Je me suis interrogée sur les sondages qui donnent Marie Le Pen en tête au 1er tour de la présidentielle 2012, sondages contestés, certes et qui doivent être relativisés mais, en aucun cas, occultés.

Pour un certain équilibre, peut-être un autre institut aurait-il du en faire un autre pour conforter ou infirmer les résultats ?

D’un autre côté, d’autres résultats identiques ne feraient que semer une nouvelle panique au sein du monde politique, médias compris ; l’opinion publique ne paraît pas s’en émouvoir outre mesure.

Ce qui laisserait penser que les pions se mettent en place pour la présidentielle de 2012, oubliant, au passage, les véritables préoccupations des Français.

 

En somme, beaucoup de barouf pour mobiliser les troupes à l’UMP, seulement.

Dominique de Villepin a été reçu à l’Elysée, va-t-il tomber dans le panneau pour laisser libre champ à un candidat unique que ne serait autre que Nicolas Sarkozy ?

 

« Le Monde » vient étayer cette hypothèse en rapportant les propos de Jean François Copé, patron de l’UMP, invité de France Info :

« Si l’on regarde les sondages jusqu’au bout" et "si vous cumulez les scores de M. Sarkozy et de M. de Villepin, vous arrivez grosso modo à des scores qui peuvent aller jusqu’à 28 %, 29 %, 30 %, alors que le Parti socialiste, lui, dans tous les cas de figure, dans cette hypothèse serait troisième » Le journal précise qu’un proche de l’Elysée déclarait: « Ce sondage a tué l’hypothèse d’une candidature de Jean-Louis Borloo. ».

On nous refait le coup du 21 avril 2002 et il n’est pas certain que les Français soient dupes, cette fois-ci.

Si l’UMP prend le risque de se rassembler derrière le candidat Sarkozy, la gauche a toutes les chances de l’emporter au second tour et quel que soit le candidat…

L’UMP se trompe lourdement, Nicolas Sarkozy n’a pas la stature d’un Chirac et son bilan est catastrophique, ce qui n’est pas vraiment le cas du candidat Chirac en 2002.

 

Alors, tant mieux, que Nicolas Sarkozy, se présente. Au contraire, cela arrangera tout le monde. Beaucoup d’électeurs lui préfèreront Marine Le Pen, un vote suicidaire plutôt que de subir encore un quinquennat fait de n’importe quoi.

La gauche a donc toutes ses chances avec cette stratégie de déjà-vu avec une grosse différence, les Français seront sur le qui-vive en 2012, on ne les y reprendra pas… Le président des riches ne repassera pas…

 

J’ai, d’ailleurs décidé ne pas commenter ces deux informations : le report du procès de Jacques Chirac ni la sortie Chantal Brunel sur les émigrés à renvoyer dans les bateaux ; ce qui nous nous donne un avant-goût de ce qui continuerait à exister sous un autre mandat de Nicolas Sarkozy.

 

A bon entendeur…

 

 

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 Sources : C4News, Le Monde