encore soutenu par ses amis mais cru ?
Oui, la France va mal, la faute à qui ? Pas au facteur du coin à moins que dans le nouveau langage Élyséen, celui de Toulon, ce soit les pauvres types qui en soient responsables de ne pas travailler assez quand il n’y a pas de travail. Mais oui, bien sûr, «sans travail on peut travailler faites un effort», vous ne la connaissiez pas encore cette nouvelle idée modifiée de «travailler plus pour gagner plus» de notre président, elle vient de sortir. Le chômage qui est à 9,7 % de la population active avec les DOM au troisième trimestre, 3,4 millions de personnes toutes fainéantes ? Et ne sont pas comptabilisées celles qui ne font pas d’efforts, Areva contrôlé par l’État 2.700 à 2..900 emplois, le groupe PSA supprimera en 2012 6.800 postes en Europe dont 4.000 à 5.000 en France sans compter les intérimaires et tout ce qui va avec. Le but serait l’économie de 800 millions en France, mais c’est de la faute de ses salariés qui ne travaillent pas assez ? Pendant ce temps Volskwagen créé 50.000 postes, serait-ce donc de la faute des salariés Français qui sont moins bons que les Allemands, s’ils n’ont pas de travail ? Mais les salariés Allemands qui sont mieux payés peuvent acheter des voitures ! Mais chez nous, ni ni, c’est l’effort qu’il faut faire dans l’austérité, sur de l’austérité, et comment on fait quand il y a de la sur-austérité, notre président vous dira, sans travail on peut travailler faites un effort.
A Toulon, ils étaient près de 5.000 à l’écouter sur invitation bien sûr, on choisi son auditoire. Ils étaient inquiets de la situation, vous pensez notre spread avec l’Allemagne augmente, c’est à presque à 4 % que nous empruntons maintenant, cela commence à faire cher d’autant que notre «triple A» est presque déjà passé en pertes. Alors, il a exposé sa vision de l’Europe, celle de la France, plus exactement celle de ceux qui, quoi qu’il dise, seront de son avis, mais cru ? L’ambiance était austère, le discours sérieux, ponctué de poses pour bien montrer l’importance des mots, un maître. Un pupitre sur fond bleu flanqué du drapeau national avec de chaque coté nos trois couleurs bleu, blanc et rouge histoire de faire France et bien sûr les deux pouces levés.
Nicolas Sarkozy pendant son discours sur la crise, à Toulon, le 1er décembre 2011.AP/CLAUDE PARIS, document Le Monde.fr.
L’endroit était choisi, Toulon le 1er décembre sur la scène du Zénith un des bastions du FN qu’il faut caresser dans le sens du poil. Alors, il parle de l’avenir de la France qui a peur. «La peur est revenue», celle «de la France de perdre la maîtrise de son destin» dans la crise de la zone euro a-t-il déclaré. Il reconnait donc que Grèce, Espagne, Italie…. ont perdu leur destin ? En d’autres termes, notre destin, comme celui de ces pays, serait gouverné par les taux d’emprunts c’est à dire les banques, rappelez-vous quand il promettait en 2008, après la faillite de Lehman Brothers, de moraliser le capitalisme, maintenant c’est le capitalisme qui nous moralise. «Cette peur qui détruit la confiance» et « qui paralyse les consommateurs, qui empêche l’investisseur d’investir, l’entrepreneur d’entreprendre, le patron d’embaucher, le banquier de prêter», a-t-il déclaré. Pour répondre à cela, il faut faire un tour dans les hyper marchés.
Il assure que «la seule façon de conjurer cette peur, c’est de dire la vérité». «Un nouveau cycle économique s’annonce», a-t-il souligné. «Ce nouveau cycle sera bien différent du précédent», a-t-il assuré car «le cycle qui s’annonce sera un cycle de désendettement, «endettement qu’il a provoqué, rappelez-vous la dette n’avait que peu d’importance au début de son mandat», qui ramènera le balancier de l’économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier». «Depuis des décennies, nous dépensons trop et souvent mal. Cela ne peut plus durer», a-t-il dit. Nicolas Sarkozy, explique qu’il faut «continuer à réduire les effectifs de la fonction publique en maintenant la règle du non renouvellement d’un départ sur deux à la retraite». «Travailler plus et mieux, se former plus et mieux, investir massivement et mieux, ce sont les principaux leviers par lesquels la France mettra en phase le nouveau cycle économique», a-t-il poursuivi. C’est vrai que l’on travaille mal quand on n’a pas de travail, et que l’on est mal formé quand les effectifs de l’éducation sont réduits.
C’est vrai qu’il est obstiné, et qu’il ne lâche pas facilement le morceau, rappelez-vous son action d’éclat lorsqu’il contribua, en 1993, par sa vie, celle des enfants et de la maîtresse, à la prise de l’Human Bombe de la maternelle de Neuilly lorsqu’il était encore le maire, ministre du budget et porte parole du gouvernement Balladur sous Mitterrand. C’était l’animal politique qui fit peur, et que ses amis traitèrent d’irresponsable. Il fut décoré de la médaille du Raid.
C’est donc l’austérité comme horizon, mais là, il ne sera pas décoré par ce qu’il enfonce encore plus le pays dans la faillite, et ce n’est pas ce qui fera que l’on achètera des voitures PSA.
Que peut-il proposer d’autre n’est-il pas limité ? L’Europe est balayée par la crise, mais l’Europe n’est-ce pas lui avec sa compagne Angela Merkel, le couple qui sait et qui fait tout ? Le second traité de Lisbonne n’est-ce pas lui qui le fit adopter par voie parlementaire, après quelques modifs, alors que la première mouture fut refusée par référendum. Voila qu’il veut maintenant refonder l’Europe décidément, il n’arrête pas de recommencer ce qu’il fait comme une personne qui se trompe souvent. Le problème est quand se sentira-t-il responsable de ses actes ?
«Sur l’emploi, on n’a pas tout essayé». Quand on voit monter le chômage, «on n’a pas le droit de dire qu’on n’y peut rien», quel constat d’échec ! Même «si tout ne dépend pas de nous», a-t-il affirmé. Il a annoncé qu’il inviterait «tous les partenaires sociaux à participer à un sommet sur l’emploi» en janvier, pour que «chacun puisse apporter des solutions, faire des propositions». Ça c’est du pipeau dans la mesure où il ne veut rien modifier à sa politique sur les heures supplémentaires.
Face à la dégradation des comptes sociaux, il a estimé que «nous ne pouvons pas garder la même organisation de notre protection sociale que celle de l’après-guerre alors que ceux qui changent plusieurs fois d’entreprise, de secteur, de métier, tout au long de leur vie active sont de plus en plus nombreux». Ça c’est pour préparer les Français, s’il était réélu à encore plus de reculs sociaux qui sont déjà, importants. «La vie d’un grand nombre de Français est plus difficile après trois ans de crise», reconnaissant, par là, qu’il n’a pas su entrevoir et maîtriser la crise. «Entre gagner moins et travailler davantage je suis convaincu que travailler davantage est la meilleure solution». En fait ce propos signifie si l’on gagne moins on pourra travailler. «Depuis 30 ans les Français ne consomment pas plus que ce qu’ils gagnent», mais il ne dit pas combien se sont endettés, et il ne parle de ceux qui sont dans le trou et devenus irrécupérables, plus de 8 millions sous le seuil de pauvreté.
Il est reparti sur les 35 heures et sur la retraite à 60 ans déclarant que «la réforme du financement de la protection sociale est devenue urgente» sans préciser ce qu’il ferait s’il est réélu.
Il mit en garde contre une «tentation d’isolement», et il a estimé que ce serait plus mortel pour notre économie et nos emplois. Mais n’a rien proposé contre les délocalisations qui minent nos mêmes emplois, des mots pour ne rien dire. «Les sociétés fermées n’ont qu’un destin possible, le déclin. Déclin économique, intellectuel, moral». Mais, il propose en même temps une révision de l’espace Schengen.
Appelant à une Europe plus démocratique et «intergouvernementale» où «ce sont les responsables politiques qui décident». En fait il confirme qu’il serait pour une perte de notre souveraineté. Mais il refuse «la marche vers plus de supranationalité», sans définir jusqu’où elle pourrait être, car dès lors que l’on fait une brèche dans notre souveraineté, on ne sait plus ce qu’elle est. Au sein de la zone euro, «il nous faut décider maintenant aller sans crainte vers davantage de décisions prises à la majorité qualifiée», et là, il confirme bien son intention de manipuler ses partenaires Européens. «C’est par l’intergouvernemental que passera l’intégration européenne parce que l’Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques», a-t-il expliqué. Il faut donc s’attendre s’il est réélu à une perte de souveraineté.
Dans ce cadre, il a annoncé qu’il recevrait lundi 05/12/12 à Paris la chancelière Angela Merkel et qu’ensemble, ils feraient «des propositions Franco-allemandes pour garantir l’avenir de l’Europe». «La France et l’Allemagne, après tant de tragédies, ont décidé d’unir leur destin, de regarder ensemble vers l’avenir. Revenir sur cette stratégie serait impardonnable», a-t-il ajouté. «L’histoire et la géographie ont fait l’Allemagne et la France rivales ou partenaires. En faisant le choix de l’amitié, le chancelier Adenauer et le Général de Gaulle ont fait un choix historique», a-t-il également déclaré. Or Angela et lui, ne sont toujours pas parvenus à s’entendre sur les traités Européens, sa réponse est Ja aber, (oui mais !) Ce ne sont que des mots assure un de ses proches. Ce discours ne sert qu’à faire passer les conséquences du sauvetage de l’euro. Le président va accepter lundi des abandons de souveraineté majeurs avec Angela Merkel.
Le message est donc clair, plus d’austérité, moins de protection sociale, moins de salaire pour des emplois, plus d’intégration Européenne par une perte de souveraineté, c’est le président qui veut sauver sa France, pas nôtre France. Ah ! Si de Gaulle serait là !
[b]A 100% d’accord pour l’effort! que Sarkosy commence le premier (sa tâche va être immense, à commencer par la révision de son éducation, de ses prébendes et du choix de ses ministres « intègres ») une fois qu’il aura donné complètement l’exemple (du dénuement?) alors on pourra envisager éventuellement d’essayer d’imaginer de le croire.[/b] [b]Je me demande si en face il n’y a pas à en dire autant, mais bof…[/b]
[b]zelectron[/b] bonjour,
En fait l’effort qui n’en fait pas ?
Toutes les personnes que je connais font des efforts pour le supporter.
Quand au reste socialiste ou autres, ils sont dans le même bateau, et je ne vois pas de barque de sauvetage, ce sera donc un choix, ou encore lui ou l’autre.
Il faudra prendre le moins mauvais, car prendre le même c’est se suicider.
Bien à vous,
Anido
[b]SARKOZY : ALLEZ Y, PEDALEZ DANS LA CHOUKROUTE !!!![/b]
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