La presse espagnole fustige José Mourinho.

 

La presse sportive et généraliste espagnole dressait mardi un sombre bilan de l’époque «Mou», après l’annonce la veille du départ de l’entraîneur portugais José Mourinho du club de football Real Madrid au terme de trois ans d’une liaison tumultueuse. «The special end», titrait en anglais le quotidien sportif Marca, sous une photographie du président du club, Florentino Perez et de José Mourinho, tout sourires, datant du jour où l’entraîneur controversé avait signé son contrat, en mai 2010. Un titre en forme de clin d’oeil sardonique au surnom auto-attribué de Mourinho,«The Special one».

 

Yannick Agnel a choisi son nouvel entraîneur aux Etats-Unis : Bob Bowman.

 

Difficile de trouver mieux. «Divorcé» à la surprise générale de son entraîneur de toujours Fabrice Pellerin, le nageur français Yannick Agnel, champion olympique du 200 mètres nage libre à Londres, va désormais s’entraîner avec Bob Bowman. Un nom célébrissime dans le milieu du chlore puisqu’il était auparavant le mentor de Michael Phelps, le plus grand nageur de tous les temps (18 médailles d’or aux Jeux Olympiques). Une information confirmée par le journal l’Equipe, et qui devrait être officielle mardi après-midi, Agnel tenant une conférence de presse pour justifier son choix de partir s’installer aux Etats-Unis.

 

 

Jenson Button est confiant pour le GP de F1 à Monaco.

 

Le Champion du monde 2009 espère voir son écurie McLaren, actuelle sixième force du plateau, poursuivre sa remontée au sein du peloton.

"Tout le monde au sein de McLaren travaille sans relâche depuis le Grand Prix d’Espagne, a déclaré le pilote britannique. Nous ne sommes pas encore là où nous voulons être en termes de compétitivité, mais je suis convaincu que nous progresserons un petit peu à Monaco."

"Nous continuerons à développer la MP4-28 jusqu’à ce qu’elle soit capable de se battre à l’avant du peloton. Il n’y a aucune autre alternative pour une équipe comme McLaren, qui vit pour gagner. L’objectif pour Monaco est de placer nos deux voitures dans les points, comme nous l’avons fait à Barcelone."

 

 

Nadal aborde Roland Garros en numéro 4 mondial, mais le restera-t-il très longtemps ?  

 

Rafael Nadal abordera Roland-Garros dans la peau d’un numéro quatre mondial. Sa victoire à Rome lui a permis, in extremis, de récupérer sa place dans le Big Four au détriment de son compatriote David Ferrer, ce qui permettra donc à Guy Forget de mieux dormir: il n’y aura pas de Djokovic-Nadal en quarts de finale.

Depuis 2006, Rafa avait toujours appréhendé le Grand Chelem parisien en tant que numéro un ou deux mondial. Jamais il n’avait été classé aussi bas. Mais ça ne devrait pas durer. Sa remontée ne fait que commencer. La véritable info le concernant en ce début de semaine, c’est en effet que Nadal est désormais le leader mathématique du classement ATP sur l’année 2013. Depuis le 1er janvier, personne n’a pris davantage de points que lui. Sachant qu’il n’a pas disputé l’unique levée du Grand Chelem sur ces cinq premiers mois, c’est une performance exceptionnelle.

Novak Djokovic avait déjà 2000 points au compteur grâce à sa victoire à l’Open d’Australie au mois de janvier lorsque Nadal a effectué son retour à la compétition au début du mois suivant après sept mois d’absence. Depuis, le Majorquin a disputé huit tournois, pour un bilan absolument exceptionnel: six titres, dont trois en Masters 1000, et deux finales. Presque parfait. Au total, Nadal a cumulé au cours de cette période 5000 points tout rond. Son sacre romain lui permet ainsi de dépasser Djokovic, leader 2013 depuis fin janvier, sur lequel le champion de Monaco dispose désormais de près de 700 points d’avance. Leader sur cinq mois, Nadal peut donc légitimement avoir à moyen terme dans le viseur le trône du classement ATP, lequel lui échappe depuis quasiment deux ans maintenant.