Aide anticipée pour les banques espagnoles ?
Madrid réfléchirait sérieusement à une aide anticipée pour ses quatre banques nationalisées, soit Bankia, CatalunyaCaixa, Nova Galicia et Banco de Valencia. Une aide de 100 milliards d’euros a été déjà été entérinée par l’Eurogroupe il y a quelques semaines pour venir aux secours des banques espagnoles touchées depuis quatre ans maintenant par des actifs immobiliers toxiques dans leur bilan. Bankia a été particulièrement touchée puisque l’établissement a du demander une aide de 23,5 milliards d’euros qui a été suivie par une nationalisation. Sur ces 100 milliards, 30 ont été prévus pour être débloqués en cas d’urgence. C’est précisément ce montant que Madrid souhaite réclamer à la Commission Européenne mais cette dernière a affirmé ce mercredi qu’aucune demande officielle n’avait été formulée.
La Banque d’Angleterre ne prévoit pas d’action supplémentaire
Courant juillet, la BoE (Bank of England), la banque centrale britannique, avait annoncé la reprise de son programme de rachat d’actifs, une troisième vague de 50 milliards de livres (63 milliards d’euros) gonflant le total d’injection de liquidités à 375 milliards de livres. Mais son principal taux directeur n’a pas été modifié. Il est déjà à un niveau historiquement bas à 0,5%. Son gouverneur, Mervyn King, a clairement déclaré que malgré des indicateurs inquiétants, l’institution ne prendrait pas de décision supplémentaire dans l’immédiat, l’inflation étant déjà contenue à son objectif de 2%. La Grande Bretagne est en récession depuis fin 011, son économie étant plombée par de lourdes mesures d’austérité, la crise de la zone euro, une météo catastrophe, et d’une manière plus plus anecdotique par des jours fériés exceptionnels accordés en 2012 en raison du jubilé de la reine. Le déficit public est très élevé (8,3% du PIB), le chômage aussi (8,1%).
La récession guette la France
Les prévisions de la Banque de France sont mauvaises. Elles annoncent un recul du PIB au deuxième trimestre de 0,1%, et la tendance se poursuivrait au troisième trimestre, soit deux trimestres consécutifs de baisse du PIB, la définition technique d’une récession. L’Insee est moins pessimiste. L’institut de statistique, qui doit publier les résultats officiels du deuxième trimestre la semaine prochaine, prévoit une croissance nulle pour avril-juin, puis une légère hausse de 0,1% pour juillet-septembre. Si la Banque de France voit juste, la France renouerait pour la deuxième fois avec la récession depuis le début de la crise, après celle connue durant l’hiver 2009. Par ailleurs, le déficit commercial s’est creusé en juin, à environ six milliards d’euros, contre 5,47 milliards en mai. Sur l’ensemble du premier semestre, le déficit commercial de la France s’élève à 34,9 milliards contre 38,3 milliards l’an passé, une année référence puisque le déficit commercial s’était élevé à 70 milliards d’euros, un record. Les importations sont restées stables à 42,53 milliards d’euros, mais les exportations faiblissent à 36,54 milliards. La France souffre de la crise que subissent les pays d’Europe du sud.
Mario Monti sort les griffres
Mario Monti a montré des signes d’exaspération envers l’Allemagne et il est soutenu dans cette démarche par de nombreux partis politiques italiens et par l’opposition socialiste allemande. Il estime que l’Allemagne ralentit les décisions prises lors du dernier Conseil européen de fin juin, des décisions censées calmer les marchés par l’intervention des fonds de solidarité. Il faut dire que l’Italie connaît une situation quelque peu paradoxale. Sa dette est colossale, de l’ordre de 120% du PIB, avec un déficit public de 4,9% fin 2011, mais avec un excédant budgétaire primaire (hors service de la dette). Autrement dit, l’Italie n’a pas besoin d’aide internationale mais s’inquiète du prix qu’elle doit payer pour financer sa dette. Des responsables italiens pensent qu’un écart de 200 points de base serait juste entre les rendements italiens et le Bund Allemand à 10 ans, alors que 440 points de base les séparent actuellement. Or, selon certains calculs, 100 points de base représenteraient 20 milliards d’euros par an, c’est exactement le montant des mesures d’austérité votées sous Mario Monti.
[b]La récession nous guette ?
– les gens qui tiennent aujourd’hui tous les leviers du pouvoir en France sont fiers de leurs slogans, décisions et autres nominations inconséquentes, voici les prémisses du résultat inéluctable dû aux remugles doctrinaux de l’hérésie socialiste.
Et surtout l’imputation des « autres » n’est pas l’EXCUSE (éculée!)[/b]
Récession ? Mais non, vous n’y êtes pas ! Tout ira très bien à la rentrée ! La preuve ? Ils ont pris le taureau de la crise par les cornes : ils sont tous en congés !