Après l’année historiquement noire de 2009 où les échanges internationaux avaient chuté de 12,2% (c’était du jamais vu depuis la 2nd guerre mondiale), pour 2010 il y a une forte révision à la hausse. On a une progression forte de 13,5%. C’est du jamais vu ! Les pays émergents mènent la « danse » avec 16% et 13,5% pour les pays développés. Le terrain des exportations est un véritable champ de bataille pour les pays qui veulent profiter du « boom du commerce international » en exportant plus tout en essayant d’importer moins.
En bref, en voyant ces statistiques, on peut se douter que les pays veulent utiliser leur monnaie comme une arme ! Tous les pays essaient par tous les moyens possibles de faire baisser leur monnaie ou d’éviter de la faire progresser. Les tensions entre les pays vont être de plus en plus vives. Je ne reviens pas sur la stratégie de la Chine et de la Suisse : voir « Dans la guerre des monnaies, la Chine est la grande gagnante ! La Suisse aussi ! (http://www.come4news.com/dans-la-la-guerre-des-monnaies-la-chine-est-la-grande-gagnante-la-suisse-aussi-757937). Le Yen du Japon essaie de freiner sa monnaie.
Pour les Etats Unis, l’Administration Obama s’était engagée à doubler les exportations en l’espace de 5 ans : cela ne marche pas donc la seule solution reste de dévaluer le dollar pour etre compétitif quant aux exportations.
S’il y a des monnaies qui baissent , dans un marché de change, il faut bien que d’autres monnaies montent pour que le marché soit équilibré ! L’ Europe est le « dindon de la farce exportatrice ». Il y a conjointement un accord tacite entre la Chine, les Etats Unis et le Japon qui provoquent une envolé de l’Euro dévastateur pour les exportateurs Européens. Le vrai souci, ce n’est pas la chute de l’Euro comme on pouvait en début d’année mais bel et bien la crainte d’une explosion de l’Euro !
Bien évidemment il n’y a pas de preuve formelle d’un accord tacite entre ces 3 pays. Il y a une conjonction de faits stratégiques de la part de la Chine notamment ! Le fait de réévaluer le Yuan de 5% face au dollar et de réévaluer de plus de 5% ( voir 10%) face à l’Euro : Cela permet de compenser la perte exportatrice de la Chine sur les Etats Unis.
Quant au Japon, il est consentant malgré lui car le yen est une monnaie refuge et le pays lutte pour que le Yen ne se valorise pas. C’est véritablement les spéculateurs sur le marché des changes qui créent implicitement cet accord ! Les spéculateurs vont de moins en moins sur le marché des actions pour aller sur les marchés des changes plus volatiles et plus rentables actuellement.
[b]Et si on quittait la zone Euro,
Qu’adviendrait il ?
Est-ce d’ailleurs possible, et « rentable » pour la France que de revenir au franc. ?[/b]
http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2010/11/upr-tract-sortie-de-leuro-26-novembre-2010.pdf
Si on s’attarde quelques minutes sur la construction européenne et son fonctionnement, on observera l’organisation la plus absurde que l’on puisse connaître au monde. De plus, cette aberration institutionnelle et unique au monde continue de compliquer, au fil des ans, le système qu’elle a créé…
Le système par définition s’autobloque. Mais qu’est ce qu’un système autobloquant?
Pour bien comprendre, on peut imaginer par analogie le processus décisionnel pour entreprendre des travaux dans une maison individuelle, dans une copropriété à 12 appartements et dans une copropriété à 30 appartements. Si dans un maison individuelle, le propriétaire et lui-seul choisit la nature des travaux et la date de réalisation, dans une copropriété de 12 appartements ce sont 12 propriétaires qui vont devoir décider ensemble. Mais alors que certains vont vouloir changer le « digicode » de l’entrée, d’autres préféreront remplacer les menuiseries et certains enfin ne voudront rien faire du tout. Je vous laisse imaginer la problématique pour une copropriété à 30 appartements…
L’Europe, c’est la même chose. Les Etats membres essaient de s’entendre sur des décisions qui ne vont pas forcément dans l’intérêt de chaque Etat. En réalité, plus il y a du monde, plus les intérêts individuels divergent et plus cela bloque toute décision. C’est le stratagème des chaines, inventé par Sun Tzu dans l’Art de la guerre.
Alors qu’à l’heure actuelle, les Etats membres de l’Europe peinent à trouver un dénominateur commun dans chaque décision, l’intégration d’autres Etats membres sont en discussion… Cela ne fonctionne pas mais on continue à complexifier le fonctionnement. Je vous fais grâce ici des conséquences en terme de logistique, de traduction et de contributions financières des Etats à chaque nouvelle adhésion.
Le système est absurde mais il profite à d’autres. Les Etats-Unis à l’origine même de la construction européenne (http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=6744 et http://www.facebook.com/pages/Francois-Asselineau-Union-P…) profitent en effet de ce système sans envergure, sans orientation, sans souplesse et sans pilote. Ils sont favorables bien entendu à l’adhésion de nouveaux pays comme la Turquie…
marsoin
[b]Merci marsoin, c’est une version que j’ai déà entendue, mais je suppose que vous comme moi, aimerions avoir l’avis du spécialiste (l’auteur de cet article, mais, peut-être travaille -t-il et ne sera disponible que plus tard[/b]
cette article concerne l’u-p-r dont je suis adhèrent
pour l’instant notre but est de délivrer la France de cette gouvernance étrangère
par l’article 50 du traite de lisbonne
ensuite quant nous serons chez nous pourrons faire ce que bon nous semble
marsoin
L’Europe n’est pas le problème, au contraire dans la situation actuelle , c’est le moins pire des systèmes car elle joue un rôle de « ralentisseur ». Sortir de l’Euro, c’est rompre les engagements pris et cela revient à se couper de toutes relations commerciales…..Le problème , ce n’est pas l’Euro, mais les marchés spéculateurs. On parle de la situation de la Grèce, du Portugal….mais cela ne représente rien ! D’autres pays plus riches ont de pires déficits: l’Angleterre, la France,…. 2011/ La Crise Infernale: »Le fait que les marchés s’inquiètent sur la
situation de la dette de la Grèce, de
l’Espagne et du Portugal. Ce n’est pas
exactement vrai! Ce sont les Edges Funds
qui ont décidé de passer à action en
s’attaquant aux « maillons faibles». A la
base, il y a bien sûr une réalité
économique : le déficit et la dette des
pays. Ensuite c’est la spéculation qui
prend le pas! On est dans la même
situation avant la création de l’euro où les
fonds s’attaquaient à des devises des
pays affaiblis pour les pousser à la
dévaluation. Aujourd’hui on ne s’attaque
plus au Franc, à l’Escudo portugais…mais
aux emprunts de ces pays et à leur
contrat d’assurance contre la faillite.
Même si à la base de tous mouvements
spéculatifs il y a une faiblesse, il faut
ensuite créer un mouvement de panique;
amplifier le phénomène, en faire parler
dans les médias… et cela marche!
A l’époque, on poussait les maillons faibles
à dévaluer et les Fonds spéculatifs
gagnaient une fortune dès que la
dévaluions était effective. Maintenant ce
n’est plus possible à cause de l’Euro.
L’objectif des Edges Funds est de
provoquer la panique et ils gagnent de
l’argent en créant la panique en
envisageant qu’un .pays peut faire faillite.
Il ne faut pas « tomber sur le panneau ». Ni
la Grèce, ni l’Espagne, ni le Portugal….ne
feront faillite: l’Europe a les moyens de
faire face. Rappelons que les malheurs
des pays du sud profitent à l’Allemagne
qui, avec la baisse de l’Euro, « dope «des
exportations. Donc la dette est devenue
la valeur refuge de l’Europe. Il faut
simplement faire comme dans le passé,
c’est à dire que la Banque Centrale (BCE)
intervienne pour mettre fin à la
spéculation. »
Revenir au Franc, cela ne changera rien, les spéculateurs s’attaqueront aux francs comme avant et maintenant un pays seul en difficulté ne peut rien faire
http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=6744
La CIA finance la construction européenne
De 1949 à 1959, en pleine guerre froide, les Américains, par l’intermédiaire de leurs services secrets et du Comité pour l’Europe unie, versent l’équivalent de 50 millions de dollars actuels à tous les mouvements pro-européens, parmi lesquels ceux du Britannique Winston Churchill ou du Français Henri Frenay. Leur but, contenir la poussée soviétique…
http://sortirdelunioneuropeenne.blogs.midilibre.com/archive/2010/10/05/les-12-impasses-de-l-europe.html
Les 12 impasses de l’Europe
http://www.voltairenet.org/article167498.html
L’UE et les « hedge funds » : régulation ou abandon du territoire européen ?
A grand renfort de trompettes, l’Union européenne vient d’adopter une réglementation des hedge funds pour encadrer le risque systémique qu’ils font courir à l’économie. En réalité, observe Jean-Claude Paye, la nouvelle directive est une passoire qui aura un effet inverse à celui qui est annoncé. Son objectif réel est de contrôler sommairement les fonds européens, tout en ouvrant la porte aux fonds états-uniens qui, eux, pourront spéculer sans limite au détriment des Européens
http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?ref=ts#!/note.php?note_id=463423572037
Un spectaculaire article du Daily Telegraph : L’HORRIBLE VÉRITÉ COMMENCE À SE FAIRE JOUR SUR LES DIRIGEANTS EUROPÉENS
[b]MERCI RUI,
La réponse d’un économiste, même si elle ne rassure pas, permet une mise au point nécessaire.
j’ai un autre « son de cloche » dans mes brouillons, qui émane des « Contribuables associés.
Je crois que je vais l’exploiter, leur raisonnement me semble assez lucide.
[/b]
Spéculateurs, monnaie, dévaluations, refuges, paniques…et oui encore et toujours les mêmes ingrédients qu’avant cette « crise ».
Et nous avait on pas assuré des moratoires, une démarche éthique urgente en ce qui concerne les affaires bancaires pour empêcher les spéculations boursières quelles qu’elles soient, et au bilan, c’est toujours la même chose. Que la banque centrale européenne intervienne…cela devient d’une futilité…
Désolé mais cette soupe qu’on nous sert réchauffée à chaque fois est devenue inmangeable et à vomir.
Si on admet que nos dirigeants était parfaitement intègre, en france comme ailleurs en europe, ils croyaient faire le bien pour finalement nous mener droit dans un mur. Et le pire c’est que maintenant qu’on est dans cette muise ils ne savent plus comment nous en sortir…Enfin si, eux ils ont su faire les démarches pour s’en dépétrer, après, leurs concitoyens, peu importe.
Ah la la vivement 2012, changement de président, et comme c’est la fin du monde aussi, on sera tous soulagé 😀
« Désolé mais cette soupe qu’on nous sert réchauffée à chaque fois est devenue inmangeable et à vomir. »
WAOOOOH le sujet est d’actualité pour un article de 2010
le problème c’est l’Europe et l’euro trop chère pour nous
une balance commercial qui atteint des chiffres record une croissance nul
en suède qui ne sont pas a l’euro ainsi que la Norvège et le Danemark font largement mieux que nous
et puis si vous voulez continuer a payer 50 milliard d’intérêt sur la dette c’est votre droit
article 123 du traite de Lisbonne loi du 2/01/1973
Julien,
Vous avez mis le doigt dessus : [i] »ils ne savent plus comment nous en sortir »[/i]
Et ça, il faudrait que tout le monde en soit conscient : ce qui inquiète les marchés aujourd’hui, c’est que les politiques n’ont [b]aucune idée[/b] de comment manœuvrer. Et ça se voit dans chacune de leurs déclarations.
Quand à l’incompétente qui a pris la direction du FMI…
Recapitaliser les banques à hauteur de 200 milliards.
Déjà avec quel pognon ?
Ensuite, c’est ce qu’on a fait en 2009. On voit le résultat.
Je vais vous dire ce qui va se passer dans les années à venir, comme je l’avais fait en novembre 2009 (voir ici : [url]http://www.come4news.com/la-sortie-de-crise-nest-pas-pour-demain-255630[/url])
1/ Il y a [b]une solution relativement simple et classique[/b] pour sortir -provisoirement- de la crise : les [b][u]euros-obligations[/u][/b] (le bloc Europe, considéré dans son ensemble, est encore raisonnablement endetté).
Ça stabiliserait la situation, et surtout, ça permettrait un nouveau plan de relance foireux : recave des banques, et autres conneries, comme la prime à la casse.
Comme en 2009, le CAC remontera de 50% en 6 mois, les banques s’en mettront plein les poches.
Cette reprise durera 6 mois, un an, deux ans… Guère plus.
2/ [u]Troisième crash :[/u] le problème n’étant que [b]superficiellement réglé[/b], ce qui doit arriver arrivera, et, cette fois, plus personne ne pourra payer les pots cassés.
[u]note :[/u] Problème superficiellement réglé car on restera entre 8 et 12% de chômage, avec une consommation stagnante et une croissance autour de 1-2% pendant la période de convalescence.
3/ [u]Inconnu :[/u] l’Europe en défaut de paiement, les états incapables de payer les fonctionnaires…
Maintenant, je vais vous dire ce qu’il faudrait faire, et exprimer un certain désaccord avec l’article (ou peut-être plutôt des précisions, RUI nous dira).
Le problème vient d’une contradiction majeure intrinsèque à l’Europe : nous avons une monnaie commune, mais pas réellement d’organisation pour la gérer.
La BCE est une organisation opaque, non contrôlée, car faire pression dessus nécessiterait un accord de tous les états. C’est donc une organisation autonome qui tourne à vide, contrôlée par des pantins des banques.
Partout ailleurs, la banque centrale est sous tutelle plus ou moins serrée, elle est donc au service de l’économie du pays.
> Quand le pouvoir central Chinois décide qu’il faut augmenter les taux d’intérêts, c’est la banque Chinoise ferme sa g… et augmente les taux.
> Quand les industriels Américains veulent que la Fed imprime des billets verts, la FED le fait.
Ici, un banquier qui porte très bien son nom fait comme bon lui semble, les états lui donnent des consignes contradictoires. Il sert les intérêts de ses amis.
Voilà pourquoi, quand la dette n’était pas un problème majeur, et que les exportations en étaient un, ailleurs dans le monde, on faisait baisser la monnaie, ici, on ne faisait rien (au passage, un euro fort favorise les importateurs. Total se paie des tuyaux en or massif avec un euro fort).
Maintenant que les échanges internationaux se contractent, il vaut mieux avoir une monnaie forte, qui attire les capitaux (crédit moins cher pour les plans de relance par exemple). Vous pouvez d’ailleurs observer que l’euro repart à la baisse, faute de coordination pour le maintenir.
Petit éclaircissement, il me semblait que RUI nous disait qu’il était forcément mieux d’avoir une monnaie faible.
Klaus REGLING – Fonctionnaire allemand, il fut pendant de
nombreuses années directeur général des affaires économiques à la
commission. C’est l’une des personnes essentielles qui a fixé la
politique économique et sociale de la France.
Avec les fonctionnaires de sa direction, il est l’auteur des «
recommandations spécifiques à la France » faites par la Commission
dans son Rapport COM (2003) du 8 avril 2003 concernant les Grandes
orientations des politiques économiques des Etats membres (période
2003-2005).
LA POLITIQUE POUR LA FRANCE DÉCIDÉE EN 2003 PAR M. Klaus
REGLING :
1- abaisser le déficit public sous la barre de 3% du PIB en 2004 au plus tard,
2- réduire le coût de la main d’oeuvre, notamment pour les bas salaires (diminuer les
bas salaires),
3- réformer le marché du travail en « simplifiant » la protection de l’emploi et en
imposant des schémas d’emploi et de carrière « plus flexibles » (plus flexibles c’est à
dire tiré vers le bas) (exemple du CPE en 2003 – De Villepin),
4- réformer complètement le système de retraite,
5- élever l’âge effectif de la retraite (la commission exige que nous passions à 65 ans,
puis 67 ans, enfin 70 ans)
6- enrayer la spirale des dépenses dans le secteur de la santé (par exemple
déremboursement des médicaments),
Qui a été le premier à ouvrir le capital et à privatiser Air France : Mr Gayssot, ministre
communiste des transports. Qui a supprimé l’interdiction de travail de nuit des femmes
: le gouvernement de Mr Jospin.
7- mettre en concurrence les marchés de l’énergie, notamment gaz et électricité.
Petite larme sur les 2 millions de Français qui ont défilés dans les rues en 2010.
Aucun des 5 principaux syndicats français n’a prononcé un mot sur l’Europe. Les
syndicats français sont devenus des syndicats jaunes. Ils sont tous affiliés à la
Confédération européenne des syndicats qui les subventionne avec des fonds
européens, avec mission que les syndicats doivent expliquer les réformes à leurs
« troupes ».
=> L’ensemble du système médiatique, politique et syndical français est complice de la
situation. Comme au théâtre de Guignol, les responsables politiques et syndicaux
incitent les Français en colère à s’en prendre à des marionnettes dépourvues de tout
vrai pouvoir.
Nous voulons protéger nos acquis sociaux et nos retraites, alors il faut que la France
dénonce juridiquement de nombreux articles des traités européens et notamment les
articles 5 et 121 du TFUE, ainsi que le principe même des GOPÉ.
Peu importe qui a vraiment décidé et qui s’est contenté de proposer. Il faut de toute façon faire table rase.
faire table rase oui alors sortons de l’ue et décidons nous même de ce que l’on veut pour la France
pour l’instant ce n’est pas le cas
on décide pour nous
l’Europe est une dictature fasciste copier sur le modèle de l’urss