Des souvenirs qui se bousculent,
En un instant, ma vie bascule,
Je m’étais promis d’oublier,
De ne plus me remémorer.
Cette histoire qui revient par fragments,
Une douleur lointaine ravivée soudain,
Gagnée par un profond abattement,
Je laisse libre cours à mon chagrin.
Peur de repartir à zéro,
Et pourtant, pressée d’exister,
La vie nous fait parfois des cadeaux
Que l’on avait cessé d’espérer :
Une journée, aux autres, semblable,
Les heures passent, indifférentes à mon chagrin,
Soudain, ton regard rencontre le mien,
Un geste ordinaire mais inoubliable…
Cette lueur dans tes yeux mouillés,
Chaque fois m’amenait à sourire,
Ce jour-là elle modifia mon avenir
Je sus que nos vies seraient liées
Tu hésitais à me l’avouer,
Je t’ai donc tranquillisé,
C’était en fin d’après-midi,
En une seconde, ce fut fini…
Une déclaration très vite confessée,
La peur troublait le fil de tes pensées,
Je te rattrapais et soutenais ton regard,
Pour te rassurer à propos de cet écart.
L’attente m’a semblé être la meilleure solution,
Pour que je te donne une réponse réfléchie,
J’étais face à un choix difficile et indécis,
Dans aucun cas ta souffrance n’était mon intention.
La crainte me serrait le cœur,
Rapide en étaient les battements,
Tu me disais de ne pas avoir peur,
Je redoutais l’instant présent…
Une réciprocité étonnante,
Tu ne t’attendais pas à cet aveu,
Ton étreinte, directe et réconfortante,
Ce chemin, on le suivra tous les deux…
Un paysage d’automne nous entourait,
Dans tes bras, je me sentais protégée,
Il faisait froid en cet après-midi,
Mon plus grand souhait s’était accompli :
Un baiser nous mena au paradis,
Et clôtura ce rêve inassouvi,
S’offrait à nous l’éternité,
Grâce à toi, je peux avancer.
Tu occupes mes plus beaux souvenirs,
Je ne veux penser à l’avenir,
Mes pensées se ramènent à toi,
Je ne peux m’en sortir loin de toi.
Impatiente de t’avoir dans mes bras,
Fière et contente de t’avoir pour moi,
Envieuse de tes fougueux baisers,
Que de bons moments à partager…
Rien ne peut qualifier ce que je ressens,
J’ai pris le risque de te perdre pourtant,
Seul compte le présent à tes côtés,
Jamais je ne t’abandonnerai…