains. Alors, il essaye de concilier l’inconciliable en faisant pression sur les Israéliens pour qu’ils cessent la colonisation pour qu’une solution de paix survienne à la création d’un État Palestinien, une rencontre aura lieu mardi 22/09/09 entre Obama, Netenyahou et Abbas à New-York en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies.

D’ailleurs Obama ne nourrit pas de grands espoirs a dit le porte-parole de la Maison Blanche. Barack Obama n’entend profiter de cette réunion avec le président de l’Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien que pour «continuer à consolider les progrès» sur les pourparlers de paix au Proche-Orient, a ajouté Robert Gibbs. En fait sans le Hamas aucune solution n’est possible, on n’a pas le droit d’effacer Gaza, qui représente plus d’un million d’habitants, de ces pourparlers. D’ailleurs le Hamas a condamné le voyage de Mahmoud Abbas.

Sur l’Afghanistan il tergiverse ne sachant comment faire pour ne pas trop s’engager, sachant aussi, probablement, qu’il ne peut y avoir de solution durable tant que le Pakistan abrite les Talibans et Al-Queda. Et qu’en outre, aux États-Unis ainsi que chez les alliés de la coalition des difficultés avec leur opinion publique apparaissent pour maintenir leurs soldats eus égard aux pertes. Elle se rend bien compte que finalement ces morts sont inutiles. La dessus, Israël manipule le chaud et le froid en clamant un peu partout qu’il envisage de bombarder les installations nucléaires en Iran, information démentie par le président Russe Dmitri Medvedef à la suite de la visite de Shimon Perez à Moscou, mais reprise le 21/09/09 par le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon qu’Israël n’offre aucune garantie contre d’une option militaire.

De ces deux conflits le plus grave est sans nul doute possible celui opposant Israël aux Palestiniens. Il n’est pas envisageable qu’Israël fasse une politique de destruction des habitations Palestiniennes à Jérusalem Est, ce qui revient à les chasser de cette ville Sainte dans laquelle ils y sont depuis des décennies et que Juifs et Musulmans y ont leur passé, et que de plus, il colonise la Cisjordanie. Une telle situation ne peut que dégénérer tôt ou tard sur un conflit majeur au Moyen-Orient. Or, qu’est-ce qui peut contraindre Israël de s’engager dans une voie de paix ? N’est-il pas bien comme il se trouve à Tel-Aviv, pas de problème tout est pour le mieux, et l’on peut boire sa bière tranquillement à la terrasse d’un café sans crainte d’un attentat, le mur et l’armée protègent.

De cette situation toute action Palestinienne pour faire valoir son droit à un État est cataloguée de terroriste. En d’autres termes, quelle autre action que militaire peut-elle permettre la création de cet État Palestinien puisque les Israéliens sont bien comme ils sont, et qu’en outre l’Occident ne fait rien que de condamner le Hamas gérant une partie du peuple Palestinien à Gaza qui vit dans les décombres de la guerre plomb durci. Il est évident que sans État les Palestiniens seront toujours des terroristes, jusqu’au moment ou la situation s’inversera à leur profit, ce qui ne peut qu’arriver, la valeur morale a toujours pris tôt ou tard le pas sur l’injustice.

On ne peut ainsi agir impunément sans qu’il y ait une guerre, les Israéliens le savent, nous le savons tous.