Accros à notre téléphone portable: mythe ou réalité?

 Combien sont les français, et nous pouvons même élargir à l’humain en général, entre 14 et 60 ans disons, qui ne possèdent pas de téléphone mobile? Peu sont ceux qui ont refusé ce progrès, et donc la majorité d’entre nous posséde bien un portable. Si il était un luxe il y a quelques années, il en va différemment aujourd’hui. Certains ménages délaissent même le "téléphone fixe" pour ne conserver que leur téléphone mobile.

Il nous suit partout, au travail, à la maison, dans la voiture, au supermarché, en promenade.. Et ce phénomène ne touche pas uniquement nos ados qui affirment bel et bien ne plus pouvoir s’en passer, ou alors très difficilement. Les parents l’ont bien compris, et la punition suprême, au delà de la privation de télé ou autres, est bien la confiscation du téléphone. Nombreux sont en effet les ados à ne plus s’en séparer et à envoyer des sms même à table… 

Les ados seulement?? Non, je ne crois pas qu’ils soient les seuls touchés. Combien d’adultes en âge de travailler et même qui travaillent depuis un certain temps déjà font demi tour le matin uniquement parce qu’ils ont oublié leur téléphone? Les très jeunes collégiens possèdent maintenant un forfait mobile et nous entendons alors fréquemment les parents se justifier en expliquant que cela leur permet d’avoir un contact avec leur progéniture au cas ou il arriverait quelque chose….

COMMENT ON FAISAIT AVANT?? telle est la question que nous pouvons nous poser.. C’est vrai, moi quand j’étais au collège à plus de 20km de chez moi, je n’avais pas de portable. Je ne me suis pas faite enlevée pour autant… Alors oui, effectivement, je sais, il faut vivre avec son temps, etc etc.. Cela dit, certains extrêmes ne sont pas très bons non plus. Les ados d’aujourd’hui ne lisent plus, ne font plus de sport, non, ils préfèrent les textos et facebook! Pouvons nous réellement parler de progrès??

Une réflexion sur « Accros à notre téléphone portable: mythe ou réalité? »

  1. Non, pas que les ados. J’étais dernièrement en salle d’attente d’un toubib, et la moitié des patients tapoter leu portable (les jeunes comme les vieux) Alors, j’en ai fait autant (les revues dataient de 10ans…)

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