À la hausse des frais de scolarité je réponds gratuité scolaire pour le Québec

Depuis ces dernières années, nous assistons à un véritable débat concernant les frais de scolarité. Les universités font face à de très hauts taux d’endettement (environ 375 millions pour les universités selon la CRÉPUQ) et les cégeps également (305 millions selon la Fédération des cégeps). Une des solutions pour remédier à ce problème selon le PLQ est d’augmenter les frais de scolarité.

 

Dernièrement, le premier ministre, Monsieur Charest a proposé une hausse des droits de scolarité de 250%, ce qui signifie beaucoup de casse-têtes pour certains étudiants qui n’ont pas les moyens de se payer des études aussi coûteuses.

Trouvez-vous normal qu’un étudiant doive s’endetter pour s’instruire? À ce propos, Monsieur Simon Harvey, coordonnateur aux affaires étudiantes de la FECQ a affirmé : «Actuellement, de 6 000 à 13 000 personnes au Québec n’ont pas accès aux études universitaires en raison des coûts élevés. Si les hausses se poursuivent, elles pourraient affecter 22 000 personnes.»

Nous devons réfléchir à quel genre de société nous voulons pour demain : une éducation pour tous ou seulement pour les classes les plus riches?

L’éducation est une des basses fondamentales de notre société, qu’arrivera-t-il si nous ne mettons pas les fonds nécessaire pour l’assurer? Une société n’est-telle pas plus compétitive et stimulée économiquement sur les différents marchés si elle possède des gens éduqués qui la supportent? En effet, pour seulement 1$ investi dans les études de niveau postsecondaire, il y aurait des retombées par la hausse des revenus des citoyens de 11$ en impôts. En effet, nous serons avantagés par ceux qui auront fait des études de niveau supérieur, car ce sont eux plus tard qui vont remplir les coffres de l’État; en les favorisant, on s’assure un meilleur futur. L’éducation est un investissement : plus il y aura un grand nombre de diplômés, plus grandes seront les retombées économiques pour notre peuple.

 

Dans un pays comme la Suède, qui possède une démographie similaire à celle du Québec, la gratuité scolaire est pour tous, même pour certains étudiants étrangers. Ainsi, ce pays a beaucoup avantagé sa population : plus du tiers des 25-34 ans ont un diplôme universitaire. Cet état scandinave est réputé mondialement pour son système. Notre solution résiderait-elle dans une éducation gratuite pour tous les Québécois? C’est ce que propose plusieurs, cela coûterait au Québec 1% de son PIB. Je crois qu’un tel objectif serait facilement réalisable pour notre peuple. Les retombées seraient énormes, une société mieux instruite est une société en meilleure santé physique et économique.

 

 Donc, je crois que nous ne devons pas hausser les frais mais bien opter pour un virage vers la  gratuité scolaire. À long terme, elle ne peut que nous avantager et avantager les générations futures.

 http://www.gratuitescolaire.info/

http://www.lanouvelle.net/Actualites/Faits-divers/2010-09-08/article-1734391/Contre-l%26rsquo%3Barmee-et-les-hausses-des-frais-de-scolarite/1

http://www.quebecsolidaire.net/pointe-aux-trembles/quebec-solidaire-preconise-la-gratuite-scolaire

 

Une réflexion sur « À la hausse des frais de scolarité je réponds gratuité scolaire pour le Québec »

  1. C’est le système universitaire américain… les étudiants font des crédits pour leurs études, qu’ils paient toute leur vie, puisqu’une fois remboursé (quand ils ont la chance de trouver un bon boulot), on passe derechef au crédit voiture, maison, vacances, etc.
    le Québec faisant partie du Canada, il entre dans l’ALENA. Non?

    Le système scolaire des pays du nord de l’Europe est différent sur pas mal de point. Je ne les connais pas tous, mais les étudiants danois, par exemple, perçoivent une rémunération pour faire leurs études (à moins que ce soit aussi les suédois, je dois dire que ma mémoire me fait défaut!^^) Ils touchent 700€ (à peu près 950 $) pour étudier. Ce n’est pas négligeable, car en France, les étudiants qui n’ont pas de revenus ont également du mal à poursuivre leurs études.

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