Selon le quotidien portugais Expresso, le tribunal civil de Lisbonne a ordonné la saisie de tous les bénéfices produits par la vente du livre « Maddie, l’enquête interdite » écrit par Gonçalo Amaral, l’ancien inspecteur chargé de l’enquête sur la disparition de Madeleine McCann.

Comme nous l’avions signalé dans un article précédent (Maddie : les parents portent plainte contre l’ex-inspecteur Amaral) Kate et Gerry McCann avaient affirmé qu’il ne laisserait plus l’ancien inspecteur les accuser sans réagir, et qu’il porterait plainte contre Gonçalo Amaral pour diffamation… c’est chose faite.

Peu de temps après, l’inspecteur avait été déclaré coupable de falsification de documents et de faux témoignages dans une affaire similaire (voir l’article : Gonçalo Amaral déclaré coupable), ce qui jetait le doute sur les accusations de l’ancien enquêteur.

Évidemment, cette nouvelle est encore trop fraîche, nous savons que Gonçalo Amaral récuse la décision du tribunal de Lisbonne, décision qui selon lui enfreint sa liberté d’expression et d’opinion.

L’ancien inspecteur semble oublier que la liberté d’expression n’autorise pas la diffamation, et que si ses accusations sont fantaisistes elles auront inutilement fait souffrir toute une famille sans rien apporter à l’enquête.

Tout ce que nous pouvons constater c’est que l’imbroglio médiatico-judiciaire se complique sans rien révéler de nouveau à propos de la disparition de la petite britannique, transformant ce drame en un véritable feuilleton où tout le monde semble oublier qu’une jeune fille est en danger, si elle n’est déjà morte à l’heure actuelle.

Comme je l’ai déjà signalé précédemment, ne lançons pas des accusations sans preuve et attendons le résultat des différents procès qui clarifieront peut-être un peu la situation.

Je ne cherche nullement à défendre les McCann, j’estime seulement que personne ne doit juger en lieu et place de la justice… surtout pour accuser des parents probablement innocents qui souffrent déjà de la disparition de leur enfant.