Coup de gueule d’un Citoyen Acte II – La cécité populaire.

 

 

C’est la rentrée, et le climat économique et social de la France est très inquiétant voir même presque catastrophique. Il est important de soulever quelques zones d’ombres afin de comprendre le « pourquoi » et le « comment » de la situation. Comme dans l’acte précédent, le contenu de cet article a pour but d’apporter une réflexion et bien entendu libre à chacun de se forger sa propre opinion.


 

 

 

La dette, la crise, Pourquoi en France ?

 

Il est important de souligner que « la dette » d’un état n’est absolument pas néfaste, bien au contraire, c’est une nécessite économique et politique, cela permet d’élargir les marches de manœuvres et de contribuer à l’évolution d’un état. (Simplifions!)


De nos jours, la dette est devenue exorbitante, incontrôlable et inquiétante (1150 milliards en 2006.), pourquoi ? Il nous faut remonter en 1973… Explication :


Article 25 de la loi 73-7 du 3 janvier 1973.

(Valérie Giscard d’Estaing était alors ministre des finances sous la houlette du Président Georges Pompidou.)

 

« Le Trésor Public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. »

 

Qu’est ce que cela évoque ? Que l’État Français ne peut plus emprunter auprès de sa propre banque, mais doit faire appel à des infrastructures bancaires privées. Résultat, la dette (Création monétaire) est soumis à des intérêts ! Nos impôts (Argent PUBLIC) vont désormais aux profits de banques privées.


Cette loi sera définitivement ancré et indélébile par le traité de Maastricht en 1992, article 104 devenu l’article 123 du traité de Lisbonne, stipulant :


Les Etats membres de la Communauté Européenne n’ont plus le droit d’emprunter auprès de leur banque centrale, mais sont dans l’obligation d’emprunter auprès de banques privées, moyennant de très forts intérêts. Auparavant, les prêts accordés aux nations concernées n’étaient pas assujettis à l’intérêt, seul le montant net de l’emprunt était remboursé.  
Voilà, les banques « européennes » ont pris le contrôle d’une grande partie de la « création monétaire », en accord avec les personnages politiques censés nous représenter, nous protéger, dans tous les sens du terme.

 

(Ce paragraphe a été repris sur l’un de mes commentaires dans un article de SOPHY : Septembre 2010 : "LA RENTRÉE DE TOUS LES DANGERS" !!)

 

Michel Rocard hurlait : Il ne faut pas céder la Banque de France ! Malgré le NON au référendum de la constitution Européenne, le traité est opérationnel grâce au totalitarisme des gouvernements de l’union européenne.


Conséquence, les taux d’intérêts sont exorbitants, plus important que l’emprunt lui même, 85% de notre dette sont des intérêts à rembourser auprès de banques privées, sans cela, la dette serait quasi nulle et ceci, sans exagération.


Autre conséquence, la porte OUVERTE en France (Et en Europe) à la crise des subprimes américains ! Les états dépendants des infrastructures bancaires privées « subissent » l’augmentation des taux d’intérêts dû à cette crise ! Un dommage collatéral qui prendra toute son ampleur en 2011. (Jusqu’à présent, la Crise n’a pas encore réellement FRAPPEE !). Sans oublier les plans de rigueur, la suppression de postes au sein du travail publique, la baisse du pouvoir d’achat etc…


Et que dire du « Grand Emprunt » ou de prendre à des banques pour en donner aux autres.

 

Autre face cachée de l’Europe, la loi martiale ou le droit de donner la mort.

 

La Constitution Européenne est remarquable ! Voir même visionnaire ! Ses créateurs s’attendaient – ils à des mouvements de révoltes, à des émeutes ? Lumière sur un article passé inaperçu.

 

« Titre I – Droits et libertés Article 2 – Droit à la vie 1. Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d’une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi. 2. La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire : a. pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ; b. pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ; c. pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection. »

 

C’est plutôt clair non ? Alors que la France et toute l’Europe sont sur le point d’imploser à cause des conséquences de la crise et des plans de rigueur gouvernementaux, l’Union Européenne et ses états membres peuvent instaurer la loi martiale en accord avec la constitution… Édifiant tout cela.

 

 

L’illusion de la démocratie…

 

Ce chapitre de l’article sera expéditif et clair, il débutera par un petit schéma suivi d’une explication « romancée’ ».

 

 

 

 

 

 

 

Dialogue entre marionnettiste et ses marionnettes.

 

 

Quelque part en France (2006)…

 

Marionnettiste : Mon petit Nicolas, tu es motivé, ambitieux et dynamique. Pour ces qualités, je vais te permettre d’accéder au pouvoir et combler ta soif de « conquérance ».

Mais avant cela mon petit Nicolas, il va falloir que tu répondes à quelques de mes souhaits, un service pour un service n’est ce pas ?

 

Nicolas en se frottant les mains : Je vous écoute !


Marionnettiste : J’ai besoin d’un bouclier fiscal pour quelques de mes marionnettes, j’aimerai récompenser leurs docilités et j’y gagnerai en « production ». Ensuite, voici une liste de réformes à exécuter à la lettre sans jamais tressaillir ! L’état français n’étant pas assez juteux, je me dois de réagir au plus vite.


Nicolas tout excité : Pas de problème !

 

Marionnettiste : Alors va mon petit Nicolas ! Je te mets à disposition toutes mes sphères médiatiques et je ferais en sorte que rien ni personne se mettent en travers de nos ambitions.

 

Le lendemain…

 

Marionnettiste : Ah Dominique, je t’attendais !


Dominique : Je veux ! Je veux !


Marionnettiste : Du calme, tout vient à point à qui sait attendre. J’ai d’autres projets pour toi, la direction d’une haute suprastructure bancaire internationale t’intéresse ? C’est plus juteux et voir même beaucoup plus valorisant qu’un chef d’état, puis tes compétences d’économiste seront enfin reconnues.

 

Dominique se frottant les mains : Pourquoi pas…


Marionnettiste : Mais avant cela, il va falloir que tu répondes à quelques de mes souhaits, un service pour un service n’est ce pas ?


Dominique : C’est une logique mathématique…


Marionnettiste : Bien. J’aimerai que pendant les mentions de ton parti, tu sois un peu moins convainquant voir même inexistant, un petit pas en arrière pour un futur grand en avant !


Dominique : Mais Ségo est incompétente ! Elle ne tiendra pas…


Marionnettiste : Tel est le but de cette manœuvre, laissons Ségolène enrichir son expérience et sa « bravitude » politique, j’ai déjà mes petits soldats de l’information au travail pour lui accorder un peu de crédit auprès de la masse. Et puis, tu es encore très en forme Dominique, il est fort probable que je fasse appel à toi en 2012.


Dominique : Et bien merci de votre confiance.


Marionnettiste : Non, c’est moi qui te remercie Dominique.


Le surlendemain…


Marionnettiste : Ah ! Marine, Arlette, Olivier et tous les autres, je vous attendais !

 

Le petit groupe : Wouaf ! Wouaf ! Wouaf !


Marionnettiste : Du calme mes petits ! J’aimerai vous dire un grand BRAVO ! Le peuple a besoin de vous ! Le peuple a besoin d’avoir ce sentiment de liberté, le peuple a besoin d’avoir LE CHOIX ! Continuez ! Restez ferme dans vos convictions, votre énergie sera récompensée tôt ou tard ! Le peuple n’est pas encore prêt, soyez patients !

Tenez, quelques fonds pour la pérennité de vos parties respectifs, ne me remerciez pas !


Le petit groupe : Wouaf ! Wouaf ! Wouaf !


Pendant ce temps…


Homme ou Femme compétant, loyal et honnête : Mes chères amis, nous ne pouvons plus continuer notre combat politique, notre budget s’essouffle, les médias dont nous avons tant besoin ne nous accordent aucunes audiences… Nous ne faisons pas le poids et veuillez m’en excuser.


La PLEBE : Sale gaucho ! Facho ! Bouh ! Tu pollues ! Pas bien ! C’est mieux Pepsi ! Non Coca ! Vive la division !


Marionnettiste : La vie est belle n’est ce pas ?



FIN.


 

Voilà l’illusion de la démocratie et voici le véritable système! Abraham Lincoln, John Fitzgerald Kennedy, pour ne citer que les plus populaires, tous deux ont contestés ce système et la création monétaire, tous deux ont connus une fin tragique, ironie de l’histoire ?

 

Concluons l’article avec ce magnifique discours de John F. Kennedy (26 Avril 2006).

 

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« Notre mode de vie est attaqué. Ceux qui se font notre ennemi s’avancent autour du globe. La survie de nos amis est en danger. Et pourtant on n’a déclaré aucune guerre; aucune frontière n’a été traversée par des troupes en marche; aucun missile n’a été tiré. Si la Presse attend une déclaration de guerre avant qu’elle n’impose l’autodiscipline des conditions de combat, alors je peux seulement dire qu’aucune guerre n’a jamais posé une menace plus grande à notre sécurité. Si vous attendez une découverte de danger clair et présent, alors je peux seulement dire que le danger n’a jamais été plus clair et sa présence n’a jamais été plus imminente. Cela exige un changement de perspective, un changement de tactique, un changement de missions, par le gouvernement, par le peuple, par chaque homme d’affaires, chaque leader de travail et par chaque journal.
Car nous sommes confrontés, dans le monde entier, à une conspiration monolithique et impitoyable qui compte principalement sur des moyens secrets pour étendre sa sphère d’influence par l’infiltration plutôt que l’invasion, la subversion plutôt que les élections et l’intimidation au lieu du libre arbitre. C’est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d’une machine étroitement soudée et d’une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignements, économiques, scientifiques et politiques. Leurs ramifications sont occultées et non publiées. Ses erreurs sont enterrées et ne font pas les gros titres, on fait taire ses dissidents, on ne les glorifie pas; aucune dépense n’est mise en question, aucune rumeur n’est imprimée, aucun secret n’est révélé. Elle conduit la guerre froide, en bref, avec une discipline de guerre qu’aucune démocratie n’espèrerait jamais vouloir égaler.
C’est pourquoi le législateur athénien décréta comme criminel tout citoyen se désintéressant du débat.
Je sollicite votre aide dans l’immense tâche qui est d’informer et d’alerter le peuple américain avec la certitude qu’avec votre aide l’homme deviendra ce pour quoi il est né libre et INDÉPENDANT. »

 

 

 

(L’article n’est pas une invitation à la conspiration, ce système est bien réel, médias et politiques indépendants aimeraient le dénoncer, beaucoup ont les pieds et mains liés.)


La balle est dans votre camp. La réflexion engendre L’ACTION !