Bien souvent, un album éponyme est un premier album. Sinon, ça pourrait être un recommencement, une remise en question.
Est-ce le cas pour Absynthe Minded qui justement sort son album éponyme ?

Dès qu’on entend le premier titre (If You Don’t Go, I Don’t Go), on sent une maîtrise simple et pure, grâce à ce petit morceau jazzy,non seulement dans les instruments, mais aussi dans la voix du chanteur. Le solo de piano suffit à nous rassurer.Mais, et c’est un grand mais, il serait dommage de réduire Absynthe Minded (le groupe ET l’album (saleté d’éponymie !)) à un groupe de jazz. Pop-jazz alors ?Oui, si on s’arrêtait à Envoi. Mais quand on continue sur le cinquième titre de l’album (Mercury), on pourrait parler de Pop-rock-jazz.On pourrait continuer à citer d’autres influences musicales, tout en laissant le reste de l’album s’égréner doucement.

D’ailleurs, à force de se laisser surprendre par ces influences, l’album lui-même surprend, mais jamais ne déçoit.

En parlant de surprise, ouvrez vos oreilles à Multiple Choice, ou à Fortress Europe et vous apprécierez…

Psyché-pop-folk-rock-jazz ? Au bout d’un moment, il faut s’arrêter de chercher et prendre la musique d’Absynthe Minded comme elle est :influencée et personnelle (ce n’est pas contradictoire).

La notion d’album éponyme aura changé pour moi grâce à Absynthe Minded. On pourrait parler d’album de la maturité.

Déjà, il est clair que ce n’est pas leur premier album. Un recommencement alors ? Pas si évident que ça.Vous pouvez l’écouter sur Deezer. Faites-vous votre opinion et appréciez. (ou pas.)

Icedy