Après de nombreux entretiens avec des responsables du boycotté Hamas, l'ancien Président des Etats-Unis d'Amérique poursuit son entreprise pacificatrice dans la capitale syrienne.
A Damas, Jimmy Carter a, à deux reprises, rencontré le chef du mouvement palestinien qui gouverne une bande de Gaza sous blocus israélien.
Les deux hommes ont longuement examiné les propositions évoquées pour tenter d'améliorer une situation qui ne fait que trop durer.
Trêve, échange de prisonniers, levée de blocus, tels sont les points sur lesquels le parti de Khaled Mechaal rendra sa réponse, «ultérieurement».
Le Hamas a déjà rappelé ses positions, notamment à propos de ce jeune caporal franco-israélien, Gilad Shalit, enlevé le 25 juin 2006 : "Libérer le soldat Shalit sans contrepartie est hors de question. Rien n'est gratuit. Les Israéliens doivent donner quelque chose".
Pas moins de 11 000 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes. Ces prisonniers ont souvent été utilisés comme "monnaie d'échange" par Israël, qui, selon des dirigeants du Hamas, devront cette fois accepter d'en relâcher 600.
Reste à espérer que cette initiative du Prix Nobel de la Paix, désavouée autant par les Etats-Unis que par Israël, portera ses fruits.
Un récent sondage indique qu'une majorité d'Israéliens est en faveur d'un dialogue avec le Hamas, "mouvement terroriste" et donc infréquentable selon l'Union Européenne et les Etats-Unis. Et Israël.