Selon un article publié dans la revue scientifique britannique Nature, une équipe de chercheurs britanniques a identifié une paire de gènes qui sont impliqués dans le développement du diabète de type 1 infantile. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à de nouvelles recherches pour la mise au point d'un vaccin prémunissant contre cette maladie.

La publication de cet article dans la revue Nature a coïncidé avec la Journée mondiale du diabète, qui tombe le 14 novembre, et qui était consacrée cette année aux jeunes malades.

Il existe deux types principaux de diabète : le diabète de type 1, maladie auto-immune, dans lequel les patients ne produisent pas d'insuline, ce qui les oblige à se l'administrer par voie externe tous les jours, et le diabète de type 2 qui touche en général les personnes de plus 40 ans et qui est provoqué par un taux trop élevé de sucre dans le sang. Ce diabète de type 2 touche de nos jours de plus en plus d'adolescents.

Des études antérieures avaient déjà découvert une prédisposition génétique au diabète, mais cette étude a trouvé pour la première fois une liaison directe entre une paire de gènes et le développement du diabète.

L'étude britannique a été effectuée sur 850 paires de frères britanniques et nord-américains qui souffrent de la maladie. Elle s'est également basée sur des analyses antérieures réalisées elles aussi en Angleterre.

Mais si cette découverte peut laisser entrevoir l'espoir d'un vaccin, il ne faut pas oublier qu'une alimentation saine, plus pauvre en graisse et en sucre, est pour l'instant la meilleure manière de lutter contre cette maladie qui reste la principale cause de cécité en France et en Europe.