Le succès de ‘The Voice’ se confirme

Même si l’audience est un peu plus faible que la semaine dernière, le télé crochet de TF1, ‘The Voice’ a écrasé la concurrence rassemblant plus de 8 300 000 téléspectateurs, loin devant France 2 qui diffusait les victoires de la musique. Il était temps car la première chaîne était régulièrement dominée par les émissions de Patrick Sébastien sur cette tranche horaire depuis la déprogrammation de la ‘Star Académy’. Un succès qui permet à TF1 de négocier des droits publicitaires très élevés, parfois même autant que pour un match de football. La semaine dernière, ils s’élevaient à 65 000 euros en moyenne pour un spot d’une trentaine de secondes, soit 20% de plus que d’habitude. Pour ce week-end, certaines sources parlent de 90 000 euros. Pour les analystes, ce succès pourrait perdurer longtemps, voire même plusieurs saisons comme aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas.

 

L’Autriche pessimiste sur le sort de Grèce

 

Par le biais de son chancelier, Werner Faymann, l’Autriche a fait savoir que le plan d’aide à la Grèce et l’effacement de dette ne suffiront pas pour sauver le pays et qu’il aurait certainement besoin d’un autre programme de soutien. Elle craint que les réformes ne soient pas appliquées sur du long terme, en particulier si des changements politiques interviennent. Le chancelier estime qu’un renforcement des moyens du Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui doit remplacer progressivement le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) à compter du 1er juillet prochain, n’était pas une mauvaise idée. La France et la Belgique ont d’ailleurs affirmé le même point de vue lors d’une réunion en début de semaine. L’Allemagne y est pour le moment opposée. Cela permettrait de créer un pare feu européen de 750 milliards d’euros si l’on combine les deux forces de frappe (250 milliards du FESF et 500 milliards du MES), dans le but de protéger au mieux les pays de la zone euro contre une propagation de la crise.

Toujours sur le dossier grec, deux semaines après Fitch et une semaine après Standard & Poor’s, l’agence de notation Moody’s a également baissé la note de la Grèce, la rétrogradant à C, la plus basse note de son échelle. Elle vient sanctionner l’échange de dette avec les créanciers privés, dans le but d’effacer 100 milliards d’euros de dette. La participation, a priori actée puisque négociée, n’est tout de même pas encore certaine et cette incertitude, de même que celles qui règnent sur les mises en places des réformes promises, ont pensé sur la décision de l’agence.

La diversification de l’économie russe

Le scrutin a parlé et Vladimir Poutine va redevenir président et Dmiti Medevedev, l’actuel président, redeviendra son premier ministre. Le premier a été élu avec environ 60% des voix, d’après les premières informations dévoilées, l’assurant ainsi d’une large victoire, déjà prévue depuis bien des semaines, malgré des manifestations contre le pouvoir en décembre dernier. Son objectif sera peut-être d’accélérer le processus de diversification de l’économie russe qui souffre d’un manque d’hétérogéneité des ressources. Les chiffres sont consternants : Aeroflot (aéronautique), Gazprom (énergie) et Rosatom (nucléaire) se partagent l’essentiel des richesses. Pour preuve, Gazprom contribue à un quart du PIB russe. Les ressources numériques peuvent être une solution. Mail.ru, l’équivalent de Yahoo en Russie, possède 5% du capital de Facebook. L’anti-virus Kaspersky et Yandex, le moteur de recherche qui fait jeu égal avec Google dans le pays, sont autant de solutions.