A Washington, on parle encore de Palestine…

Mercredi 23 avril 2008. Mahmoud Abbas, président de "l'Autorité palestinienne", est reçu par la secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice afin de discuter des négociations de paix avec Israël, au point mort.

Il a affirmé "qu'il était temps de prendre des décisions". Que "la poursuite de la colonisation israélienne constituait le principal obstacle".

Lors de la conférence d'Annapolis, en novembre dernier, l'objectif fixé était de parvenir à un accord pour la création d'un Etat palestinien en 2008.

Mais les négociations sont difficiles. De complexes questions, portant sur le sort de Jérusalem, celui des colonies juives en Cisjordanie et des réfugiés palestiniens, le tracé des frontières, compromettent les chances de parvenir à un accord.

Mahmoud Abbas a rappelé : "Un important écart sépare nos positions de celles d'Israël".

Mais tout le monde s'accorde à dire qu'il est urgent et impératif d'élaborer et respecter un strict calendrier, car sur le terrain, la violence continue.

Demain, Georges Walker Bush, président des Etats-Unis, recevra le Président de l'Autorité palestinienne.

Changez les noms, et vous constaterez que la date pourrait, sans autre artifice, être modifiée, et ceci jusqu'à de nombreuses décennies. En arrière ? Ou pire, dans les deux sens…

Finiront-ils un jour par comprendre que le chemin emprunté ne mène pas à la paix ?

Auteur/autrice : Ted Turner

Témoin du monde.