Un collaborateur est avant tout un militant. Il sait pertinamment que durant une campagne électorale il ne va pas travailler mais par contre sera mis a contribution. Alors il ne sera pas payer comme n'importe quel militant. Mais après la campagne il retrouvera soit son poste de collaborateur soit sera élu voir les deux !

Je ne ferais qu’une remarque sur l’affaire qui touche actuellement Me Royal, lorsqu’on sait d’une part que 1) Les faits remontent à 1997 lorsque, après la dissolution de l'Assemblée nationale, Mme Royal avait licencié, comme tous ses collègues députés, ses collaboratrices, attachées parlementaires. 2) Le conseil des prud'hommes avait accédé à leur demande, mais uniquement sur une période d'environ trois semaines alors qu'elles demandaient beaucoup plus 3) Ses collaboratrices sont maintenant passées à l’UMP. On peut donc soit se demander si elles étaient sincéres dans leurs démarches avec Me Royal. Si c'est le cas Me Royal a pratiqué l'ouverture ! Si ses personnes avaient été des militantes sincères avant d’être des professionnelles, elles n’auraient même pas demandé à être payées pendant la durée de la campagne électorale. […/…]

 


 C’est certainement le signe de la compétence de Me Royal et ce qui fait d'elle qu'elle est très différente avec de nombreux hommes et femmes politiques. Car plus que l'opinion c'est la compétence de l'autre qui l'interesse. Si l'autre di quelque chose qui ne va pas dans son sens elle va l'écouter ! Elle préfère s’entourer de personnel compétent quitte à ce qu’il ne partage pas ses opinions.

Avec Nicolas Sarkozy, on appelle cela l’ouverture ! Avec Ségolène Royal, M Raffarin voudrait que cela amène à la démission !

Professionnelles, et uniquement professionnelles, pas militantes pour une miette elles ont demandé a être payées pour ce que elles considéraient comme du travail alors que c'était considérait de bonne foie par l'entourage de Me Royal comme du militantisme !

Un collaborateur doit être le premier des militants. Et un militant est le Général des militants de l’élu pour qui il travaille !

Le collaborateur, pendant la campagne électorale fera donc du militantisme ! Il ne travaillera donc pas !

Je ne ferais que rajouter le témoignage qu’aucun média n’a jusqu'à présent relié et qui me parait plus qu’important Celui du directeur de la campagne de Ségolène Royal en 1997 Yves Debien Si ces dires sont faux, il devra être poursuivi pour diffamation par Evelyne Pathouaut Quand bien même cette lettre n’est pas objective, elle démontre l’état d’esprit d’un(e) collaborateur(ice) Un état d’esprit Militant ! encore plus pendant une campagne électorale !

 

Bonjour,

Je suis Yves Debien, directeur de la campagne législative de Ségolène en 1997 et aujourd’hui maire de Melles. Si j’ai décidé de vous écrire, c’est pour rectifier les contrevérités révoltantes que certains ont colportées, suite à la décision de la cour d’appel Rennes de verser 2975 € et 1538€ au titre de salaires avec préavis à deux anciennes assistantes de Ségolène pour des périodes de dix jours pour l’une et de 20 jours pour l’autre en juin 97.

Ces deux personnes, passées ensuite à l’UMP, travaillaient au moment des faits sous mon autorité. Plus d’un an après la clôture des comptes de campagne, Evelyne Pathouaut, aujourd’hui assistante d’un député de droite, a demandé un supplément de salaire correspondant à la période de la campagne.

J’ai refusé : il n’était tout simplement pas possible d’accéder à la demande car les comptes étaient alors clos. Je tiens néanmoins à rappeler que pendant toute la période des élections législatives, les deux collaboratrices ont normalement touché leur salaire d’assistant parlementaire. Après la campagne, elles ont été employées par l’ancien suppléant de Ségolène, celle-ci leur en ayant fait la promesse. Ségolène était devenue ministre de l’enseignement scolaire.

Suite à mon refus, Evelyne Pathouaut s’est livrée à un véritable acharnement judiciaire. Tout au long de cette affaire, elle a été soutenue par l’UMP locale, et notamment par Dominique Paillé, alors Député des Deux-Sèvres, récemment battu par le candidat socialiste, Jean Grellier. Ce harcèlement est allé jusqu’au dépôt d’une plainte au pénal, dont Mme Pathouaut a été déboutée.

Au bout de cette longue procédure, la Cour d’appel de Rennes a décidé d’allouer aux deux plaignantes le montant qui leur avait été proposé pendant des années, à titre de règlement amiable. Les indemnités exorbitantes qu’elles demandaient n’ont pas été retenues par les juges, signe de la bonne foi qui a été la notre tout au long de cette affaire.

Chers amis,

Avec Marie Gauthier, qui fut également pendant de nombreuses années assistante de Ségolène et qui travaille aujourd’hui avec Delphine Batho, nous voudrions dire à quel point les élus et les militants de Melles sont écoeurés du harcèlement judiciaire infligé.

A travers ce qui a été fait à Ségolène, c’est nous tous qui avons été salis, nous qui avons tant donné, tant combattu. Et si nous sommes aujourd’hui majoritaires dans le Département des Deux-Sèvres, nous n’oublions pas que c’est grâce au soutien sans faille et constant de Ségolène.

Nous voulons vous dire aujourd’hui solennellement qu’elle a toujours bien traité, bien payé et bien considéré toutes celles et tous ceux qui travaillaient pour elles. C’est la vérité des faits que nous vous présentons, pour que cessent enfin les manipulations de l’UMP.

Yves Debien, maire de Melle

Marie Gauthier, collaboratrice parlementaire de Delphine Batho, Députée des Deux-Sèvres